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Parfums et nourriture animalière : Saïed de nouveau à côté de la plaque !
28/09/2022 | 14:51
6 min
Parfums et nourriture animalière : Saïed de nouveau à côté de la plaque !


Encore une fois, le chef de l’Etat est à côté de la plaque, c’est à se demander que font ses conseillers. En effet, pour lui l’importation de produits de luxe est derrière le déséquilibre de la balance commerciale avec un certain nombre de pays, ce qui est de nature à nuire aux finances publiques. Dans sa ligne de mire la nourriture des animaux domestiques ou les produits de beauté des plus grandes maisons cosmétiques. Or, cela n’est pas vrai. Pire, le secteur du luxe est pourvoyeur d’emplois et de recettes pour l’Etat. Explications.

 

Le déficit de la balance commerciale s’est aggravé de 61,25% pour les huit premiers mois de 2022. Il s’est établi à -16.899 millions de dinars (MD) fin août 2022 contre -10.480 MD une année auparavant, en se référant aux chiffres publiés par l'Institut national de la statistique (INS).

Selon la même source, la part du lion dans ce déficit revient au déséquilibre entre importation et exportation de la matière première et semi-produits. Il représente 38,95% du déficit global. Ensuite, nous avons le déficit énergétique qui s’accapare 35,71% du déficit total puis le déficit alimentaire qui représente 12,74% du déficit total. Ces trois rubriques cumulent à elles seules 87,74% du déficit global.

Ainsi, il s’avère que l’impact de l’importation des produits de luxe n’est pas autant significatif que le prétend le chef de l’Etat ou qu’avancent les membres du Harak du 25 juillet, en énonçant des chiffres qui paraissent importants mais sont négligeables en comparaison avec le déficit global et le budget de l’Etat.

 

 

 

 

Il faut savoir que l’intérêt économique prime parfois sur certains autres objectifs. Il faut être conscient que le secteur du luxe est un pourvoyeur d’emplois et de recettes pour l’Etat. A titre d’exemple, le secteur de la vente des cosmétiques et des parfums visé par le chef de l’Etat emploie des jeunes et des femmes, qui sont bien rémunérés par rapport à d’autres secteurs. Idem pour les animaleries. Mieux, avec les produits de luxe l’Etat renfloue ses caisses, les taxations allant jusqu’à 320% pour certains produits.

Ça permet aussi de garantir l’équité sociale chère au cœur du chef de l’Etat. Ainsi, plus la gamme du produit augmente, plus il est taxé.

A titre d’exemple, le kilo de pâtes bénéficie de la compensation, donc l’Etat paye pour fournir ce bien aux Tunisiens. Or, un kilo de pâtes importées ne bénéficie pas de la compensation, bien au contraire ça permet à l’Etat d’engranger des recettes supplémentaires et de combler une partie de la compensation. Cela est valable pour tous les produits de luxe importés ou pas, l’Etat est gagnant à 100%.

D’ailleurs, c’est ce que fait l’Etat lui-même. Par exemple et en ayant le monopole du sucre, l’Office du commerce le vend au citoyen avec une compensation et aux industriels avec une marge bénéficiaire ce qui permet de réduire, théoriquement, le déficit de l’Office.

 

Il y a également une partie invisible dans l’iceberg. Le secteur englobe des sociétés d’importation, des transitaires, des transporteurs, des petits commerces éparpillés sur le territoire et même des ménagères qui vendent certains produits cosmétiques (vente sur catalogue opérée par plusieurs marques) pour arrondir leurs fins de mois. D’autres secteurs seront touchés par ricochet notamment le secteur bancaire et celui des assurances.

 

Supposons que le gouvernement interdit ou réduit significativement l’importation des produits de luxe, que va-t-il se produire ? Cela bénéficiera tout simplement au marché parallèle. C’est systématique, à chaque fois que l’Etat a fait pression sur le secteur officiel, le secteur informel en a bénéficié et s’est rempli ses poches. Pire, l’Etat sera privé des recettes qu’il engrangeait alors qu’il en a besoin en ces temps de crise. Bien sûr, des sociétés fermeront leur porte et des employés seront mis au chômage.

 

Alors pourquoi ces pénuries et le manque d’approvisionnement à répétition ? Tout simplement parce que l’Etat manque de moyens et que les fournisseurs étrangers n’ont plus confiance en la Tunisie et exigent un paiement immédiat. Rappelons que la Loi de finances 2022 a était bâtie sur l’hypothèse de la conclusion d’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) avant la fin du premier trimestre. Et donc, l’Etat a besoin de ces fonds pour clôturer le budget 2022.

Ainsi et à cause des retards des paiements à ses fournisseurs tunisiens et étrangers, la Tunisie n’est plus solvable. Désormais, les fournisseurs demandent à être payés avant de livrer la marchandise pour garantir leur paiement. En effet, plusieurs entreprises et organisations publiques ayant le monopole d’importation sont dans le viseur. C’est le cas de la Stir, qui a le monopole de l’importation du carburant, de l’Office du commerce de Tunisie (OCT) qui a le monopole de l’importation des produits de bases (sucre, café, thé, …), l'Office national de l'huile, qui a le monopole de l’importation de l’huile, l’Office des Céréales qui a le monopole d’importation des céréales, la Pharmacie centrale, qui a le monopole d’importation des médicaments, … . Désormais, leurs fournisseurs exigent que toute livraison se fasse en cash.

A maintes reprises, le gouvernement a dû recourir au stock de sécurité pour le carburant, le lait, etc.

Côté fournisseurs tunisiens, plusieurs secteurs sont touchés de plein fouet par le manque d’approvisionnement (les industriels de l’huile, les industries de boissons gazeuses, les industries de biscuits, …) et d’autres sont les victimes des impayés de l’Etat ou de la non-augmentation des marges bénéficiaires comme les professionnels du lait, les boulangers, les propriétaires de stations-service, etc.

 

Concrètement, arrêter l’importation des parfums et des produits animaliers ou carrément les produits de luxe ne résoud rien. La Tunisie souffre de problèmes structurels. Au contraire, son seul soutien aujourd’hui est le secteur privé, qui tente tant bien que mal de pousser la locomotive de l’économie, malgré toutes les entraves de l’Etat. S’attaquer à lui, c’est mettre à genoux le pays.

Pour relancer la machine économique et avec le poids du secteur public et ses lacunes, le gouvernement doit lever les entraves au secteur privé pour qu’il puisse créer de la richesse et de l’emploi. Cela dit, tôt ou tard il devra s’attaquer aux vrais problèmes du pays : la restructuration des entreprises publiques, la baisse de la masse salariale et œuvrer pour une meilleure gouvernance de la compensation.

 

Le pays est dos au mur et doit engager les réformes qui s’imposent pour sauver le pays. Ce n’est plus un choix mais un impératif, non pas dicté par le FMI ou une autre instance ou pays, mais uniquement par le bon sens. La Tunisie doit maîtriser ses dépenses et les orienter à l’amélioration des conditions de vie (infrastructure, éducation, santé, etc.) et ne plus se contenter de verser les salaires et combler le déficit des entreprises publiques déficitaires. Plus que jamais, le pays a besoin d’entamer des réformes structurelles et de mettre en place un plan stratégique, permettant le changement du modèle économique. Ce qui permettra de drainer les financements nécessaires à ce changement de cap, pour une Tunisie meilleure.

 

Imen NOUIRA

 
28/09/2022 | 14:51
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Commentaires
VIO
@Jmal : vous dites vrai mais..
a posté le 03-10-2022 à 15:39
Ces objectifs ne peuvent être atteints que si TOUS les douaniers sont licenciés par décret et renvoyés chez eux pour être remplacés par de nouveaux diplômés bien formés et avides de travail.
Les permis d'importation/exportation seront retirés et devront être demandés et approuvés à nouveau pour chaque projet d'importation/exportation.

Et nous ne devons pas oublier de licencier les gratte-papiers du ministère du Commerce chargés des autorisations.
Jmal
Reforme
a posté le à 18:26
On est d'accord que notre payes a besoin de pleins de réformes sur tout les plans...
Jmal
Priorité à?
a posté le 03-10-2022 à 14:30
Est il plus facile de faire des économies de devises sur les produits de luxe ou sur les produits alimentaires?
Dans ce contexte la priorité est à économiser la devise pour importer les produits qui peuvent stimuler l'économie du pays et créer de la richesse tunisienne où 'importer la richesse'?'?
Loc
Rien de nouveau à...
a posté le 02-10-2022 à 17:55
Encore une fois B.N nous met la même photo du président pour faire passer sans doute un message subliminal !
Abidi
Expert
a posté le 02-10-2022 à 13:36
Vous qui êtes experte en tout et d'ailleurs c'est devenu la spécialité des tunisiens, pourquoi ne vous présentez pas au chef de l'état pour l'aider et l'éclairer avec votre grande expérience et vos connaissances sans fin
Djodjo
@abidi
a posté le à 14:11
On aimerait bien, mais comment faites-vous pour faire comprendre l'évidence à un autiste ?
Morjane
A côté et en marche arrière
a posté le 01-10-2022 à 13:58
Il est à côté de la plaque pour tout, dépassé, vieux jeu et incapable d'analyser des statistiques. Mais son équipe de" compétents " dans son entourage à qui servent-ils. A ce point il ne fait qu'à sa tête ? Il gère un pays comme s'il était à la cafétéria de la faculté. Mais qui l'a élu ? Qui nous a mis un Said et ses nombreux défauts en face d'un mafioso cupide pour nous donner ce choix? Qui a fait des campagnes de dénigrement de bas niveau pour nous laisser ces deux candidats au second tour et une abstention élevé au premier tour. C'est ceux-là les responsables
aghir
''
a posté le 30-09-2022 à 07:36
Excellente analyse et description de la situation. Il serait bon de la faire remonter en haut lieu...
richard dian
économisons les scandaleux cosmétiques
a posté le 30-09-2022 à 04:15
Ce qui est sûr, c'est que notre président ne nous coûte pas cher en dentifrice
nz
bien dit
a posté le à 15:01
bravo bien dit
Djodjo
Un ane ne sera jamais un cheval de course
a posté le 30-09-2022 à 01:19
Bientôt faudra plus donner de nourriture à nos anciens, c'est du gâchis, il vont bientôt nous quitter et on ferait mieux de garder les calories en questions pour les vivants, franchement, arriver à ce stade c'est une horreur, v'la où nous a mener notre Kais le simplet et apparemment vous en voulez encore de la médiocrité, soyez patient, chaque semaine son lot d'âneries.

Aux moutons cretins soumis, tout ça est de votre faute, c'est grâce à vous que la médiocrité prospèrent ds ce pays. Avant nahda était honnête parce que religieux et aujourd'hui Kais honnête parce-que tout court.

Bientôt vous n'aurez que du foin à donner à vos enfants, mais ouf, hamdoullilah, l'essentiel c'est que notre rais soit un honnête homme lol. Quand est-ce que vous allez comprendre que le critère numéro 1 d'un homme d'état c'est la compétence ?

Vous méritez le pays que vous avez choisi.
sami
pas à coté de la plaque
a posté le 29-09-2022 à 18:23
indépendamment des chiffres avancés et de la contribution de ces importations à la création de postes d'emploi, il faut raisonner en terme de bon sens .comment un pays à court d'argent pour ne pas dire pauvre en devises se permet-il de dilapider son peu de réserve pour financer des futilités ? il s'agit d'un état d'esprit .le jour où on daigne faire profil bas et vivre selon nos capacité loin e toute frime ,ce jour là ça ira mieux
Aghir
!!!
a posté le à 07:32
Et vous ferez quoi des chomeurs engendrés par l'arrêt de l'approvisionnement de ce secteur...?
Jmal
Richesse emploi
a posté le à 14:35
La création de valeur crée l'emploi.
L'import de produit de luxe crée de la valeur?
Ce ne sont que des emplois sans valeur ajouté significative en global pour l'économie tunisienne. Aujourd'hui ils ont un emploi et pas demain.
hr
importation produits de luxe
a posté le 29-09-2022 à 11:30
Mais qui a de nos jours pour s'acheter autant de produits de luxes. Ce qui ont de l'argent, ils les ramènent dans leur valises tout simplement. Va arrêter le marché en parallèle, les gros bandits, les voitures de luxes mais votre idée est à coté de la plaque.
fares
C'est l'affaire du gouvernement et non de KS
a posté le 29-09-2022 à 11:19
L'analyse de la balance des paiements et le recours aux solutions visant à réduire le déficit commercial est l'affaire du gouvernement et de ses conseillers, ce n'est pas l'affaire du Président, si non à quoi sert ce gouvernement s'il n'a pas une stratégie claire à moyen et long terme. La Première Ministre doit sortir de son coquillage et expliquer aux citoyens sa vision pour une meilleure croissance. Cette situation me rappelle celle des années 80-90 relative à la dévaluation du dinars de 40%: les licences d'importations ont été reconduites (tte importation est soumise à un accord préalable, donc à la licence d'importation) tous les secteurs ont été réformés à l'exception des industries mécaniques, électriques et électroniques dont les importations n'ont pas été touchées, les autres ont été soumis à des accords préalables. Le gaspillage et les mauvaises gestions des affaires publiques et privées doivent être revues et ajustées en fonction de la situation économique du pays. J'ai l'impression que les membres du gouvernement sont incompétents et n'ont pas d'expérience pour mieux gérer malgré leur volonté, leurs efforts et leur engagement. Ils ne peuvent plus donner ce qu'ils ne peuvent pas donner. L'expérience du terrain et la prise de décision à temps sont la clé de la réussite. Pourquoi ne pas faire appel aux anciens ministres de Ben Ali et de Bourguiba, rien que pour prendre des avis et accompagner les nouveaux ministres, je citerai l'exemple de Jouini, Afif Chelbi, l'ancien ministre de l'intérieur, l'ancien ministre du commerce, ...Des compétences de renommé international tunisiens n'ont pas été associés aux décisions du gouvernement, monsieur le Président et Mme Boudin faites appel à eux pour vous aider rien que par leur conseil, la Tunisie gagnera en montée de croissance. Je suis certain que Mme Moussi fera l'appel si elle était à la tête du gouvernement car elle a vécu cette situation et elle connait mieux les compétences tunisiennes.
Mansour Lahyani
Réponse à Farès
a posté le à 15:07
Faut-il encore l'expliquer ? C'est l'affaire du gouvernement et non de KS Il n'y a pas de gouvernement qui tienne : le gouvernement dans toutes splendeur, c'est KS, dans toute sa splendeur, s'entend !!
JeNeVeuxPlusPayerPourToutCa
Accord de libre échange, libre quoi?
a posté le 29-09-2022 à 09:45
Il faudrait réexpliquer à tous ces prix Nobel qui nous gouvernent ce qu'est un accord de libre échange, comme celui en cours depuis près de 30 ans avec l'Union Européenne, d'où proviennent la grande majorité de nos importations de produits cosmétiques et de nourriture animalière.
Rompre cet accord, c'est tuer toute notre industrie exportatrice vers l'UE.
Je ne veux plus payer pour tous ces bras cassés.
Djodjo
Puisque l'on vous dit que c'est la faute des spéculateurs
a posté le 28-09-2022 à 22:50
Hé bé, Quand on arrive au stade où il faut réduire la consommation de maquillages ou d'aliments pour animaux pour nourrir un pays, c'est que l'on est tomber bien bas.

Bientôt un décret de la présidence pour aller aux toilettes 1 fois par semaine pour économiser l'eau, le reste du temps va falloir se retenir pour le bien du pays. On saura à ce moment là qui est patriote et qui ne l'est pas.
adel
Faux !
a posté le 28-09-2022 à 22:29
L'importation de la nourriture animalière est essentielle pour le pays
En effet, la nourriture des animaux domestiques est notre seule porte de salut dans un pays où le sucre, la farine, le lait et bien d'autres denrées de base souffrent de pénuries récurrentes.
Au moins on pourra manger de la nourriture de chien et de chats quand ces denrées ne sont plus disponibles.
Je suis sûr que notre Président comprendra cette logique et ne nous abandonnera pas à une famine atroce.
Jojo
Déjà que...
a posté le 28-09-2022 à 21:32
La majorité des tunisiens sentent la mauvaise foi quand ils parlent, maintenant avec l'arrêt ou la limitation d'importation des parfums ils sentiront mauvais tout court.
Sixtus
Oui absolument, lais
a posté le 28-09-2022 à 20:36
Mais il faudra améliorer la qualité des produits tunisiens et également que la Tunisie produise ce qu'on pouvait acheter seulement grâce aux importations et qui fait défaut.
Fares
Yar7am weldik
a posté le 28-09-2022 à 20:22
Une description objective de la situation économique, statistiques à l'appui. Ca nous change des interprétations populistes de bas étage et des chiffres que Chaftar nous sort "straight out of his arse".

Aussi ces chiffres sont de meilleurs indicateurs des "performances" de Kaisollah que les sondages de Zargouni et confrères.

Ce que je retiens de ces chiffres c'est que la situation économique s'est dégradée beaucoup plus rapidement en 2022 que en 2021 ou en 2020. La courbe du développement est décroissante avec un point d'inflexion qui se situe au mois d'août 2021.

Je doute fort que Kaisollah est au courant de ces chiffres. Faite passer svp.
SAEL
Réponse
a posté le 28-09-2022 à 18:07
Merci pour cet article. Plus intelligent, réfléchi et factuel que celui d'une autre journaliste de BN, et du commentaires de son simp (sauf si c'est elle même mais caché derrière un profil). Ca n'empêche, que même si l'état ainsi que les entreprises gagnent en important des produits cosmétiques de luxe et animaliers, ils ne sont pas des besoins primaires. Certains aliments pour animaux sont peut être couteux par rapport à leur équivalent locaux, mais ils ne sont pas des produits de luxes. Il est généralement assez simple de remplacer la nourriture pour animaux avec des produits locaux (fait maison ou pas), quoi que, j'imagine que certaines espèces d'animaux requiert des aliments qu'on ne trouve pas forcément en Tunisie, ou a des prix abordable. Les aliments prescrits par les vétérinaires n'ont généralement pas d'équivalent en Tunisie, et pourtant, ils sont bien plus coûteux que nos produits locaux.
Mansour Lahyani
Mais c'est quoi, cette photo de Saied le poing menaçant?
a posté le 28-09-2022 à 16:11
Saied n'a jamais été aussi expressif : le voici qui pose devant le photographe le poing droit fermé, en guise de menace, forcément inattendue, et un tantinet incongrue !
Ou bien est-ce un timide aperçu de ce qui nous attend bientôt ?
DHEJ
Bientôt...
a posté le 28-09-2022 à 16:10
Les lunettes solaires...
DIEHK : Qui est aveugle ?
Vous avez dit : you said: Glasses for the blind!
a posté le à 10:10
you said: Glasses for the blind!
So! No comments..
J'ai tout compris surtout des "Lunettes Ray Ban pour aveugles"....
Sami Benyoussef
1 Million d'Euro pour 30000 foyers
a posté le 28-09-2022 à 16:08
Avec 1 Million d'Euro seulement, nous pouvons alimenter 30000 foyers d'électricité 100% GREEN gratuitement (zone verte; made in Germany)
Mansour Lahyani
Non : il faut lui rendre cette justice !
a posté le 28-09-2022 à 15:37
Il ne peut pas être toujours à côté de la plaque ! Et, effectivement, cette importation massive de produits de beauté et d'aliments pour animaux domestiques est révoltante dans une économie qui a le coueau sur la gorge... Mais il faut se rendre à l'évidence, le gouvernement n'y peut rien, pas plus que le président, même s'il détient tous les pouvoirs : tous les pouvoirs sauf celui de combattre al toute puissance de l'OMC, et il n'est pas question de se retirer de cette organisation, sauf à remettre en question toute l'économie de la Tunisie, outre celle de nombre de ses partenaires ! C'est un peu comme si Jari s'obstinait à ignorer les remontrances de la FIFA: le championnat de foot serait bloqué, avec toutes les répercussions imaginables, au bout desquelles le populo des virages se déferlerait dans les rues... Jari serait immédiatement contraint à ravaler sa décision, si le président lui laissait encore une chance pour se racheter !
Rationnel
La Tunisie doit réduire ses importations, ce n'est pas un choix
a posté le 28-09-2022 à 15:36
La Tunisie doit réduire les importations, pour éviter la famine, elle n'a pas d'autres choix. L'année 2023 risque d'être plus difficile que 2022, les prix de l'alimentation seront plus élevés vu que l'Europe a du fermer la majorité des usines d'engrais puisque les prix d'énergies sont très élevés. Sans engrais le rendement agricole diminue de 30 a 50%.
Trois rubriques représente 88% du déficit.
- matière première et semi-produits: 39%
- énergie: 36%
- produit alimentaire 13%
Pour réduire les importation de gaz naturel et de pétrole on doit accélérer les projets d'énergie renouvelable. C'est la seule option pour la Tunisie.