
C’est l’un des sujets les plus tabous pour le monde médiatique. Peut-on évoquer publiquement la santé d’un chef d’État ?
La question ne se pose pas uniquement dans les pays autocratiques, elle s’est longtemps posée dans les plus grandes démocraties. A titre d’exemple, les Français n’ont appris la maladie de leur président François Mitterand (1981-1995) qu’après son départ de l’Élysée. Aujourd’hui, encore, plusieurs médias américains s’interrogent sur la santé du président Joe Biden qui, régulièrement, publie son état de santé.
Dans leurs ouvrages « Ces malades qui nous gouvernent » puis « Ces nouveaux malades qui nous gouvernent », Pierre Accoce et Pierre Rentchnick s’intéressent à cet aspect de l’exercice du pouvoir par des « hommes » atteints physiquement ou psychologiquement. Le point commun étant que ces maladies étaient tenues pour la plupart cachées et que ces dirigeants avaient fait peser à leurs concitoyens le poids de leurs propres tourments, de même que les conséquences de l’amoindrissement de leurs facultés. Des livres à consulter à la lumière des événements qui se déroulent en Tunisie.
Dans nos contrées, la question a été posée avec insistance dans les années 1980 sous la présidence de Habib Bourguiba, mais sans qu’il y ait un seul débat médiatique sur le sujet. Elle a été finalement tranchée le 7 novembre 1987 par le célèbre coup d’état médical de son Premier ministre Zine El Abidine Ben Ali. Il s’est basé sur un certificat médical signé par un nombre de médecins pour justifier un coup d’état sans effusion de sang.
Dans les années 2000, rebelote avec Zine El Abidine Ben Ali. La santé du président, on en parle dans les salons (à mi-voix), mais jamais dans les médias.
Après la révolution, le sujet de la santé du président est de nouveau évoqué avec Moncef Marzouki. Il ne s’agit pas de santé physique, cette fois, mais de la santé mentale. Les rumeurs étaient insistantes à propos d’hypothétiques troubles psychiatriques du président, mais aucun média n’a osé poser la question publiquement. Les psychiatres invités par un nombre de journalistes pour évoquer le sujet ont tous décliné l’invitation prétextant qu’il leur est déontologiquement impossible de traiter ce genre de questions en public.
En 2014, en pleine campagne électorale, Moncef Marzouki évoque lui-même le sujet en rendant public un certificat médical attestant de sa bonne santé physique pour exercer le pouvoir. La manœuvre n’est cependant pas réalisée pour asseoir de nouvelles traditions dans une démocratie respectable, elle visait son adversaire Béji Caïd Essebsi, 88 ans à l’époque, qu’on disait malade et incapable d’exercer la fonction présidentielle pour cinq ans.
Les militants du CPR et les sympathisants de Moncef Marzouki, à leur tête Yassine Ayari, n’avaient que ce sujet sur leur langue.
Sauf que voilà, ces mêmes personnes qui interpellaient le public sur la santé physique du candidat Béji Caïd Essebsi bottaient en touche quand on évoquait la santé mentale du président-candidat Moncef Marzouki. Les rumeurs prétendaient, pourtant, que ce dernier aurait séjourné par le passé dans un hôpital psychiatrique parisien.
Une fois élu, Béji Caïd Essebsi a instauré pour la première fois en Tunisie, la tradition de rendre public son état de santé ou ses visites privées à Paris pour des consultations médicales.
La tradition est préservée en juin 2019, quand le président a été admis en urgence à l’hôpital militaire de Tunis. Le service de communication de la présidence, dirigé alors par Firas Guefrech, a publié un communiqué officiel pour faire part au public de la situation, puis ce sont ses médecins militaires qui ont repris le flambeau.
Avec Kaïs Saïed, on signe un retour en arrière à tous les niveaux. La santé du président élu en 2019 n’a jamais été évoquée médiatiquement avec sérieux, mais on en parle volontiers dans les salons et sur les réseaux sociaux. Ses accès de colère, ses discours à la nation à minuit, ses nominations farfelues et ses contradictions flagrantes sont autant de motifs pour s’interroger sur la santé mentale d’un président hors-normes.
Le tabou a été brisé cette semaine par son ancienne cheffe de cabinet Nadia Akacha. Dans une communication fuitée avec un inconnu, les Tunisiens apprennent que leur président souffrirait de troubles psychiatriques. A l’entendre, il prendrait régulièrement des cachets.
L’ancienne bras droit du président évoque également une histoire privée avec son épouse qui, théoriquement, causerait des conséquences psychiques.
Enfin, son ancienne directrice de la communication Rachida Ennaïfer évoque entre les lignes que le président serait insomniaque. « Il travaille vingt heures par jour », dit-elle imperturbable sur une chaine télévisée de grande audience mercredi 4 mai 2022.
Que Mmes Akacha et Ennaïfer colportent des mensonges ou qu’elles disent vrai et que leur niveau soit d’une bassesse inouïe, il n’en demeure pas moins que les deux dames ont occupé les devants de la scène, avec des postes au sommet de l’État. Elles ont été toutes les deux choisies par le président de la République qui a cru, à un certain moment, en leurs compétences.
Ce président qui a nommé ces deux « traitresses » à ses côtés est-il sain mentalement ?
Le parquet a annoncé hier avoir ouvert une enquête à propos des conversations fuitées de Mme Akacha. Mais ce parquet ne précise pas si l’objectif de son enquête est de savoir qui a fait fuiter les communications ou bien si les très graves propos de l’ancienne cheffe de cabinet sont vrais ou pas.
En tant que Tunisiens, qu’est-ce qui nous importe le plus ? De punir Mme Akacha pour sa langue fourchue et les secrets du palais qu’elle a dévoilés ou bien de savoir si ce qu’elle dit est vrai ?
Il est du droit des Tunisiens de savoir si leur président souffre d’un quelconque trouble psychiatrique.
Si ce que dit Mme Akacha est faux, il est du devoir de la présidence de la République de démentir publiquement les propos de l’ancienne cheffe de cabinet, tout en appuyant son démenti par une déclaration du médecin traitant du président.
Idem si le président est sous traitement et que son hypothétique maladie est correctement prise en charge et ne porte pas d’incidence sur l’exercice de ses fonctions.
En revanche, si cette hypothétique maladie empêche le président d’exercer normalement, il a l’obligation morale de quitter le palais et de convoquer immédiatement une élection présidentielle.
A moins qu’il soit dans le déni. Dans ce cas, c’est à ses médecins traitants de prendre leur responsabilité à deux mains et de communiquer publiquement sur le sujet.
Dans les pays qui se respectent, la santé du président n’est pas un sujet privé frappé par le secret médical, c’est un sujet public ! Il n’y va pas seulement de la propre santé du chef de l’Etat, il y va de la santé de tout un pays et de tout un peuple.
Raouf Ben Hédi


On ne peut pas comparer l'incomparable, à savoir un détenteur de doctorat et illustre professeur avec des intrus, des maniganceurs et incultes (jahala) qui cherchent à s'enrichir par les manigances, croyant que ceux qui leur ont soufflé (à Londres) qu'il y a un printemps arabe et un festin (rmougua) et qu'ils peuvent tout s'approprier en Tunisie fonds et murs et que ce pays est devenu le leur oubliant que ce sont des intrus et des arrivistes connus plutôt par leurs délits et par leurs crimes inhumains. "saffah" entre autre.
C'est de ne pas rentrer dans le jeu du PR et les autres manipulés par Ghannouchi.
Regardez l'UGTT et essayer de comprendre son discours et de bien décoder son discours sinon vous raterez 1 occasion dans votre carrière!
Et pour terminer, le chamane que je suis vous conseille d'arrêter de fumer dh Hach..
Et si vous ne fumez pas, alors essayez le "CBD" qui est conseillé pour tous les maux du corps humain et même mieux que le "viagra"!!!!
Je constate que nos médias n'exercent pas leur 4 ème pouvoir pour indiquer le meilleur chemin sans se compromettre beaucoup avec les prises intempestives d'alignement sur 1 idée fixe initiée par TOUS ceux qui ne veulent pas que la Tunisie sorte la tête de l'eau.
Bien à vous & à vos lecteurs
Combien d'unités?
Débile
Ces enregistrements que l'on attribue à cette dame, sont à vérifier.
Il faudrait également que la justice interroge cette personne.
Je ne sais pas, si N. Ackacha a nié ces fuites.
Vous savez également, qu'avec l'intelligence artificielle, par l'image et la voix, on peut démolir n'importe qui. Heureusement, que la loi agit contre ces malfaiteurs.
Aujourd'hui, toute vidéo, tout enregistrement, même authentique, peuvent-être manipulés par des applications informatiques pointues, relevant de l'intelligence artificielle.
On attaque les artistes, on les fait dire des choses qu'ils n'avaient jamais dites.
On a fait danser un politicien sur une scène, alors qu'il est fortement âgé et n'avait jamais pratiqué une danse professionnelle.
Alors, méfiez-vous de ces enregistrements.
Un Chef d'Etat, malade mental, cela ne passera pas facilement. On peut le remarquer sur la personne. Tout faux, ce qu'on raconte de ce côté sur la personne de notre Président.
Ce sont ces ennemis qui fabriquent ces "deep-fake". Il faut mettre un terme à cela....
Le Président travaille, les guignols, aboient.
Le deadline approche, les Ghannouchi et les porcs engraissés par Ghannouchi paniquent. Que faire demandent-ils à leur patron Ghannouchi?
Ghannouchi leur répond: Kais Said n'est pas malade, mais, on va le rendre malade. Alors, allons-y, il faut parler du caleçon de Kais Said, de la vie intime de Kais Said, de tout ce qui peut fâcher Kais Said. Pour cela, il faut faire parler Nadia Akacha. Même si elle ne veut pas parler malgré le pognon que nous allons lui offrir, alors, on parlera à sa place, les nanas qui ont la même voix que Akacha se ramassent à la pelle.
Mais voile : au lieu d'opter pour la compétence et la vision stratégique les clowns bédouins qui font maintenant office de peuple ont remplacé les escrocs frérots par un zozo facho
La seule condition est de cultiver le parasitisme : On ne doit pas maitriser presque rien et meme pas l'écriture sur El9olla, mais sans honte il doit exiger à tout moment et position des Ammar Bezzouir tunisiens "l'Effra77 Binè ", ...
Lors du service quotidien et en quittant le poste de police, le langage et les ordres sont les suivants : A3fiss Fehim !
Avec le motto Kif Sidi kif Jwadou !
Et tout le monde sait que ce qu'a fait Kais est anti-constitutionnel et releve de la dictature.
Sauf que la majorité, guette comme les loups que Kais s'en attaque à la Nahdha.
N'ayant pas pu vaincre le Parti de la Nahdha démoctratiquement, ses ennemis ont toléré le coup, s'attendant à ce que ce malade bannisse les Islamistes ou bien les persécute, et quand il le fait c'est en ce moment là qu'il vont agir.
Mais Dieu est au dessus de tous leurs desseins.
Cela suffit des suppôts islamistes qui déversent leurs fables et vulgarités régulièrement publiées ici.
Et puis, quand on est sérieux, on ne prend pas la casquette du médecin, lorsqu'on n'en a pas ni la formation ni la qualité, pour poser un diagnostic sans avoir même pris le temps de consulter le "patient".
D'où l'on peut tirer un constat que certain journaliste poursuit de sa haine insatisfaite un homme qui a le tort de donner son temps et son énergie au pays.
Et quand on n'en partage pas la vision ni le projet, on peut au moins le respecter en sa qualité de chef de l'Etat.
Mais, ceci est affaire de civilité.
J'abandonne moi aussi!
Merci cher Houcine de votre assiduité, et vos commentaires pertinents.
Bien cordialement.
PS : je suis entièrement d'accord avec vous, toujours à vous lire c'est, une excellente plume.
Fi9ou ya Nèèèèsssss 7wèlkom Tè3bè Yèsir!
Je ne voudrais même pas jouer au chkobba avec un malade oder aller au Hammam !
une personne malade doit être soignée et n´a rien et absolument rien perdu dans ce genre de poste..
PS: Une bonne santé certifiée par un certificat médical annuellement par une équipe médicale : la multidisciplinarité est une nécessité absolue !
Poutine est malade
Poutine à une maîtresse
Poutine problème de couples
Poutine à un enfant illégitime
Poutine sait il même lire.
Poutine ceci
Poutine cela
C'est nul
Il faut être optimiste.
Après tout si on est sain, pourquoi avoir peur?
je ne l'accepterais même pas pour le laisser diriger une petite usine de harissa, ça va pas chez vous ?
Parce vous êtes opiniâtre et fanatique, vous acceptez même la ruine du pays !?
Rabbi Ifarrej 3linè wa 3lik !
"Dans les pays qui se respectent, la santé du président n'est pas un sujet privé frappé par le secret médical, c'est un sujet public ! Il n'y va pas seulement de la propre santé du chef de l'Etat, il y va de la santé de tout un pays et de tout un peuple."

