Que les aficionados de Kaïs Saïed continuent à soutenir mordicus leur président, les faits sont têtus, son gouvernement n’est même pas capable de boucler un dossier de 1,9 milliard de dollars au FMI. Un échec honteux dont l’explication tient en un mot : amateurisme.
Décembre 2021, noir sur blanc dans la Loi de finances 2022, la Tunisie a besoin d’obtenir un financement du Fonds monétaire international (FMI) pour boucler son budget. Ce crédit devait être versé, au plus tard, à la fin du premier trimestre 2022.
Un an après, le prêt en question n’est toujours pas versé. Pire, l’examen du dossier est reporté sine die, probablement en 2023.
C’est ce que les médias tunisiens ont appris mercredi 14 décembre en fin de journée en examinant l’agenda du FMI.
Évidemment, le gouvernement tunisien a fait l’autruche et n’a rien dit pour expliquer la débâcle. Affront serait plus juste.
La Tunisie comptait beaucoup sur ce prêt, si l’on se tient aux différentes déclarations de Sihem Nemsia, ministre des Finances, Samir Saïed, ministre de l’Économie et Marouane Abassi, gouverneur de la Banque centrale. Une fois l’accord du FMI obtenu, le pays aurait pu sortir sur le marché international pour obtenir d’autres prêts que ce soit auprès de pays ou d’organismes internationaux. « L’accord avec le FMI ouvrira les portes de financements étrangers », disait confiante le 16 octobre dernier, Mme Nemsia.
Ce jour-là, la ministre était toute fière du communiqué, publié la veille par le FMI, attestant d’un accord avec les autorités tunisiennes pour soutenir les politiques économiques de la Tunisie au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC) avec environ 1,9 milliard de dollars sur 48 mois.
La ministre présentait la chose comme un succès et, bien sûr, les nombreux gogos ont pris ses déclarations pour de l’argent comptant. Comme d’habitude.
Les propos de la ministre n’étaient pas un tissu de mensonges, mais presque. Elle a omis plusieurs détails.
Concernant le montant, tout d’abord, les 1,9 milliard étaient en deçà des prévisions de départ. Dans une déclaration donnée le 18 septembre à Reuters, Marouane Abassi a affirmé que le FMI allait accorder entre deux et quatre milliards de dollars. Le montant approuvé le 15 octobre était donc inférieur à la projection basse du gouverneur.
Concernant le timing, la Loi de finances tablait sur ce prêt depuis le premier trimestre 2022.
Mais il reste un détail important omis par Mme Nemsia, car l’accord annoncé le 15 octobre n’était pas définitif. Il fallait que le gouvernement présente d’abord une Loi de finances 2023 claire et entame ouvertement les réformes avant que le FMI n’accorde son feu vert définitif.
Il fallait donc un véritable business plan, un calendrier précis, des réformes à entreprendre et un accord ferme des partenaires sociaux.
Malgré un retard de plus de neuf mois, le gouvernement Bouden n’a pas réussi à boucler son dossier et à répondre aux exigences du FMI. Et c’est pourquoi l’examen du dossier a été reporté à une date ultérieure ce 14 décembre.
En un mot, la Tunisie n’a pas fini ses devoirs à temps.
Pour pouvoir répondre aux exigences du FMI, le gouvernement Bouden aurait dû présenter son business plan à l’ensemble des Tunisiens. Cela n’a pas été fait, le gouvernement travaille tout seul dans son coin, sans rendre compte à personne, comme si la Tunisie était une ferme, propriété de Kaïs Saïed.
Le gouvernement devait obtenir ensuite l’accord des partenaires sociaux. Ce qui n’a pas été réalisé. La semaine dernière, Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, affirmait publiquement ne rien savoir des réformes proposées au FMI.
Enfin, le gouvernement devait publier son projet de Loi de finances pour qu’il soit débattu publiquement et qui devait détailler comment le gouvernement entend rembourser ses crédits et financer ses réformes. Chose qui n’a pas été faite à ce jour, jeudi 15 décembre 2022, alors que le gouvernement avait évoqué fin novembre comme date de publication.
D’habitude, aussi bien avant qu’après la révolution, le projet de Loi de finances est débattu publiquement dès le mois d’octobre, voire de septembre. Ses textes sont élaborés avec la participation de l’ensemble des partenaires économiques (Ordre des experts comptables, UGTT, Utica, Utap, Ordre des avocats, Ordre des ingénieurs…).
Le gouvernement Bouden travaille tout seul sans consulter personne, méprise (et menace) opposition et médias et n’arrive même pas à être prêt dans les temps.
Ce despotisme ne passe pas, en dépit des intimidations judiciaires lancées par le gouvernement et le président à l’encontre de leurs opposants.
Le PDL de Abir Moussi a envoyé en date du 24 octobre un courrier au FMI pour l’appeler à publier le document de l’accord objet des négociations avec les autorités tunisiennes ainsi que le document des engagements présentés par le gouvernement en vue de contracter le crédit.
Afek, via son président Fadhel Abdelkefi, a ouvertement critiqué le mutisme du gouvernement rappelant que celui-ci a dépassé très largement ses prévisions de déficit. Il propose des solutions alternatives au passage.
Du côté des médias, les critiques n’ont pas manqué en dépit des intimidations judiciaires du gouvernement. Le 14 novembre, Business News titrait que la Tunisie n’allait pas respecter ses engagements envers le FMI et expliquait pourquoi. Notre journal n’était pas le seul à lancer cet avertissement pour pousser le gouvernement à rendre des comptes au peuple. À l’exception des médias publics, devenus de véritables outils de propagande, l’écrasante majorité des médias privés ont épinglé le gouvernement qui négocie tout seul avec le FMI sans rien dire au peuple.
La semaine dernière, avocats et experts comptables criaient au scandale par rapport aux rumeurs entourant un projet de Loi de finances dont personne n’a réellement connaissance.
Noureddine Taboubi avertissait la semaine dernière que ce mutisme allait avoir des répercussions dangereuses.
Pour boucler le tout, les Tunisiens ont appris cette semaine que la Tunisie avait obtenu un don et contracté un prêt auprès de l’Algérie, sans indication du montant ni des modalités.
En clair, le contribuable va devoir rembourser un crédit dont il ne sait rien !
Le gouvernement Bouden a pris l’habitude de mépriser les Tunisiens et de piétiner les lois. Il pensait pouvoir faire pareil avec le FMI. Que nenni ! À Washington, on ne joue pas avec les règles et les dates.
Le montant demandé par la Tunisie ne représente même pas les revenus d’une journée d’une entreprise américaine inscrite au Dow Jones ou au Nasdaq. Et pourtant, même s’il s’agit d’un petit montant, le FMI ne l’accordera pas à quelqu’un qui fait preuve d’amateurisme et de manque de sérieux, quand bien même ce quelqu’un soit un pays.
Kaïs Saïed a beau moquer les instances internationales en les qualifiant d’Ommek Sannefa, il a beau évoquer de nouvelles méthodes de gouvernances, il a beau parler de souveraineté, le fait est qu’il n’a même pas réussi à obtenir un tout petit crédit de 1,9 milliard de dollars.
Nizar Bahloul
en revanche, si on utilise le mot JUIF, çà ne passera pas.
la JUIVERIE a tué la liberté d'expression en France, avec des loies liberticides comme Loi Gayssot.
faut-il encore rappeler au modérateur, que ces lois liberticides imposées par la JUIVERIE à la France , ne s'appliquent pas en TN.
naturellement, mon post ne passera pas.
C'est tout-à-fait différent voire à l'opposé de ce que l'on peut penser.
C'est des dupeurs et des arnaqueurs, une secte en somme qui nontbaucun rapport avec les rites et comportements des vrais musulmans.
Ces loin très loin comme les distances des galaxies.
Des " sourraks" ; version voleurs.
Ce n'est pas ça l'islam ". Erreur.
il faut les appeler nahdha, nahdhawi , du nom de leur parti.
Ils sont comme les autres, endoctrinés à base de 72 vierges et de la terre qui est plate.
D'ailleurs, tant mieux que les tunisiens soit un peu moins con que leurs voisins et peux plus que les iraniens.
Ce n'est pas en modifiant le nom du problème que tu modifies le problème.
@Fares:
je réponds seulement à votre assertion suivante par manque de temps, vous écrivez: "Sans des exemples d'implémentation, vos idées restent fantasmagoriques"
-->
Oui, je vous donne raison. Par contre Mr. Kais Said nous donne des exemples d'implémentations agiles. En effet ses approches socio-économiques /-politiques sont basées sur une réponse flexible et rapide au changement --> de ce fait elles sont agiles.
Tous les spécialistes des sciences économiques/politiques en Tunisie et même ailleurs prévoyaient la fin du règne de Mr. Kais Said et le collapse de la Tunisie socio-économique depuis plus de deux ans --> car ils voyaient trop loin (le long terme), alors que Mr. Kais Said dirigeait/dirige la Tunisie par une vision incrémentale à base de trimestre et il n'a pas (et nous n'avons pas) d'autres choix. Je m'explique en considérant le premier trimestre 2023:
a) on a l'option encore incertaine d'injection de 400 Millions de dollars venant du FMI.
b) Mr. Kais Said organise un plan "B" et se procure un crédit certain de 300 Millions de dollars auprès de nos Frères et Amis Algériens
-->
Les faits: Nos Amis Américains hésitent encore à nous donner un coup de pouce et ainsi le premier trimestre socio-économique 2023 est sauvé grâce à une planification agile se basant sur le plan B.
Puis, Mr. Kais Said voudrait aussi trouver les causes réelles du collapse économique de nos entreprises publiques. Je donne une citation d'un discours du Président de la République:
"Il [le Président de la République] a ainsi souligné qu'il n'était pas question de céder les établissements et les entreprises publics mais qu'il faudrait les assainir et éradiquer les causes ayant conduit à leur situation actuelle." voir le lien:
https://www.businessnews.com.tn/penuries-la-tunisie-dans-la-tourmente,519,125197,3
-->
oui "Il faudrait éradiquer les causes ayant conduit à la situation actuelle [des entreprises publiques]" --> en effet, personne ne s'est donnée la peine afin de localiser les vraies causes ayant conduit à la situation actuelle des entreprises publiques. Et même le FMI est trop superficiel en ce point.
Certes, il y a une nécessité d'une réduction massive du nombre des fonctionnaires par le non-remplacement, par exemple, d'un départ à la retraite sur deux --> et ainsi d'ici quelques années on aurait même un manque de fonctionnaires. Par contre, je voudrais insister qu'entre autre ce sont certaines entreprises privées (je dis bien certaines et non pas tous) qui ont ruiné les entreprises publiques. Comment ceci serait possible?:
- Certaines entreprises privées se servaient gratuitement dans les dépôts/ateliers de TUNIS AIR, de notre Pharmacie centrale, etc., etc., etc.
- Certaines entreprises privées et certains privilégiés ne payaient que des montants dérisoires de factures d'électricité, etc., etc., etc.
--> Oui, c'est en particulier la corruption qui a ruiné nos entreprises publiques --> même les employés/fonctionnaires se servaient gratuitement...
Fazit: Oui, Mr. Kais Said voudrait résoudre les problèmes de nos entreprises publiques d'une façon incrémentale --> agile. En effet, on ne peut pas vendre les entreprises publiques sans "éradiquer les causes ayant conduit à leur situation actuelle." de ce fait, la première étape est de localiser l'origine du mal pour qu'il ne se reproduira plus (jamais)...
Bonne journée
PS: Mon but n'est pas celui de prendre la défense de Mr. Kais Said, j'espère plutôt un avenir meilleur pour la Tunisie et pour tous les Tunisiens (nous avons tous des familles en Tunisie victimes du désastre socio-économique du clan RG) . --> Si on avait une alternative meilleure à Mr. Kais Said, je l'aurais choisie. Puis, je n'ai aucune ambition politique, je suis un simple enfant de paysan et je resterai dans mon milieu sociale: vive la paysannerie qui pourrait nourrir la totalité de la Tunisie et de toute l'Afrique du nord (il faudrait seulement révolutionner nos méthodes de production agricole).
Préparez vous au début des négociations pour la baisse des salaires des fonctionnaires. '?a sera moche
On remporte une première bataille, on se relâche ce qui nous conduit à perdre la guerre. Persévérance et sérieux, svp.
Une donnée que le gouvernement n'a eu de cesse de démentir... par ROBOCOP ou encore le porte-parole du gouvernement le fameux Nsibi...
tant que les autorités ne precisent dans la loi de finances la somme a allouer aux différents programmes structurelles.......
Le FMI a ainsi considéré que le dossier de réformes présenté par le gouvernement était de la fournaise
De même que l avant projet de la Loi Finances 2023 qui n était même pas signe.....du travail de bouffons débiles
Mais les conséquences sociales et sécuritaires pourraient être terribles
C est très clairement cette fois ci pour la première fois le scénario libanais qui se profile sur un horizon de deux a trois années
A Dieu ne plaise nous ne devons nous en prendre qu aux clowns bédouins qui nous font office de gouvernants
I enjoyed reading the comments too!
Thank God I thought Tunisian people are hypnotised or under devil's spell!
Thank you still hope!
Domage on merite mieux
-les approches agiles sont basées sur une réponse flexible et rapide au changement, notamment via une progression incrémentale vers un but. --> à retenir: une progression incrémentale
-Les organisations agiles sont capables de se reconfigurer à tout moment en fonction de leurs objectifs, de leurs ressources et surtout de leur environnement. --> à retenir: se reconfigurer à tout moment en fonction de leurs objectifs, de leurs ressources et surtout de leur environnement.
Je propose un système socio-économique pour la Tunisie dont le seul fondement est le pragmatisme. Il nous faut répondre à des circonstances spécifiques en développant des Solutions de transition plutôt qu'en adoptant une approche trop rigide. Au diable avec les réformes rigides et des Lois de finances annuelles qui risqueraient de perdre toute validité en quelques jours/semaines dans un environnement socio-économique national et international changeant rapidement où l'incertitude, la complexité et l'ambiguïté sont devenues prédominantes.
-->
La Tunisie socio-économique dépend en grande partie de notre capacité (de la capacité de nos entreprises étatiques et privées et des Tunisiens en général) à s'adapter rapidement aux changements afin de pouvoir survivre et, éventuellement, se démarquer. La gestion traditionnelle d'un pays, d'une entreprise ou de projets, qui vise à établir une planification accrue (une feuille de route de 2 ou 3 ans ou une loi de finances pour une année) et à être conforme à la planification, mène à une gestion qui manque de flexibilité pour les conditions extrêmement changeantes d'aujourd'hui.
Oui, c'est complètement absurde de faire un plan socio-économique rigide pour toute l'année 2023 avec des paramètres socio-économiques du 15.12.2022. --> je propose des lois de finances trimestrielles (pour les 3 prochains mois)
Je suis mathématicien et je travaille dans le domaine des logiciels où l'adaptation constante des objectifs et des stratégies de l'organisation est indispensable: réactivité permanente plutôt que le suivi strict d'un plan. --> la prise de risques, l'incertitude et les changements ne sont plus craints mais intégrés au processus, et envisagés comme de nouvelles opportunités de progrès. Les processus agiles exploitent le changement afin de se donner un avantage compétitif...
Vers un management public agile:
De même pour répondre aux problèmes socio-économiques de la Tunisie l'administration publique tunisienne et notre gouvernement devraient désormais développer une culture d'un management public agile...
La Tunisie a tous les moyens afin de sortir de l'impasse socio-économique et de créer de la richesse pour tous les Tunisiens, Il faut seulement s'adapter continuellement et à temps au changement (de paradigme).
Bonne journée
Sachez que la méthode agile ne signifie pas du tout un manque de planification, les entreprises fixent toujours objectifs trimestriels, des rocks et un budget annuel. Je pense que vous confondez pas mal de processus et de méthodes de gestion.
Sans des exemples d'implémentation, vos idées restent fantasmagoriques.
Je vous avais dit que cette réunion avec le chef d'état chinois en présence de Salmane risque fort d'ébranler la Tunisie et de la jeter au triste sort de la famine. Ben Ali pouvait le faire car son pays était financièrement indépendant, donc libre. Vos élus révolutionnaires ne le peuvent pas.
En effet je vous avais dit que votre économie n'existe plus en dépit de vos hauts diplomés en économie et en finances. Ces personnes stériles et sans aucune vision. Juste des perroquets qui répètent les leçons apprises dans les amphis et certainement pas applicables aux peuples de primates.
Comprenez tunisiens que votre économie, jadis florissante, depend aujourd'hui de la vanne de respiration artificielle qui s'ouvre et se ferme par le FMI. C'est trop tard, vous êtes définitivement condamnés à en être tributaires, donc colonisés.
Votre haine injuste envers Ben Ali vous mènera jusqu'au jour où vous vous poserez les bonnes questions et mettez de cotés vos certitudes d'imbéciles et de sots.
Cette "punition" du FMI est naturelle. Votre président a tout simplement répondu à une CONVOCATION américaine afin de lui rappeler ce qu'il leur doit en tant que révolutionnaire, et ce, comme les 99% des tunisiens.
MOI je ne leur doit rien car mes écrits depuis 2011 en sont témoins, et mettent à l'index pour leur entreprise criminelle de 2011 suivie par les gueux naïfs qui ont été leur pain béni.
Tunisiens ce qui vous attend...
Léon, min joundi Tounis al Awfiya.
Résistant contre l'occupation et les traitres locaux.
Verset 112 de la sourate des abeilles .
C'est d'une évidence criarde, personne ne quitte son pays 4 jours avant des élections cruciale.
Il a été convoqué cela semble une évidence, pourquoi les journaux n'en parle pas
Il a trahit l'UGTT pour la nième fois ce qui fait de Taboubi un triple ou même un quadruple cocu. Il n'a pas arrêté de crier sur tout les toits qu'il est contre les recommandations du FMI. Prêtrez-vous de l'argent à une personne qui vous dit d'avance qu'elle ne respectera pas ses engagements?
La Tunisie a perdu sa crédibilité sur l'échelle internationale et plus personne ne veux plus lui prêter de l'argent. Le pays est devenu grâce à Kaisollah, un pays voyou qui ne tient pas ses promesses et qui ne paie pas ses fournisseurs.
Cet accord a dû avoir lieu il y a dix mois. Le gouvernement va présenter le dossier de la Tunisie de nouveau au mois de Janvier, du déjà vu, rebelotte, j'espère que ce gouvernement a un coussin financier assez confortable pour qu'il puisse importer la nourriture des tunisiens, leur carburant et les payer.
Vive la nouvelle République de l'indignité et de la misère.
on peut faire un géant industriel mondialement connu: SKF, TETRA, VOLVO, SAAB, IKEA, BOFORS ...
çà s'appelle la Suède, qui utilise sa langue, le suédois et anglais. PIB/h $ 60 k
Mais K.Saeid qui détient les clés de la maison et l'UGTT qui détient les clés de la rue leurs ont barré la route; tout en sachant par ailleurs que les charognards d'après 2011 notamment les partis politiques (Khouanjias &.co) qui ont été à l'origine de la situation catastrophique dans laquelle s'est enlisé le pays et qui crient au loup en ce moment, ils ne pèsent plus rien dans la balance.
Résultat: les robinets du financement extérieur qu'il soit du FMI ou dans le cadre bilatéral ou encore dans le cadre multilatéral resteront fermés pour la Tunisie et les pauvres tunisiens n'auront plus que leurs yeux pour pleurer sur le sort de leur pouvoir d'achat qui s'érode de jour en jour à cause de l'inflation notamment importée; faute de devises qui se font de plus en plus rares.
Le pays dispose actuellement de simplement 95 jours d'importation contre 125 jours l'année dernière à la même date et avec ce blocage au niveau du FMI le pire est à nos portes.
Voilà tout, le reste n'est que masturbation de l'esprit.
Un âne ne sera jamais un cheval de course.
Plan 2016-2020 (précédent)
Plan 2021-2025 (courant)
Les réformes soutenues par le précédent programme s'inscrivaient dans le cadre du Plan de développement 2016-2020 et consistent en :
1) La stabilisation macroéconomique,
2) La réforme des institutions publiques (l'administration fiscale, la fonction publique, '?') pour améliorer la qualité des services, renforcer la transparence et adopter une meilleure répartition du budget de l'?tat permettant de réduire les inégalités régionales et sociales à travers le renforcement des investissements publics,
3) La poursuite de la réforme du secteur financier,
4) L'amélioration du climat des affaires et le développement du secteur privé.
Les principales caractéristiques de ce programme étaient les suivantes :
1) Une durée du programme de 4 ans,
2) Un montant total approuvé de 2.9 Milliards de dollars qui est décaissé sur 9 tirages, le premier après l'approbation du Conseil d'Administration du FMI du nouveau programme, les 8 restants à la conclusion de revues semestrielles,
3) Une durée de remboursement de 10 ans dont un délai de grâce de 4 ans et demi pour chaque tirage,
4) Un taux de prêt variable lié au taux de marché du FMI, lequel est indexé sur le taux d'intérêt du DTS. Ce taux projeté se situait à environ 1,4% par an.
Quant aux caractéristiques et réformes soutenues par le nouveau programme en cours, elles s'inscrivent normalement dans le cadre du Plan de développement 2021-2025 et consistent à ... Copiez et Collez ... Aussi bien depuis sa conception (théorie) jusqu'à ses réalisations vécues ensemble sur le terroir local (pratiques) et le reste du brouhaha n'est que donnée imprécise, voire de désinformation voulue par l'occasion, de publications dans nos médias bien connus ... toujours à côté de la plaque y compris les soit-disant sociétales.
Aussi simple que bonjour ... nos pauvres vont s'appauvrir davantage et nos riches vont s'enrichir davantage ... et le clou des 4 ans de 2016-2020 a été bel et bien clouté MAIS celui de 2021-2025 qui s'attarde et a déjà tenu 18 mois encore de blablas parce que courbé dès le départ, martelé de toute part et, malgré tout, il va bien être enfoncé, correspondant exactement aux élections de 2024 (comme celles prévues en vain pour 2019 au plan précédent), avec une plus grande différence certaine en vue : de transparence et d'efficacité.
'?a s'attarde déjà plus de 18 mois pour le présent (et nouveau) Plan 21-25, pourquoi ? '?' Réponse Response
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Sinon, ils en ont rien à foutre de kais.
Que l'auteur se détrompe: ce n'est qu'un report.
Après les législatives, le gouvernement tunisien relancera le processus FMI, argumentera encore davantage son dossier, et le FMI finira par confirmer l'accord de prêt à la Tunisie, déjà accordé par les experts du FMI eux-mêmes.
WAIT and SEE. La Tunisie du 25 juillet a toujours gagné ses deals, le FMI ne sera pas l'exception, car, le prêt, comme je viens de le rappeler, est déjà accordé. Il ne manque que la petite touche finale.
GOD BLESS TUNISIA
Expliquez nous comment une assemblée de béni oui oui sans aucune expérience (des instituteurs et des chômeurs en majorité) va pouvoir relancer l'économie? On vous écoute et on veut du concret pas des paroles creuses.
Le Sommet de la Francophonie a été intégralement financé par les UAE, idem pour la TICAD qui l'a été par les Japonais... à part ça ?