
En réponse aux multiples critiques violentes de son régime, le président de la République et ses dizaines de milliers d’aficionados sur les réseaux sociaux, répètent en boucle qu’il y a des complots ourdis dans des antichambres dans les sombres nuits. Il semblerait, cependant, que le complotisme ne touche pas que les Tunisiens, à l’étranger aussi le régime n’a pas bonne presse. Business News fait le point sur tous ces « conspirationnistes » étrangers qui empêchent le régime de faire ce qu’il veut.
Agences de notation internationales
Fitch, Moody’s et Standard & Poor’s, les agences de notation internationales ont été parmi les toutes premières organisations étrangères épinglées par le président Kaïs Saïed.
Au lendemain d’un avertissement sur la dégradation d’une note souveraine par l’une des agences, le chef de l’Etat a convoqué le 7 octobre 2021 le président du Conseil du Marché Financier, Salah Sayel, (gendarme de la bourse) pour lui souligner la nécessité de changer les critères d’attribution des notations souveraines. Exprimant son inquiétude quant à une éventuelle nouvelle dégradation de la notation de la Tunisie, Kaïs Saïed a estimé que les choses devraient être remises dans leur contexte. « Nous faisons partie de l’économie mondiale et je le dis à tout le monde : nous traitons avec les institutions financières mais elles doivent aussi nous traiter comme étant un État souverain », a-t-il lancé.
Pour bien moquer ces agences, et exprimer sa souveraineté, le chef de l’Etat leur a collé le sobriquet « Ommek Sanneffa », du nom d’un célèbre ouvrage tunisien de cuisine.
Retour de manivelle, les agences notant la Tunisie n’ont cessé de dégrader la note du pays depuis. On en est à Caa2 actuellement, soit l’une des plus basses notes possibles et la plus basse dans l’Histoire de la Tunisie.
Le FMI
Le Fonds monétaire international ne cesse de mettre des exigences qui ne vont pas de pair avec le modèle tunisien, ses spécificités et ses contraintes. La Tunisie est un État souverain, répète tout le temps le président de la République.
Sauf que son gouvernement voit les choses autrement et continue, malgré tout, de solliciter le FMI, sans pour autant répondre à ses exigences
D’après le programme du gouvernement, la Tunisie devait souscrire un crédit depuis le premier trimestre 2022. Un an après, rien n’est encore versé.
Aux dernières nouvelles, fin 2022, le FMI a carrément déprogrammé le dossier tunisien renvoyant son examen aux calendes grecques. Complot ou machination, on n’en sait pas trop, toujours est-il que les conséquences sont lourdes car la Tunisie ne peut pas souscrire de crédits internationaux tant qu’elle n’a pas reçu le feu vert du FMI. De combien on parle ? De 1,9 milliard de dollars. Peanuts. Et pourtant, même ces peanuts, on n’a pas réussi à les obtenir. C’est dire le complot qui se trame contre la Tunisie !
États-Unis
À Washington, il n’y a pas qu’au FMI où l’on regarde d’un mauvais œil le président Kaïs Saïed. Il y a déjà les médias qui ne l’ont pas ménagé lors de sa visite à la capitale américaine, en décembre dernier, mais il y a également les think tank, les parlementaires, certaines ONG et les représentants officiels de l’Etat américain.
Business News a publié, en décembre dernier, un article détaillé sur l’état des relations entre les Américains et le régime de Kaïs Saïed. Elles sont loin d’être au beau fixe.
Union européenne
Le 26 septembre 2022, le président de la République s’entretient avec sa cheffe du gouvernement à propos du déficit commercial abyssal du pays. Il a souligné « la nécessité de restreindre l’importation des produits de luxe pour limiter le déséquilibre de la balance commerciale avec un certain nombre de pays, ce qui est de nature à nuire aux finances publiques, ce qui ne profite qu’aux pays exportateurs (…) Comment expliquer l’importation de la nourriture des animaux domestiques ou celle des produits de beauté des plus grandes maisons cosmétiques et le fait de trouver l’argent en devises alors que les citoyens souffrent, pour la majorité, de l’indisponibilité des produits de première nécessité ? », lit-on dans le communiqué de la présidence de la République.
Un sujet qu’il ne maitrise pas trop ? Peu importe, le ministère du Commerce réagit dans la foulée et instaure un contrôle préalable pour l’importation d’une liste de produits dès le 16 octobre.
L’Union réagit de suite en appelant le ministère du Commerce à suspendre l’application des nouvelles mesures de restriction. On fait machine arrière pour le grand bonheur des commerçants et des importateurs tunisiens et aussi des exportateurs étrangers.
Aucune réaction postérieure, Kaïs Saïed n’a évoqué ni l’ingérence ni la souveraineté nationale.
Mais ce n’est pas l’unique fois que l’Union européenne réagit à ce qui se passe en Tunisie.
Le 22 février, elle a dit, dans un communiqué, suivre de près et avec préoccupation les développements récents en Tunisie. Un communiqué qui intervient après une vague d’arrestations de hautes personnalités politiques de l’opposition.
Commission de Venise
Le 27 mai 2022, la Commission de Venise a publié un communiqué appelant la Tunisie à l'abrogation du décret portant modification de la composition de l'Instance supérieure indépendante pour les élections.
Colère immédiate du président, trois jours plus tard il convoque son ministre des Affaires étrangères et déclare la commission personae non grata en Tunisie.
« Pour qui se prennent-ils ? Sont-ils nostalgiques de l’ère de Jules Ferry ? Ils disent vouloir nous apprendre… Ils n’ont rien à nous apprendre. S’ils veulent s’immiscer dans nos affaires qu’ils restent chez eux, nous n’avons pas besoin de leur accompagnement et de leur aide. Si un membre de cette commission se trouve en Tunisie, qu’il quitte immédiatement ! Je saisis cette occasion pour rappeler qu’il n’est pas question de s’immiscer dans nos affaires internes comme le fait cette commission, dite commission de Venise. Elle doit s’occuper de ses gondoles et le peuple tunisien ne peut être dirigé par ceux qui dirigent les gondoles. Notre souveraineté n’est pas à négocier », a déclaré Kaïs Saïed.
ONU
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Volker Türk, a exprimé, mardi 14 février 2023, sa préoccupation face à l'aggravation de la répression contre les opposants politiques et la société civile en Tunisie, notamment à travers les mesures prises par les autorités qui « sapent l'indépendance du pouvoir judiciaire ».
« Nous sommes préoccupés par le fait que certaines personnes détenues, pour avoir critiqué les autorités, aient été jugées par des tribunaux militaires. Nous appelons les autorités à cesser immédiatement les pratiques consistant à traduire des civils devant des tribunaux militaires. Nous appelons les autorités tunisiennes à respecter les normes des procédures judiciaires et des procès équitables. Nous les appelons à libérer immédiatement toutes les personnes détenues arbitrairement, notamment celles qui sont détenues pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression ou d’opinion », a dit M. Türk et ce après une vague d’arrestations de hautes personnalités politiques tunisiennes.
Réponse du ministre des Affaires étrangères : les déclarations de certaines parties étrangères sur les récentes arrestations sont « hâtives », « impertinentes » et « inexactes » et portent atteinte à l'indépendance de la justice tunisienne.
Cour africaine des Droits de l’Homme
Le 22 septembre 2022, la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples appelle l’État tunisien à rétablir la démocratie constitutionnelle dans un délai de deux ans. La Cour ordonne à l’État d’abroger les décrets présidentiels n° 117 du 22 septembre 2021, et les décrets y visés n°69, 80, 109 du 26, 29 juillet et 24 août 2021 et les décrets n°137 et 138 du 11 octobre 2021.
La Cour réitère également que le fait de n’avoir pas mis en place la Cour constitutionnelle crée un vide juridique important et ordonne à l’État défendeur de mettre en place la Cour constitutionnelle comme organe judiciaire d’équilibre des institutions de l’État défendeur et la levée de tous les obstacles juridiques et politiques qui entravent cet objectif, dans un délai de deux ans.
Les clandestins de l’Afrique subsaharienne
Le 21 février 2023, Kaïs Saïed préside une réunion du conseil supérieur de la sécurité nationale consacrée à prendre des « mesures urgentes pour traiter le phénomène de l’afflux d’un grand nombre de migrants irréguliers subsahariens en Tunisie ».
Le président de la République souligne que cette situation est anormale, indiquant qu’il y a « un plan criminel préparé depuis le début de ce siècle pour métamorphoser la composition démographique de la Tunisie ».
Il ajoute que « certaines parties ont reçu de grandes sommes d’argent après 2011, pour l’établissement des immigrants irréguliers subsahariens en Tunisie, assurant que l'objectif non annoncé des vagues successives de la migration clandestine étant de considérer la Tunisie comme un État africain n’ayant aucune appartenance arabe et islamique ».
Dans la foulée, le ministère de l’Intérieur a rappelé aux citoyens qu’il est strictement interdit d’héberger ou de faire travailler des clandestins.
Après cette déclaration et de véritables rafles visant les Noirs en Tunisie (qu’ils soient clandestins ou pas), il y a eu une véritable polémique un peu partout en Afrique et en Tunisie. Il y a également des histoires désolantes de dizaines de personnes devenues SDF et sans emploi, du jour au lendemain.
Les conséquences ne se sont pas fait attendre. Le 25 février, l’Union africaine a officiellement appelé la Tunisie à s’abstenir de tout discours haineux à caractère raciste. Elle n’est pas la seule, plusieurs ONG tunisiennes et internationales ont fait des appels similaires. Certains pays ont organisé des charters pour rapatrier leurs compatriotes.
Autre conséquence, l’annulation ou le report d’événements panafricains qui devaient se dérouler en Tunisie, telle la conférence du réseau panafricain sur la lutte contre les flux financiers illicites.
En dépit de la très grosse polémique et du nombre de personnes et d’organisations scandalisées, les autorités tunisiennes ont joué le déni total. Face aux ambassadeurs africains, le ministre tunisien des Affaires étrangères a accusé des parties de surenchères.
Le 5 mars 2023, la présidence de la République a publié un communiqué pour tenter de réparer les dommages. La Tunisie rappelle son attachement à son appartenance africaine et le fait qu’elle a été la première à promulguer, en 2018, une loi visant à éliminer toutes les formes de discrimination raciale. Une série de mesures a également été annoncée comme l’extension de la période de séjour de trois à six mois ou la dispense du paiement des amendes pour dépassement de la durée de séjour autorisée.
Maroc
Le 26 août 2022, le président Kaïs Saïed reçoit à l’aéroport Tunis-Carthage le chef du Polisario Brahim Ghali, venu assister au sommet Japon-Afrique, Ticad 8.
Colère immédiate du Maroc qui rappelle son ambassadeur à Tunis et annule sa participation au sommet. Un incident diplomatique d’une ampleur jamais observée entre les deux pays.
Loin de calmer le jeu, la Tunisie rappelle à son tour son ambassadeur à Rabat.
S’ensuivent une véritable guerre de communiqués entre les deux pays, des articles virulents dans la presse marocaine et l’annulation pure et simple de la participation d’équipes sportives marocaines dans des manifestations organisées en Tunisie.
Syndicats internationaux
Entre Kaïs Saïed et la centrale syndicale UGTT, il y a un véritable orage en ce moment. Le président a décidé d’internationaliser cet orage en s’en prenant aux syndicalistes internationaux.
Le 18 février 2023, sur ordre du président de la République, les autorités tunisiennes ont sommé la secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, Esther Lynch, de quitter le territoire tunisien dans les 24 heures. La dame a participé, le matin même, à une manifestation organisée par l’UGTT et a tenu des déclarations déplaisantes pour le régime.
L’expulsion a provoqué un tollé à l’UGTT et dans certains médias tunisiens, mais aussi à l’international, jusqu’à la Confédération syndicale internationale.
« Cette expulsion est une ingérence flagrante dans les activités légitimes des syndicalistes qui exercent leurs droits à la liberté d'association en vertu du droit international. Cela nuira davantage à la réputation internationale du régime de Kaïs Saïed à un moment où le pays a besoin d'un soutien international en raison de l'échec de sa politique », a réagi la confédération internationale le 20 février.
Ne se laissant pas intimider, les autorités tunisiennes ont interdit le 2 mars 2023, l’entrée en Tunisie du syndicaliste espagnol Marco Perez Molina, chargé de la coopération avec l'Afrique et l'Asie au sein de la CEC UGT Espagne. Il était invité pour assister à la grosse manifestation organisée par l’UGTT le 4 mars 2023.
Ambassadeurs accrédités en Tunisie
Suite à une vague d’arrestations de personnalités politiques de haut rang, il s’est avéré qu’une partie de ces personnalités a eu des entretiens informels avec des ambassadeurs accrédités en Tunisie. Des entretiens tout à fait ordinaires qui entrent dans le travail classique, aussi bien de ces personnalités que des ambassadeurs.
Mais ce n’est pas ce que pensent les autorités tunisiennes. Le 28 février 2023, le ministère des Affaires étrangères publie un communiqué où il souligne « que s’il tient à faciliter le travail et les contacts des missions diplomatiques pour promouvoir les relations d'amitié et de coopération avec les pays frères et amis, il exige que « cela soit fait dans le respect des exigences de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, qui stipule clairement le devoir des diplomates de respecter les lois du pays auprès desquels ils sont accrédités et de ne pas s'immiscer dans ses affaires intérieures ».
En langage moins diplomatique, les ambassadeurs sont invités à ne plus avoir de contacts avec l’opposition, les ONG et les médias. A cette occasion, Ned Price, porte-parole du département d’Etat américain, a exprimé l'inquiétude des USA concernant des informations selon lesquelles des personnes en Tunisie ont été poursuivies pénalement pour avoir rencontré ou eu des échanges avec des membres de l'ambassade américaine.
Raouf Ben Hédi
Mais après tout il ne faut pas leur en vouloir quand on sait qu'il sagit d'une l'influence exogène visant la Tunisie, et qu'ils sont contraints d'appliquer les consignes à la lettre sans réfléchir et sans demander à d'autres pays d'accueillir c'est migrants, il n'y a que la Tunisie, donc, et étonnement, qui les intéresse à ce sujet.
Et linfluence c'est transmise jusqu'au football.
Pour vous dire comment ladite influence est imposée de force.
Ils deviennent de plus en plus antipathiques ces Arabes !
Comme on dit : Dèkhlou ikharrjik !
A aucun moment vous n'avez parlé du vrai sujet. Est ce que la Tunisie est plus raciste que ses voisins du sud et du nord? Est ce qu'elle renvoie les immigrés comme les autres le font en silence ?
Allez y sabotez les entreprises qui travaillent durement en Afrique et qui contribuent a vous payer vos salaires. Bientôt personne n'aura les moyens de faire de la pub
Le racisme est présent en Tunisie.
Les immigrés sans papiers sont aussi algériens marocain libyen Syrien etc
Mais seul les Africains noirs ont été montré du doigt. N'est ce pas du racisme
D'autre part les dizaines de milliers de Tunisiens qui ont traversés les frontières dans l'illégalité et vivre dans les pays occidentaux, les avez-vous oubliés.... Et beaucoup d'entre eux sont des criminels.
Pour vous c'est 7lel a3lina et 7ram a3lehom.
Le question n'est pas qui est le plus raciste. La question est: peut on accepter qu'un président puisse dessiner une cible involontairement ou volontairement sur les africains après ses propos et les maintenir sans s'excuser. Une sorte de carte blanche pour le bas de plafond qui l'écoute. Celui-ci se dit "mon président le dit, alors il a sûrement raison".
Posez vous les bonnes questions s'il vous reste des neurones!
Et quand les gens découvrent l'ampleur alors ils prennent réellement conscience de l'inaptitude au sommet et sont souvent surpris par ce qui a été dit. Je l'ai vu et entendu à plusieurs reprises. Ils sont totalement déconnecté de la réalité.
Le problème sont les réseaux sociaux.
On connaît la manipulation et la désinformation de ces réseaux qu'un journaliste de France info a publié et qui a touché un journaliste d'origine marocaine qui diffusait de la désinformation sur BFMTV.
Le reportage est édifiant.
Les réseaux sociaux sont la seule alternative que les Tunisiens connaissent.
Par conséquent les rumeurs les ouï-dire les mensonges et les complotistes pullulent et embrigades des centaines de gens qui ont peu de jugeote.
Lutter contre les réseaux sociaux et ramener les gens à la réalité est le seul moyen de leur faire ouvrir les yeux.
Ils cherchent la moindre occasion pour ternir l'image la Tunisie ces salauds.
Encore la France !!! Toujours la France !!!!
Bande gueux Tunisiens, ça vous fait tellement plaisir d'accuser la France !!!!
SALES RACISTES.
Un alien soutenu par des cretins.
Ce n'est pas ainsi que la migration clandestine sera contrôlée.
E5 puis pourquoi seulement la Tunisie qui doit tolérer l'immigration clandestine, alors que ce pays n'a pas les moyens..
Ce qui veut dire que les détracteurs sans scrupules ne savent que chercher et improviser la petite bête.
Une leçon de racisme pour la cause politique des avides du pouvoir, qui utilisent le sport et les jeunes pour leur cause d'arnaque et vouloir devenir milliardaire comme les escrocs nahdha.
Que d'argent dilapidé par ghanouchi et ses acolytes !
2023 : Il n'y a plus de partis politiques, que des va-t-en-guerre contre tout ce qui bouge : Juristes, députés, hommes d´affaires, syndicalistes, noirs tunisiens ..Subsahariens..
La leçon à tirer est que le tunisien a des difficultés d'apprentissage voire "handicapé".
-Ils ont votés pour Ennahdha en 2011, on les a prévenu avant, ils ont fait la sourde oreille : résultat : 10 ans de CATASTROPHES
-Ils ont voté en masse pour Kaies Saied en 2019, on les a prévenu avant : résultat : 4 ans de catastrophes.....le CAUCHEMARD continu.
Et bien sache ya BN qu'il n'y a que LUI qui dit la "vérité" à nous, les bgars et que tous les autres ce sont des menteurs. Je veux dire toute la planète terre (sauf nos copains dictateurs qui sont en russie, chine et qatar).
Sinon, ce sont des complots...
Dans la rue ou à la Présidence, c'est toujours la même chanson des abrutis !.....
serait-il le seul comploteur ?
Comme un frère et comme un père
pour votre intelligence et pour votre courage,
vous nous avez libérés des profiteurs et des corrompus,
que Dieu vous protège Mr. Kais Said et protège notre Tunisie
Oui je soutiens la politique internationale de Mr. Kais Said, Oui la Tunisie doit dire haut et fort que nos frontières ne sont pas ouvertes pour la migration clandestine. Il faut que ceux qui voudraient venir clandestinement en Tunisie apprennent d'avance qu'ils ne sont pas les bienvenus.
Et plus nos journaux et la presse internationale font trop de bruit concernant la migration clandestine vers la Tunisie, plus c'est mieux pour notre pays. Ainsi les migrants clandestins seront mieux averti
Je vous aime Mr. Kais Said,
Comme un frère et comme un père
pour votre intelligence et pour votre courage,
vous nous avez libérés des profiteurs et des corrompus,
que Dieu vous protège Mr. Kais Said et protège notre Tunisie et ses frontières
Reprenez vos médicaments !
Vous verrez, dans quelques jours ça ira mieux.
(adieu le délire)
Merci....
T'es amoureuse? Encore!! Ma ch3eftech?
Quelqu'un de cultivé n'aurait jamais adhéré a la théorie de remplacement après la lecture d'un rapport envoyé par un groupuscule, le parti nationaliste, un néo-nazi et fasciste.
Ceci indique que les décideurs vivent dans un monde isole et leurs sources d'informations sont les pages Facebook ou des livres anciens publiés il y a plus de 1060 années.
Quelqu'un de cultivé et bien informé sur l'économie aurait apprécier les rapports de Fitch, S&P et Moody's et compris qu'un pays ne peut pas vivre au dessus de ces moyens pour toujours.
On ne peut pas exiger que le reste du monde paye pour notre nourriture. La charité n'est pas une obligation.
Quelqu'un de cultivé aurait mesure les retombées de ses déclarations avant de ternir l'image. Bourguiba et ses successeurs ont pris de décennies pour construire une bonne réputation pour le pays, une réputation ruinée en quelques heures par des déclarations racistes et ignorantes.
Au lieu de retirer cette déclaration et s'excuser, les décideurs persistent et montrent encore leur ignorance en justifiant tous ça par la théorie du complot.
BULLETIN DE VOTE
Ecrit par A4 - Tunis, le 21 Septembre 2019 (entre les deux tours des présidentielles)
Mon bulletin ne veut plus se jeter à l'eau
J'ai beau lui acheter palmes et beaux maillots
Il ne veut plus grimper, passer par la fente
Pour plonger dans des eaux sales et gluantes
Il a promis et juré de ne plus le faire
De ne plus se faire avoir de cette manière
Par ces bandes de truands et politicards
Qui ont transformé des espoirs en désespoir
Il est très têtu et les choses sont ainsi faites
Il ne veut plus jouer au dindon de la fête
A celui qu'on jette soudain dans des eaux troubles
Pour s'amuser à parier à quitte ou double
Il ne veut plus de cette classe d'inclassables
De tocards véreux, corrompus et minables
Il ne veut plus se retrouver dans une boîte
Pataugeant malheureux dans une chaleur moite
Il me l'a dit ce matin sans mâcher ses mots
Sans tergiverser et tourner autour du pot:
"Je ne peux choisir dans ce royaume de lépreux
Entre programmes misérables et plans foireux"
"Peste ou choléra, choléra ou peste
C'est hélas un type de jeu que je déteste
Choléra ou peste, peste ou choléra
C'est du pareil au même, et qui vivra verra !"
Et nous sommes en train de voir où peut mener la connerie des malades mentaux !!!
Est-ce qu'il y a encore des gens ayant un minimum de bon sens qui ne voient pas que le locataire de Carthage est en train de détruire la Tunisie.
Le rétropédalage du palais de Carthage, hier soir, au sujet de Subsahariens ne change pas grand chose à l'image ternie de la Tunisie par les propos xénophobes du président au sujet d'un prétendu complot visant à modifier la structure démographique de la société tunisienne.
Voici quelques titres dans la presse allemande
- Crainte d'arrestation arbitraire en Tunisie
- Tunisie : La police ne lève pas le petit doigt
- Incitation contre les migrants d'Afrique sub-saharienne en Tunisie
..
https://www.dw.com/de/tunesien-hetze-against-migrants-from-sub-saharan-africa/a-64853920
Le mal est fait.
Au même moment, on quémande de l'aide financière aux étrangers. Sur le plan intérieur, à part le verbiage inutile à destination des mangeurs de foins, on voit même pas les prémisses d'une quelconque réforme à part des mesures d'austérité économique et une dérive autoritaire sur le plan politique.
Ce président a raison contre tous, c'est son message salvateur pour toute l'humanité.
Il reconnaît quand même que la dernière décennie n'était pas aussi noire que ça, car il se justifie en prenant appui sur la loi contre le racisme votée en 2018.
Comme souvent avec les médiocres c'est qu'ils sont convaincus de leur vérité, force est de constater que notre alien est extrêmement convaincu de sa vérité.

