
Dans un communiqué daté du 2 mai 2025, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dénoncé les campagnes d'incitation visant le journaliste et animateur de Jawhara FM, Zouhaier El Jiss.
Sans la nommer explicitement, le SNJT a critiqué l'attitude de la députée Fatma Mseddi, qui s'était attaquée à Zouhaier El Jiss pour avoir invité à son émission l'ancienne présidente de l'Instance vérité et dignité (IVD), Sihem Ben Sedrine. Le syndicat a indiqué que les journalistes faisaient continuellement l'objet de campagnes d'incitation et d'agressions visant à faire pression sur le contenu médiatique et à limiter la critique de la situation actuelle.
Le SNJT a affirmé avoir visionné l'épisode objet de la campagne visant Zouhaier El Jiss et a constaté que ce dernier avait respecté l'éthique professionnelle et agi avec professionnalisme. De son côté, Fatma Mseddi avait accusé le journaliste, dans une publication sur Facebook, de vouloir « blanchir une criminelle »
Le SNJT a exprimé sa solidarité envers le journaliste et l'équipe de l'émission. Il a dénoncé l'attitude de la députée, la tenant responsable de toute agression pouvant le viser. Le syndicat a rappelé que la loi n'interdisait pas la présence de Sihem Ben Sedrine sur les plateaux radio et autres médias. Il a insisté sur le rôle des journalistes dans la transmission des informations liées à des affaires et des questions d'envergure nationale, et a réitéré son opposition à toute tentative d'instrumentalisation des médias et de limitation de la critique.
S.G
1-Le ministère de la Justice ou le ministère public peuvent-ils engager des poursuites judiciaires contre Mme Siham Ben Sedrine s'il s'avère qu'elle a violé les conditions de sa liberté provisoire, notamment en ce qui concerne ses apparitions dans les médias ou son influence sur le cours de la justice ?
2-Le ministère public ou toute autre instance judiciaire a-t-il pris des mesures particulières à l'encontre de Mme Ben Sedrine, que ce soit en termes de surveillance de sa libération provisoire ou de l'empêcher de s'exprimer dans les affaires faisant l'objet d'une enquête ?
3-Des restrictions ont-elles été imposées à Mme Ben Sedrine liées aux conditions de sa libération temporaire, telles que des restrictions sur les apparitions dans les médias ou les déplacements, et quelle est la situation juridique si ces restrictions sont violées ?
4- Quel est le rôle du ministère de la Justice dans le contrôle de la mesure dans laquelle les prévenus en liberté provisoire respectent les conditions de leur libération, et comment les violations potentielles sont-elles traitées à cet égard ?
DONC IL FAUT ATTENDRE LES DECISIONS DE LA JUSTICE QUI POURRAIENT TOUCHER LE JOURNALISTE AUSSI.
IL EST BON DE RAPPELER QUELQUES ARTICLES DU CODE DE PROCEDURE PENALE:
Section VI
De la liberté provisoire
Article 86 (Modifié par la loi n° 87-70 du 26 novembre 1987).
........
La mise en liberté provisoire de l'inculpé ne peut être accordée qu'à charge pour ce dernier de prendre, par devant le juge d'instruction, l'engagement de se conformer aux mesures qu'il lui aurait prescrites, en totalité ou partiellement et qui sont les suivantes :
.........
3) interdiction de se montrer dans des lieux précis;
4) information du juge d'instruction de ses déplacements dans des lieux précis;
Article 88
L'ordonnance de mise en liberté provisoire de l'inculpé n'empêche pas le juge d'instruction ou la juridiction saisie de décerner un nouveau mandat de dépôt si cette mesure est rendue nécessaire par le fait que l'inculpé, convoqué, ne comparaît pas ou par suite de circonstances nouvelles et graves.
GHANNEY, HAMMA, ABBOU,JELLOUL,ABDERRAHMEN,CHAIMA.........Prendre la place de ZINA, WISAL sur SHEMS FM, ELYES sur MOSAIQUE, KHOULOUD sur IFM. Ou BORHENE et MOURAD dans émission impossible et sur CARTHAGE+.
MAIS ATTENTION POUR NE PAS PRENDRE LEUR PLACE A.................