
Plus d’un mois et demi depuis que le président de la République a annoncé ses mesures historiques de limoger le chef du gouvernement et de suspendre le parlement. Sans parlement, sans gouvernement et sans feuille de route, les Tunisiens et les partenaires internationaux du pays s’impatientent. Kaïs Saïed a dépassé les limites qu’il s’est lui-même fixé et on ne voit toujours pas de fumée blanche sortir du palais de Carthage. C’est pour très bientôt, promet son conseiller Walid Hajjem, hier sur la chaîne britanno-émiratie Sky News Arabia, qui affirme dans la foulée que l’on se dirige vers un changement de régime politique pour passer du régime parlementaire au régime présidentiel. Qu’en est-il et quelles sont les limites de cette politique ?
Depuis son accession au pouvoir, en 2019, le président Kaïs Saïed oppose un mépris affligeant à la presse nationale et aux canaux classiques de communication. Les grandes décisions sont annoncées via Facebook et les bribes d’informations sont distillées à travers des médias étrangers.
Ainsi, c’est par le biais de Sky News Arabia (en plus des pages Facebook inféodées au président) que les journalistes tunisiens ont appris que Kaïs Saïed se dirige vers un régime présidentiel pour remplacer le régime parlementaire actuel. C’est également à travers des sources médiatiques étrangères que l’on a appris que cette décision, ainsi que celle du nouveau gouvernement, seraient annoncées entre le dimanche 12 et le lundi 13 septembre. D’après ces sources, on se dirigerait vers un gouvernement présidé par Marouane Abassi, actuel gouverneur de la Banque centrale de Tunisie. Faute de confirmation officielle, on ne peut pas s’étaler davantage sur le sujet.
La seule chose de confirmée qu’on a, à ce jour, est la déclaration de M. Hajjem qui parle d’un régime présidentiel.
Si cette information s’officialise, le président de la République violerait clairement la constitution, une nouvelle fois.
Malgré ses dénégations répétées, Kaïs Saïed a bien violé le 25 juillet l’article 80 de la Constitution qui mentionne, sans ambiguïté, « En cas de péril imminent menaçant l’intégrité nationale, la sécurité ou l’indépendance du pays et entravant le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République peut prendre les mesures qu’impose l’état d’exception, après consultation du Chef du Gouvernement, du Président de l’Assemblée des représentants du peuple et après en avoir informé le Président de la Cour constitutionnelle. (…) Durant cette période, l’Assemblée des représentants du peuple est considérée en état de session permanente. Dans cette situation, le Président de la République ne peut dissoudre l’Assemblée des représentants du peuple et il ne peut être présenté de motion de censure contre le Gouvernement.
Le président de la République n’a pas précisé quel était le péril imminent qui a justifié son appel à l’article 80, n’a pas consulté le président du parlement et n’a pas informé le président de la cour constitutionnelle, puisque celle-ci n’existe même pas. Bien que l’article 80 dispose que l’assemblée doit être considérée en état de session permanente, celle-ci a été gelée et s’apprêterait à être dissoute, si l’on en croit les rumeurs propagées par les fans du palais de Carthage. Et bien qu’il ne doit y avoir aucune motion de censure contre le gouvernement, le président de ce gouvernement a été limogé ce qui signifie, selon l’article 98 de la constitution, la démission de tout le gouvernement. En limogeant le chef du gouvernement, le président de la République a estimé que celui-ci est responsable devant lui, alors que le chef du gouvernement n’est responsable que devant l’assemblée, selon l’article 95 de la constitution.
Après toutes ces violations de la constitution, balayées par un président dans le déni total, Kaïs Saïed s’apprête à violer un autre paquet d’articles de la constitution.
En effet, et au cas où les propos de Walid Hajjem sur Sky News sont officialisés, le président de la République se trouve obligé de transgresser la constitution ou, pire encore, de la suspendre totalement. Nonobstant le fait qu’il a juré à maintes reprises de ne jamais violer cette constitution, Kaïs Saïed est obligé de se parjurer s’il tient à changer le régime politique de la Tunisie.
Dans ce cas, le président va violer clairement l’article 144 de la constitution qui dispose : que « Toute initiative de révision de la Constitution est soumise, par le Président de l’Assemblée des représentants du peuple, à la Cour constitutionnelle, pour dire que la révision ne concerne pas ce qui, d’après les termes de la présente Constitution, ne peut faire l’objet de révision.
L’Assemblée des représentants du peuple examine l’initiative de la révision en vue d’approuver à la majorité absolue le principe de la révision. La révision de la Constitution est adoptée à la majorité des deux tiers des membres de l’Assemblée des représentants du peuple. Le Président de la République peut, après approbation des deux tiers des membres de l’Assemblée, soumettre la révision au référendum; la révision est alors adoptée à la majorité des votants. »
En cherchant à changer le régime, sans passer par l’assemblée, le président de la République violerait donc cette constitution.
Quand bien même il soumettrait son projet à un référendum, le passage par l’Assemblée et par la cour constitutionnelle, sont obligatoires. Le fait que la première soit gelée et que la seconde n’existe pas ne devraient pas, dans une démocratie qui se respecte, justifier la violation de la constitution.
On s’en doute bien, le président de la République ne va pas trop se gêner. Il a bien violé la constitution une première fois, et il a été fortement applaudi par le peuple et pas vraiment contré par les partenaires internationaux. Rien ne l’empêche donc de violer cette même constitution une seconde fois, voire de la suspendre tout court. La question devient caduque et on est obligés de passer à l’après. Que va faire le président avec ce régime présidentiel, si jamais son projet de nouvelle constitution est approuvé par le référendum ?
De ce que l’on conclut de ses différentes interventions, le président de la République aimerait gouverner le pays tout seul, comme l’ont fait avant lui Bourguiba et Ben Ali et comme est gouvernée actuellement la France.
Sauf que dans le cas d’espèce, ces présidents ont toujours eu une majorité parlementaire. Ce qui n’est pas le cas de Kaïs Saïed qui n’a même pas de parti. Que va-t-il se passer si jamais, après des élections législatives anticipées, c’est le PDL de Abir Moussi, par exemple, qui remporte le scrutin ? Si on va avoir une majorité parlementaire portant des couleurs différentes de celles de la présidence, le pays deviendrait, en quelques semaines, ingouvernable de nouveau.
A moins que le président ne crée un parti portant ses couleurs, ce qui serait un autre parjure. Dans ce cas, il faudrait que ce parti hypothétique gagne les législatives ce qui n’est pas vraiment assuré puisque les sondages placent ce parti à la troisième position derrière le PDL et Ennahdha.
En clair, et pour bien exposer la situation à venir, si jamais le président de la République modifie la constitution, si jamais celle-ci est approuvée et si jamais il crée un parti, il n’est pas sûr que ce parti réussisse les élections. Kaïs Saïed va donc être président à Carthage et va être obligé de nommer à la Kasbah une personne désignée par le parti vainqueur aux élections. Pourquoi obligé ? Parce que c’est le b.a.-ba de la démocratie et que le président se doit de respecter la volonté du peuple qui est allé aux urnes.
Il y a une autre hypothèse que le président peut retenir dans son régime présidentiel. Il n’a pas caché, durant sa campagne électorale, et après, qu’il voulait une démocratie participative avec des élus locaux lesquels élisent des délégués régionaux, lesquels élisent des délégués nationaux. Il s’agit là d’une autre forme de l’assemblée, mais le principe reste le même. Nonobstant le fait que les élus locaux (et même régionaux et nationaux) peuvent être des voyous identiques à ceux qu’on voit actuellement sur les réseaux sociaux insulter toute voix critiquant le président, on revient à une assemblée de 217 députés nationaux. Que l’on fasse des élections directes nationales ou indirectes via les localités et les régions, il n’y a rien qui garantit au président que l’assemblée nationale ne soit pas dominée par le PDL et les islamistes. Que ce soit sous un régime présidentiel ou parlementaire, Kaïs Saïed n’a aucune assurance qu’il va pouvoir gouverner seul sans opposition face à lui. A moins qu’il cherche à tuer cette opposition, comme l’ont fait avant lui Bourguiba et Ben Ali, ce qui signifie, une nouvelle fois, la mort de la démocratie.
Tout cela sans parler de la constitution et de la partie qui va la rédiger pour officialiser le nouveau régime que Kaïs Saïed entend mettre en place. Cette constitution sera-t-elle rédigée par une assemblée constituante représentant toutes les couleurs de la population, comme en 2011-2014, ou bien par un comité d’experts ?
Dans le premier cas, on sait déjà où cela va mener quand on se remémore toutes les batailles et tous les conflits durant cette période noire du pays. Les conflits entre les députés de la Constituante de 2011-2014 ont abouti à une constitution aux textes contradictoires et qui n’a pas du tout servi les intérêts du peuple comme les Tunisiens ont pu le constater, à leurs dépends, durant la période 2014-2021.
Dans le second cas, il est fort à craindre que les « experts » chargés de la rédaction de la constitution soient parmi les constitutionnalistes laudateurs du président dont la compétence réelle et efficace est fortement mise en doute par leurs propres pairs, déjà, mais aussi par plusieurs observateurs de la vie publique tunisienne. Exit les Ben Achour et les Laghmani et bienvenue à Zakraoui and co.
Ces « experts » rédigeront-ils une constitution laïque et respectueuse des droits et des libertés ou bien une constitution conservatrice inspirée de la chariâa ? Quand on sait que le président est plutôt conservateur défenseur de certaines lois islamiques, il est fort à craindre que la IIIème République soit moins progressiste que la IIème.
Les propos de Walid Hajjem ne présagent donc rien de bon dans ce qui va arriver dans le pays dans les prochains jours.
Si les Tunisiens et leurs partenaires internationaux souhaitent fortement qu’il y ait, au plus vite, un nouveau gouvernement dirigé par une véritable compétence (et Marouane Abassi en est une), il est fort à craindre que la période à venir va annoncer la mort pure et simple de l’expérience démocratique tunisienne si le président de la République avance dans la voie du changement de la constitution et du régime.
Cette voie va sortir Kaïs Saïed de l’impasse actuelle, certes, mais elle va le placer (et les Tunisiens avec) dans une impasse encore plus sombre.
Raouf Ben Hédi


Je ne déroge en rien ce qui a été écrit, et pour cause une décennie et nous sommes dans le Pétrin jusqu'au coup, et l'assassinant politique, légalisé par les maitres voleurs qui se sont accaparés du pouvoir par l'achat des plus démunis et financements étrangers.
ILS veulent gouverner, par toutes autres combines !
L'Alliance avec Klebes tounes en est la preuve qui nous est resté en travers la gorge, sans scrupules, ceux-là qui nous ont fait mordre la poussière et misère indescriptible, pour ces enfants plongés dans le froid, le dénuement primaire, la misère qui déchire les entrailles, et pendant ce temps-là nos pseudos gouvernants qui craignent Allah, dilapident l'argent du peuple, fêtes, Mariages extravagances de toutes sortes, voitures de luxes et j'en passe.
Moi, EL OUAFI je suis estomaqué, par cet indigne de cette clique de travestis,
Le Pays de Molière, rousseau, Hugo, et pasteur et tant d'autres qui ont laissé une histoire glorieuse, une '?popée de savoir, et de connaissance, et nous avec le bref décollage de Bourguiba, des '?nes, des Bourricots, se sont emparés de ce petit bout de Gâteau (ma chère patrie) ils l'ont disloqué'?'!
Vivement que la providence et le miséricordieux Allah le tout puissant les a fait trébucher cette bande de malfrats.
Le Messi Kais Saied avec l'aide de Dieu, cette Mauvaise graine disparaitra de nos cultures !
Et mes petits enfants et mes petits arrières enfants retrouveront leur sérénité et la joie de vivre dans leur pays bien aimé'?'!
J'y songerai quand je serais sous terre ! (Manai)
P S : Que devrions-nous leur réserver comme châtiment ces cupides affamés ?
Nos amis Français, qu'avaient-ils Faits ? Je vous laisse deviner et je chanterai la Marseillaise de chez-nous qu'un. . . . s. . '?' . . . Nos. . . si
Comment se collecte l'avis des Tunisiens? oui par un référendum où il s'agira d'une révision constitutionnelle... --> tout le reste c'est du bavardage inutile...
Si la majorité du peuple vote pour un régime politique parlementaire, la minorité qui est contre devrait l'accepter et inversement ( Si la majorité du peuple vote pour un régime politique présidentiel, la minorité qui est contre devrait l'accepter aussi)
Toujours les mêmes qui discutent sur BN
Mes excuses, je me suis embarqué, par l'énervement de tous ces cupides. Enrôlée dans le club de Nabil Karoui, une jeunesse obsédée par le gain facile, ça me procure un désarroi et frustration ! Et je me pausais la question comment en étions arrivé à cela ?
Merci du conseil. Cordialement.(Manai)
Très Cordialement
Les islamistes veulent destituer Kaïs Saïed , mes compatriotes ont compris vous avez plusieurs pseudos , j'assume ma responsabilité , un menteur pour un jour, un traître pour toujours, c'est le juif et l'éboueur de la république française française, qui défend son pays d'origine la Tunisie, il y a une grande différence entre nous deux, je commence par la politesse, je n'ai jamais insulté quelqu'un , mais par contre vous vous connaissez une chose les insultes et le non respect de votre adversaire, vous ne savez pas les critiques sont constructives pour les personnes intelligentes, mais pour les non intelligents vous avez que la haine dans vos veines , les attentats, les assassinats etc
Y a-t-il encore plus arrogant jusqu'à la perdition totale de toutes ses facultés mentales, comme ce qu'on vit maintenant en Tunisie!!!
GROW UP !!!
Tout ca cest de la science fiction ? Eh bein, il est Fort M6.
Occupe toi de ton pays d'incapables, c'est mieux.
Et si le PDL remportait les législatives, il y aurait une cohabitation comme on en a connu en France à deux reprises. Car, le PDL n'a pas la mentalité ni la culture des maudits islamistes, KS non plus.
Ton pdl et la secte ce sont les deux faces d'une même pièce...
Oublie !!!vous êtes à 5% et vous y demeurer éternellement.....
@Madame Abir Moussi: commencez d'abord par dénoncer vos agresseurs islamistes, envoyez d'abord vos agresseurs islamistes derrière les barreaux avant de faire trop de bruit pour rien.
@Madame Abir Moussi: vous voulez interdire l'islamisme en Tunisie, par contre vous refusez de porter une plainte contre vos agresseurs islamistes à l'ARP. çà va dans la tête?
@Les fans de Madame Abir Moussi, comment pouvez vous soutenir une pareille député qui devrait donner l'exemple. Elle se fait tabasser par des islamistes et elle refuse de porter plainte contre eux. Je suis désolé de le dire, mais cette femme est vraiment excentrique et blim, blim, blim dans la tête
Il faut être tombé sur la tête afin de voter pour une nana qui se fait tabasser par des islamistes et elle refuse de porter plainte contre eux.
Faites attention Elouafi a ce que vous écrivez, vous pouvez vous man'?uvrer dans une situation difficile, lisez sous ce lien et réfléchissez avant de commenter.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32575
Passons plutôt à la lecture des autres contributions.
mais ce n'est pas vrai de tout!
Nous avons bien une Dictature naissante en version 3.0
Ghannouchi peut vous donner plus d'informations à ce sujet, car il est vraiment très fort en la matière!
Un système tribal houè El7èl
Vive notre un système tribal !
Votre lenteur est entrain de tuer le 25 juillet
Tous les Tunisiens attendent votre programme et votre CDG
Peut etre sympstisants commence a lancer des bobards Esperons qui sont seulement des bobards
que çà te plaise ou non.
Je vise particulièrement les prévisions de "mort pure et simple de la démocratie" et " impasse encore plus sombre" qui égayent la conclusion de l'article qui ne propose aucun idée donnant de l'espoir au lecteur.
Par quelle logique, l'auteur est-il arrivé à ces prévisions parachutées, précoces et obscures. L'article ne nous éclaire pas sans dire qu'il comporte d'autres suppositions injustifiées ainsi que des failles de raisonnement. Plus important, le projet du Président n'a pas encore été communiqué.
En réalité, le noir et le sombre servent à cacher tout ou presque et en premier lieu la vérité indéniable. Aussi, ils servent à semer la peur et le désespoir, ce qui pourrait émaner d'un intérêt particulier à voir le changement actuel échouer.
Que le Président de la République est ou non respecté la Constitution, que les changements envisagés respectent la meilleure constitution du monde ou non ne devraient nous cacher la situation catastrophique à laquelle le pays est arrivé après dix ans d'apprentissage de la démocratie et plus de 6 ans de la dite constitution.
Cette fameuse constitution n'a t-elle pas été mise en une impasse sombre par la non formation d'une Cour Constitutionnelle.
Le changement était inéluctable, le temps est au sauvetage.
Ceux qui militent et défendent les droits de l'homme et le progrès devrait continuer à le faire de manière plus solidaire sous le Président Kais Saied ou autre. Nous somme tous concernés par cette obligation. Il y va de notre futur et de celui du pays.
Vous avez écrit en citant Ibn Kouldoun : "sans justice aucune civilisation émerge " le reste c'est du blabla. Il ne suffit pas que cela soit dit mais comment mettre en place une société juste ?
Et c'est cela le plus difficile à réaliser car dans toutes les sociétés, les intérêts des uns et des autres divergent et cela crée des conflits
Platon 300 ans avant J.C dans son livre la république il a posé et répondu à des questions essentielles sur la gouvernance d'une société :
Qu'est-ce qu'un régime juste ? Quelle doit-être son organisation ?
Qui doit gouverner ?
Et puis plus de 2000 ans après ces questions restent toujours d'actualité et le débat reste ouvert dans toutes les sociétés.
Vous multipliez le terme de violation, et des supputations nombreuses, des idées et leurs contradictions, et même des futures élections législatives qui donneraient le PDL& Ennahda vainqueurs, prédisant le sombre imbroglio,pour Kais Saied, pour pouvoir résoudre l'inconstitutionnalité de la constitution de 2014 vous proposiez une solution et ses méfaits, un blocage certain !
Comment pouvions nous sortir de ces contradictions ? Mr R B H
Le plus plausible et d'après votre long message, mettre en doute les initiatives de Mr Kais Saied, vous multipliez les démarches pour venir à votre médiocre famille d'islamistes, vous semez la confusion une partialité patente à la secte, une action pour déstabiliser le rationnel et saper l'effort patriotique du président, contrer l'esprit de responsabilité et nous pousser dans le désarroi et le trouble.
Votre action est vouée à un échec certain, question de temps qui nous le démontrera.
Il ne serait pas aussi long que précédemment servi par vos sympathisants. (Manai)
A l'avenir, lui et son entourage devront s'habiller très chaudement devant les tribunaux !
Mabrouk 3liehem !
Et puis il nous bombarde avec les ben Achour. Qu'ont-ils apporté ces pseudo intellectuel gauchiste. Rien. Pire encore, ils ont apporté Ennahdha et l'assemblée constituante.
La Tunisie a besoin de justice, tout le reste c'est de blabla a la francaise. Lisez bien ce qui est écrit sur la statue d'Ibn Khaldoun a la capitale: Sans justice aucune civilisation emerge. La démocratie est une résultante de la justice qui vient dans le file du temps et non par magie. La magie apporte Elgassass et Ben Toumia.
And Then There Were None is a mystery novel by the English writer Agatha Christie, described by her as the most difficult of her books to write.
You used capital letters to highlight what can only be described as of a "capital interest" to you. That is one way to look at it, another way is in the definition of the term "capital".
Capital is a broad term that can describe any thing that confers value or benefit to its owner.
But there is more to what can only be described as your "freudian slip"
You took the time to emphasize the word YOU choose to HIGHLIGHT. We can safely claim that one is less enclined to make a spelling mistake if one has made an effort to highlight a term for the sole purpose of standing out.
So after all your troubles, you wrote:
AUTORIAIRE
Auto-D-errière.
Are you familiar with the difference between an authoritative and authoritarian parent ?
The first one is the secret recipe for success. The second is the secret recipe for disaster.
Do you know why some leaders are called: fathers of the nation ?
Momo ?
Bummer as Americans would say ! The pun is not intended.
Test: could the pun be intended ?
Qu'est-ce qu'on va encore subir de ces nouveaux choôba, lijane tansiq, ligène ahya, tansikiyette qui pullulent dès qu'une dictature s'installe?
Qu'à gagné le peuple après le coup d'état du 25 juillet? Moins de corruption? baisse des prix? baisse du chômage? baisse de l'inflation?
Attends encore quelques semaines et tu verras quel triomphe vous réservera le peuple.
La seule chose qu'Ennahdha doit assumer c'est de ne pas avoir installer les potences pour ces sanguinaires et corrompus du RCD. Ces minables ne méritent aucune clémence.
Quand aux "héros sauveurs" qui viennent sur le dos des tanks on les retrouve malheureusement partout en Afrique. Le peuple n'aura que ses yeux pour pleurer devant la corruption des dictatures militaires, et il ne pourra même pas se plaindre ou gémir.
Les journalistes aussi savent que le temps où ils excellaient à insulter Ennahdha et tous les gouvernants est bientôt terminé. Plus de post, plus de forum plus de rebtrée d'argent. NB devrait se trouver un autre projet ou rebaptiser ce journal "L'Action News".
Si ça continue comme ça, l'armée nationale, la "grande muette" comme on dit, qui doit en avoir absolument marre d'être en état d'urgence permanent depuis environ une décennie, juge que la population commence sérieusement à s'impatienter et change radicalement son opinion sur Kais Said, de favorable à défavorable (l'opinion publique pouvant tourner casaque en quelque temps) et que le péril imminent d'un soulèvement populaire, de mouvement sociaux incontrôlables "menacent l'intégrité nationale, la sécurité ou l'indépendance du pays et entrave le fonctionnement régulier des pouvoirs publics", l'armée pourra prendre les "mesures qu'impose l'état d'exception", et prendre le pouvoir sans que personne ne puisse lui reprocher quoi que ce soit, bien au contraire, vu que c'est la seule institution qui demeure très populaire dans le pays.
Car, elle pourra le faire sans avoir à consulter le Chef du Gouvernement (vu qu'il y en a pas) , le Président de l'Assemblée (il est "gelé"), les représentants du peuple (il sont également "gelés") et et sans avoir l'obligation d'en informer le Président de la Cour constitutionnelle, vu qu'elle n'existe pas...
Voilà le scénario possible si l'on tergiverse trop...
salutation
Sinon il viole la constitution depuis les premières semaines de sa 'présidence'. S'il annule la constitution sur la base de laquelle il a été élu, il perdra sa légitimité.
Pour maintenir la légitimité, il doit passer par le parlement et la cour constitutionnelle pour n'importe quelle modification de la constitution de 2014. Ceux qui lui conseillent de foncer contre la constitution fragilisent sa position et il risque de voir l'étranger aussi commencer à parler de coup d'état une foi la constitution est déclarée caduque, jusqu'à maintenant ils maintiennent avec lui chaarit mouawiya.
la "laicité" un concept franco français n'est mème pas appliquée en france: dimanche, Noel, 1/1, paques ... c'est de la religion chrétienne, non ?
le RU la plus ancienne démocratie, n'est pas laique !! à Westminster on peut venir enturbanné, voilée ... no problem.
vous copiez la France comme moutons écervelés.
la France, votre malheur !!
STOP SHEEPING !!!
Laissons à KS l'opportunité et une chance, si petite soit-elle, de remettre le pays sur une route moins désastreuse.
Je ne pense pas qu'un paysage politique débarrassé des islamistes et des crapules en tout genre signifie la mort de la démocratie ! Bien au contraire.
Malheureusement, il ne faut vraiment pas être prophète pour dire que notre future sera désastreux sur tous les plans..
Better to leave it here.
Le pays est devenu ingouvernable. Faut-il passer par l'ARP et attendre Sidi Chikh pour décider du sort de cet amendement? Il est clair que la seule solution est malheureusement de suspendre la constitution et passer à un réferendum. Pourquoi a-t-on besoin d'une majorité de deux tiers (quasi impossible à obtenir) pour demander au peuple de décider de son sort? This constitution was just tailored to make sure everyone has a say except the people itself.
Même si l'intègrité la droiture et le patriotisme de KS ne sont pas à prouver, un entourage quelconque ou rêveur peut nous mener là où il ne faut pas !
Il est impératif d'instaurer un débat démocratique avant tout changement des institutions et notre président devrait apprendre à échanger et à écouter tout le monde avant de prendre des décisions.
L'amertume est tenace chez les charlatans!
"un entourage quelconque ou rêveur peut nous mener là où il ne faut pas !"
Eine 7èjjémè Laila Ben Ali a bien suffit pour faire d´un président timide "élu" aussi par le peuple - qui a normalement peur de sa propre ombre - un des plus sanguinaires dispotes de Tunisie, n´est-ce pas vrai ?