
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce vendredi 2 mai 2025, au palais de Carthage, Fatma Chiboub, ministre de l'Industrie, des Mines et de l'Énergie, ainsi que Issam Lahmer, ministre des Affaires Sociales, et Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l'Agriculture, des Ressources en Eau et de la Pêche.
Lors de cette rencontre, les mesures à prendre pour sauver de nombreuses entreprises négligées à cause de décennies de dégradation et de corruption ont été abordées. Le président a insisté sur l'urgence de passer à la vitesse supérieure, loin des méthodes traditionnelles consistant à créer des comités qui engendrent d'autres comités, tout en laissant les problèmes inchangés, voire empirer. « Notre chère patrie regorge de toutes sortes de richesses, des trésors qui ont été soit pillés, soit abandonnés dans la terre », a-t-il déclaré. Il a souligné la nécessité de trouver de nouvelles méthodes de travail, inspirées d'une vision novatrice, pour accélérer le processus et réduire les délais.
Le président a donné ses instructions pour trouver des solutions urgentes aux infrastructures qu’il a visitées, notamment le moulin de Dahmani, l’usine de plastique de Mezzouna, et d'autres installations situées dans les régions dites marginalisées, bien que celles-ci aient été négligées pendant des décennies à cause de politiques injustes et inéquitables entre les régions. Il a affirmé qu'il était impératif d'adopter une vision différente de celle des approches traditionnelles, car le diagnostic des problèmes est clair, tout comme les causes. La solution doit être également claire, rapide et inspirée de l'esprit de la révolution et des attentes du peuple tunisien.
Le président a précisé qu’il suit de près de nombreux dossiers, avec tous leurs détails et aspects, et qu’il œuvre pour la mise à disposition des fonds nécessaires. Il a réaffirmé que nos capacités sont vastes et nos ressources abondantes, et qu’il est impératif que les bénéfices en reviennent au peuple tunisien après avoir débarrassé tous les secteurs des réseaux de corruption et de leurs ramifications dans diverses structures administratives.
S.F
Personne ne veut être enterré à côté de quelqu'un dont on ne se souvient pas du nom.
Ecrit par A4 - Tunis, le 10 Octobre 2021
Tel un maudit pécheur
Je viens vous avouer
Mon passé de tricheur
Aux actes inavoués
Tel un vil repenti
A genoux je me mets
Je me fais tout petit
Pour me faire pardonner
Car le jour du destin
Désertant les urnes
J'ai brûlé mon bulletin
Restant taciturne
J'ai voulu faire le fou
Faire semblant d'ignorer
L'immense Manitou
L'unique à adorer
Moi, minable terrien
Comptant le temps en jour
Mais ne comprenant rien
Aux éloquents discours
Je m'émeus quand j'entends
Ces mots de vérité
Qui disent que le temps
N'est qu'une éternité
Dans une éternité
Ou même peut-être deux
Nous saurons, hébétés
Les décisions du Dieu
Nous saurons que c'est lui
Qui seul peut décréter
Quand entre lui et lui
Il peut se concerter
Quant à ceux qui veulent
Entamer un dialogue
Il ordonnera seul
D'ouvrir son monologue
Il leur dira, haletant
D'un air désabusé
Quand ça sera l'instant
De lancer les fusées
En attendant cette heure
J'ai un pèlerinage
A faire loin des voyeurs
Au temple de Carthage
Je dois me prosterner
Pour rentrer dans les rangs
Prier et entonner
Que "Rabb'ocop est grand" !
Arrête un peu de blatérer et trouve-toi une occupation constructive, au lieu de diffamer à tout va.
Si le vent pouvait être commercé, tu serais probablement le plus gros exportateur du pays !!!
Il nous faut un dirigeant capable d'apporter des réponses concrètes, pas quelqu'un qui délègue l'urgence à des comités inutiles. Et puis, est-ce vraiment si compliqué ? Les bâtiments s'effondrent, les ponts menacent de céder, les routes sont impraticables. Il faut reconstruire, tout simplement.
Agir, pas tergiverser.