
Oussema, l’oncle de la petite Mariem disparue en mer à Kélibia depuis le samedi 28 juin 2025, est intervenu ce lundi 30 juin pour revenir sur ce tragique incident.
« Je suis témoin de tout ce qui s’est passé, j’ai vu et entendu ce que les gens disaient, et ça fait mal », a déploré l’invité de l’émission Sbeh Ennes, diffusée sur les ondes de Mosaïque FM. Il a expliqué que la famille se baignait au bord de la plage avec deux bébés, dont Mariem. La mère de cette dernière avait attaché sa fille à une bouée à l’aide d’un fil.
« Jusqu’à maintenant, nous ne comprenons pas comment ce fil s’est détaché », a poursuivi l’oncle de la fillette.
« Il y a eu un souffle de vent incroyable. Je suis habitué à la mer, mais je n’ai jamais vu un vent pareil. Juste avant, la mer était extrêmement calme, sans aucune vague », a-t-il témoigné, avant d’ajouter que même les affaires de la famille, posées sur le sable, se sont envolées sous la force du vent.
Il a précisé que le père de Mariem avait immédiatement sauté à la mer pour tenter de la sauver, alerté par les cris de son épouse, qui s’est précipitée à la plage pour appeler la protection civile.
« Mon frère a nagé près d’un kilomètre et demi pour tenter de sauver sa fille. Je l’ai rejoint pour l’aider. En pleine mer, Mariem était toujours visible, toujours attachée à sa bouée », a raconté Oussema. Il a précisé que le père avait passé plus de quarante minutes dans une mer devenue très agitée, risquant lui-même la noyade après avoir avalé beaucoup d’eau.
« Ce qui nous fait le plus mal, c’est que si un bateau de la protection civile, qui était à dix minutes de nous, était intervenu directement, Mariem aurait pu être sauvée. Et si une réaction rapide avait suivi le premier signal, tout cela aurait pu être évité », a-t-il dénoncé.
« Je suis témoin, et sa mère ne portait pas son téléphone, et son père ne l’a pas emmenée dans la mer profonde. Tous deux sont anéantis par la douleur, alors qu’ils n’ont commis aucune erreur. Et malgré cela, des publications, lues par les parents, pleines de fausses informations circulent », a ajouté Oussema.
« Jusqu’au dernier instant, mon frère parlait à sa fille, en pleine mer, en tentant de la sauver. J’en appelle à tout le monde, aidez-nous à retrouver Mariem. Il faut absolument la retrouver », a-t-il conclu, tout en précisant que même les plongeurs manquaient de matériel de plongée.
H.K


J espère qu il vous arrivera un truc pareil
Je suis désolé d'être très direct, mais faut vraiment être fou pour risquer la baignade avec un temps totalement inadéquat, pire avec des petits innocents de 3 ans.
Sa3et el9adha liha ghafla d'accord, mais chacun est responsable de ses actes aussi.
Parents irresponsables