Après une publication insinuant que l’actuel ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, était dépourvu d’honneur et de patriotisme, l’ancienne cheffe du cabinet du président de la République, Nadia Akacha a, encore une fois fait parler d’elle.

Dans un enregistrement fuité sur les réseaux, à la date du 29 avril 2022, Nadia Akacha affirme qu’elle serait capable de faire trembler la Tunisie par ses simples paroles. L’enregistrement semble avoir eu lieu peu après la publication de Nadia Akacha du 25 avril 2022. Dans le même enregistrement, on l’entend affirmer avoir été appelée depuis le palais de Carthage, mais qu’elle n’avait pas décroché.

« Je te jure qu’il m’avait appelé (Cette phrase pourrait concerner l’actuel chef de l’Etat, Kaïs Saïed, ndlr)… à trois reprises… je n’ai pas décroché… Il dort sûrement encore… Ichraf (faisant allusion à la première dame Ichraf Chabil) l’a réveillé pour lui dire que j’ai semé le chaos. L’autre est sêrement anéanti (cette phrase pourrait faire allusion à Taoufik Charfeddine, ndlr) », a-t-elle ajouté.

Nadia Akcaha semble être remontée contre les déclarations du président de la République, Kaïs Saïed concernant de potentiels traîtres ayant fui à l’étranger. « Je ne me suis pas mis à la botte de forces étrangères… Je n’ai pas embrassé l’épaule de Macron… Il s’est mis à trembler en le voyant ! Je te le jure… Je ne pensais pas qu’il allait commencer à trembler et à se jeter sur lui en le voyant… Il parle de trahison ! Or, je n’ai pas été soudoyée par l’étranger », a-t-elle poursuivi.

L’ancienne cheffe du cabinet semblait heureuse de l’impact de sa publication concernant Taoufik Charfeddine. On l’entend rigoler en parler du nombre de partage depuis sa page Facebook. « Je suis un excellent produit lorsqu’on sait comment me présenter… Le clan de Akacha est très puissant… C’est le phénix qui renaît de ses cendres… On en parle sur les ondes de Mosaïque FM et dans les infos », a-t-elle déclaré.

Dans le reste de l’enregistrement, il semblerait que l’ancienne cheffe du cabinet du président parle de la journaliste Charazed Akacha. On l’entend dire sans la nommer : « Il n’y a pas de lien de parenté entre nous… Mais puisqu’il s’agit d’une Akacha, elle est sûrement tenace ».

Quelques heures après la publication de l'enregistrement sur plusieurs plateformes, l'ancienne cheffe du cabinet présidentiel a affirmé qu'il s'agissait d'un trucage de voix. Elle a, également, rappelé faire l'objet de campagnes d'incitation et de diffamation.

S.G