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La Tunisie dans l'attente
17/09/2021 | 13:46 , mis à jour à 08:00
7 min
La Tunisie dans l'attente

 

La Tunisie retient son souffle, depuis le 25 juillet 2021, en attendant les décisions du président de la République concernant le futur chef de gouvernement et le parlement d’une part et les réformes qu’il va entreprendre de l’autre, ou au moins sa vision des choses.

 

Entre temps et depuis près de huit semaines, le pays est bloqué dans l'attentisme. Beaucoup diront que l’Etat fonctionne normalement, mais la vérité est autre. Des décisions importantes sont temporisées, car qui voudra en assumer la responsabilité, surtout avec la cabale mené actuellement par le chef de l’Etat. Or, il y a urgence, notamment en ce qui concerne la mobilisation des ressources nécessaires pour clôturer le budget de l’Etat. La Tunisie devra mobiliser 15,5 milliards de dinars d’ici fin 2021, dont 8,2 milliards de dinars de dettes extérieures (à payer en devises), selon le député indépendant Yadh Elloumi.

Le budget 2021 prévoit un recours conséquent au marché extérieur, mais les conditions actuelles ne sont guère favorables. La situation politique et économique du pays, couplée à la dernière dégradation de la note souveraine du pays, font que trouver des crédits extérieurs sera difficile mais surtout très coûteux. La Tunisie n’a pas le choix et doit entamer les négociations avec le FMI, la tête de file des prêteurs internationaux. Non seulement ses taux sont bas mais aussi un accord avec le fonds ouvrira les portes de toutes les autres institutions financières à commencer par la Banque mondiale.

 

En effet, l’ancien président du directoire d’Amen Bank et actuel membre du bureau exécutif de l’IACE, Ahmed El Karm, avait affirmé que la mise en place de la Loi de finances est liée à l’avancement des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) : c’est un facteur déterminant qui permettra d'élaborer la Loi de finances complémentaire 2021 et la Loi de finances pour 2022, d’où la nécessité de reprendre les négociations avec le fonds pour garantir le financement de la trésorerie du pays et permettre le recours au marché extérieur outre le fait que les chiffres présentés auront plus de crédibilité.

En ce qui concerne la nécessité d’avoir un chef de gouvernement pour l’avancement des négociations avec le FMI, l’expert économique avait estimé qu’on aura besoin d’une personne qui va signer l’accord qui sera conclu avec l’institution financière, en soulignant que ça sera un facteur important qui permettra d’accélérer les négociations qui sont actuellement en arrêt.

Pour lui, le chef du gouvernement doit être un économiste expérimenté, qui comprend les équilibres économiques, qui a de bonnes relations avec l’étranger et qui prend en considération le volet social du pays.

 

En outre, les propos tenus début septembre par le vice-président de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Ferid Belhaj, sont sans équivoque, notamment lorsqu’il associe le FMI et la Banque mondiale (BM), un lien lourd de sens et qui démontre que les deux institutions sont sur la même longueur d'onde.

M. Belhaj avait précisé, concernant les attentes de la Banque mondiale et du FMI qu’ils souhaiteraient avoir un livre blanc au sujet des réformes signé par un gouvernement pour engager les discussions. « La Tunisie peut sortir du tunnel et rapidement si les choses reprennent leur cours normal : un gouvernement et une volonté politique pour réformer », a-t-il noté.

Et de soutenir : « S’il engage les grandes réformes économiques, un pays comme la Tunisie pourrait s’élever à d’autres niveaux au bout d’un an et demi ».

Autre facteur important évoqué par le représentant de l’institution financière lorsqu’il a été interpellé sur la pérennité de l’appui des partenaires financiers à la Tunisie, il avait affirmé que la BM et le FMI étaient convaincus que l’appui au budget de l’Etat et aux réformes ne pourrait se faire en l’absence d’un vis-à-vis (d’un chef de gouvernement, ndlr). Et de souligner la nécessité de former un gouvernement d’orientation économique surtout que le terrain était favorable à un consensus national.

 

Du côté du secteur privé, les choses ne sont pas florissantes. Le manque de visibilité, l’instabilité politique, le changement des règles du jeu, notamment en ce qui concerne la fiscalité, augmentent les inquiétudes des opérateurs économiques. Le tout sur fond de pressions et de menaces à peine voilées faites par le chef de l’Etat, sous couvert de patriotisme, aux hommes d’affaires et chefs d’entreprises. Ainsi, les nouveaux investissements sont temporisés, dans l’attente d’un meilleur climat des affaires, privant le pays d’une croissance supplémentaire et de création d’emplois.

Côté investissement, les chiffres avancés par l'Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation (APII) et l'Agence de Promotion de l'Investissement Extérieur (Fipa) sont très parlants, avec un décroissement de 14,6% des investissements déclarés dans l'Industrie durant les sept mois 2021 et une baisse des investissements étrangers (IDE et portefeuille) de 7,4% au premier semestre 2020 par rapport à un an auparavant et de 27,1% par rapport à 2019.

 

Il faut rappeler dans ce cadre que plusieurs personnalités publiques tunisiennes, politiques et du monde des affaires, ont été surprises par des mesures exceptionnelles à l’aéroport Tunis-Carthage. Si certains ont juste été retardés, d'autres ont été interdits de voyage. Le dernier incident en date étant celui de l’ex-président de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie et actuel trésorier de cette institution Khaled Fakhfakh qui a été carrément débarqué de l’avion après que les autorités l’ont autorisé à voyager.

D’ailleurs, Anis Jaziri, président de Tunisia-Africa Business Council (TABC) et ancien conseiller économique au palais de Carthage, avait fustigé le traitement indécent et les humiliations, inacceptables et déraisonnables, infligés aux hommes d’affaires dans les aéroports tunisiens.

Et d’affirmer la compréhension du monde des affaires de la mise en place de procédures exceptionnelles pour une durée limitée mais qu’il ne comprend pas pourquoi jusqu’à cette heure les services compétents n’ont pas établi une liste des corrompus et de ceux qui sont poursuivis par la justice.

M. Jaziri avait dénoncé dans ce cadre le silence du patront (Utica et Conect) face à ce harcèlement et les humiliations subies par les hommes d’affaires. Il a martelé : « Nous soutenons complétement la guerre contre les corrompus, mais ces comportements honteux, sans distinction, mettant tous les hommes d'affaires dans le même sac comme étant tous corrompus et tous accusés jusqu'à preuve de leur innocence, est devenu inacceptable ».

 

Il ne faut pas oublier aussi que plusieurs entreprises tunisiennes ont été sinistrées par la pandémie. Si une partie a fait faillite, une autre peut être sauvée mais en prenant les mesures nécessaires pour les soutenir. Mais comment les soutenir, alors qu’on n’arrive pas à boucler le budget de l’Etat pour 2021 et on ne sait pas encore comment financer celui de 2022.

 

D’ailleurs, même au niveau intérieur, l’Etat peine à mobiliser les ressources qu’il lui faut. Sur les 120 millions de dinars (MD) de BTA (bons de trésor assimilables) mis sur le marché au mois de septembre, seulement 60 MD ont trouvé preneur et ceci après deux échecs.

Cette incapacité à trouver les liquidités sur le marché intérieur va se répercuter sur les dépenses de l’Etat. Aram Belhadj, docteur en sciences économiques, enseignant-chercheur à l'Université de Carthage et expert-consultant, avait estimé qu’il y aura du retard dans le payement des salaires de septembre dans le secteur public.

Autre point important, l'ancien ministre et député, Iyed Dahmani, pense que la baisse de 15% de la compensation au premier semestre, n’est pas une baisse réelle mais un effet d’écriture comptable : l’Etat n’ayant pas payé ses redevances.

 

Jusqu’à quand va perdurer cette situation d’attentisme alors qu'en réalité, le temps presse ? Un chef de gouvernement doit être désigné rapidement pour mettre fin à cette situation incertaine. Le choix de cette personne sera déterminant pour l’avenir économique du pays. Il y aura des choix douloureux à faire et des réformes structurelles à entreprendre rapidement pour sortir de cette situation. Il faudra surtout laisser le populisme de côté et avoir le courage de prendre les décisions qui s’imposent. Le président est-il prêt à assumer des réformes et des décisions impopulaires ? C'est une autre paire de manches...

 

 

Imen Nouira

17/09/2021 | 13:46 , mis à jour à 08:00
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Commentaires
cesarios
seule la voix de la majorité du peuple DES URNES qui avance notre ..................................
a posté le 19-09-2021 à 12:11
La LIBYE , pays frère est en train de se construire progressivement et notre chère TUNISIE est en train de se détruire de jour en jour, notre PRESIDENT a tout chambardé et il a croisé les bras, tout est flou ,tout est aléatoire, " elli chabbakha, doit avoir une vision et un programme pour ikhallisha", tout le peuple vit dans les bobards, on invite Mr le président de communiquer dans l'urgence de nous indiquer ses intentions et ses larges propositions pour arrêter tout ce qui est de fausses nouvelles qui s'apparaissent de partout et de nulle part..... Tout juste après notre indépendance le président BOURGUIBA (allah arhmou ) a sillonné toutes les régions même les coins les plus reculés pour exposer sa stratégie et ses priorités, et il a troussé les manches avec ses compagnons pour convaincre les citoyens et les citoyennes et les pousser à exploiter le temps , par les moyens de bord existants et travailler matin, soir et le dimanche pour pouvoir avancer à la réalisation de leurs projets dans tous les domaines et surtout éducatifs et sanitaires.....On doit avancer, c'est le moment ou jamais de lancer la continuation de notre transition démocratique, le slogan: - le pouvoir est à ce que le peuple veut, doit être concrétisé.... Pour appliquer les décisions du 25 juillet, on doit passer directement et tout de suite à un référendum et donner la voix aux électeurs et électrices pour savoir ce que notre peuple veut pour dénouer la stagnation qu'on est en train de subir actuellement , on doit respecter le choix du peuple SOIT un régime présidentiel SOIT un régime parlementaire, et on avance, le président pourra ordonner l'organisation le plus tôt possible des élections législatives sérieuses, transparentes et bien contrôlés, et tout dépassement ou falsification sera sanctionné légalement à temps par des juges connus par leur intégrité, leur neutralité et leur indépendance , et toujours dans le but d'avancer, notre TUNISIE pullule de culots juges constitutionnels sérieux qui pourront collaborer avec le président REPUBLIQUE pour une révision de notre actuel destour et le rendre plus précis , plus clair et aucune et n'importe interprétation ne sera possible , il sera déposé au nouveau parlement pour promulgation , et toujours on doit être à la recherche à l' amélioration de notre gouvernance dans l'ordre et le respect des lois et à la participation du peuple dans toutes ses préoccupations pour le responsabiliser devant ses choix politiques , et toute sorte d'hégémonie n'aura jamais l'occasion de voir le jour dans une TUNISIE vouée à être une vraie démocratie dans l'égalité des chances et la justice sociale par ses actuelles et futures générations
JJ
@cesarios
a posté le à 13:16
oui, "seule la voix de la majorité du peuple DES URNES qui avance notre [société]" et ainsi je vous prie d'accepter les résultats du prochain referendum du choix du peuple entre régime présidentielle ou parlementaire. Il y a une forte contradiction dans votre commentaire.

pourquoi vous refusez implicitement un referendum et vous voulez imposer votre volonté à 12 millions de Tunisiens?

Très Cordialement



Warrior
référundum sur la dictature ?
a posté le à 18:20
1 referundum doit ètre discuté au parlement, intellectuels , débats à la télé ....
AVANT d'ètre soumis au peuple.
ce n'est pas ce que veut le robo dictator .
Warrior
Democracy ? .... When Chicken get Teeth ..........................
a posté le 19-09-2021 à 11:28
$ 200 m in US aid are frozen, because US laws prohibit financial aid to any coup regime.
this aid was decided prior july 25.
the return to democracy is postponed indefinitely .
fr: démocratie renvoyée au calendes grècques ... ou plutot carthaginoises, dois je dire !!


A4
Unité de temps
a posté le 18-09-2021 à 23:25
Pour le commun des mortels, le temps se compte en jours et en semaines. 56 jours ou 8 semaines d'attente paraissent longs ... trop longs.
Sauf que pour Dieu Robocop, le temps se compte en "éternités".
Attendons-nous par conséquent à ce que les choses bougent à Carthage dans deux ou trois éternités !
Et comme dirait l'autre, une éternité c'est trop long, surtout vers le fin . . .
Zarathustra
@A4
a posté le à 12:33
vous écrivez souvent d'intelligents commentaires, alors évitez s.v.p. le bavardage inutile qui pourrait salir votre image d'intellectuel et poète intelligent. En effet, il y a suffisamment de commentateurs qui écrivent jours et nuits rien que des conneries.

élevons le niveau des commentaires sur Business News tn, car il est vraiment très médiocres.

très Cordialement

A4
@Zarathustra
a posté le à 14:06
Merci pour le conseil.
Mais, il se trouve que KS vit dans un autre monde où, malheureusement pour nous, les aiguilles des montres ne tournent pas à la vitesse conventionnelle des terriens.
Deux mois d'une inexplicable inaction qui sera chèrement payée !
Il ne suffit pas de gagner une bataille, il faut gagner la guerre, et sans temporisation d'autosatisfaction !!!
Fares
La galaxie KS
a posté le à 02:52
C'est que la galaxie KS se déplace par rapport à la Voie Lacteé à une vitesse qui est très proche de la célérité de la lumière , donc le temps chez KS se dilate.

Pire que ne rien faire, le patinage de KS et l'incohérence de ses décisions sont vraiment inquiétants.
Warrior
Hamir yaquduhom Himar ......
a posté le à 11:30
qui confond milion et miliard. comment peut-il compter le temps ?
Karim
Dans l'attente de quoi?
a posté le 18-09-2021 à 22:02
Je me pose la question la Tunisie est dans l'attente de quoi au juste? '?a fait deux mois qu'on attend pour RIEN !
Une solution dissoudre le parlement, dégager la momie de Carthage pour organiser de nouvelles élections qui cette fois ci devront designer de vraies compétences !!! Et changer la constitution avec l'aide d'un parlement patriote cette fois ci. Sans ça adieu la Tunisie...
Warrior
Grundgesetz .......................................
a posté le à 11:35
bear in mind: anyone violating the constitution may face the death penalty.
constitution = "Grundgesetz" = loi FONDAMENTALE.
Dr. Jamel Tazarki
Une suspension temporaire de la contrainte du remboursement de notre dette à temps prévu
a posté le 18-09-2021 à 21:45
Introduction: je propose une suspension temporaire de la contrainte du remboursement de notre dette , c'est-à-dire de la contrainte des paiements avant la fin de l'année 2021.

le problème de non remboursement de notre dette à temps prévu est certes un problème de confiance, au fond c'est l'idée que notre parole donnée ou que les contrats signés devraient êtres tenus. --> Il est ainsi très important de protéger cette confiance.
-->
Nous sommes conscients de l'obligation du remboursement de notre dette pour que le système monétaire fonctionne à l'échelle l'internationale --> par contre nous demandons une suspension temporaire de la contrainte du remboursement de notre dette, c'est-à-dire de la contrainte des paiements avant la fin de l'année 2021.

L'endettement de notre pays est motivé en particulier par des facteurs purement financiers que par de vrais besoins du financement des investissements productifs --> Il est temps que l'on comprenne enfin que nous sommes arrivés à un un point / seuil ou le financement extérieur est devenu un obstacle à notre croissance économique. En effet, Il y a des études qui prouvent qu'après certains niveaux / charges de la dette l'effet sur la croissance économique devient négatif à cause du "debt overhang". Oui, la Tunisie est dans une situation où le niveau /charge de notre dette dépasse de loin nos capacités de remboursements. Ceci est du au fait que nos échanges commerciaux ne couvrent pas le coût de notre dette.

Je fais un premier fazit: nous ne refusons pas de payer notre dette extérieure par contre nous demandons une suspension temporaire de la contrainte du remboursement de notre dette. En effet nous sommes provisoirement en défaut du paiement. --> de ce fait, nous n'allons pas parler avec le FMI et la banque mondiale afin d'avoir un nouveau crédit pour payer entre autres nos anciens crédits --> nous voulons plutôt discuter avec nos créancier de la possibilité de la suspension (et non pas annulation) temporaire de la contrainte du remboursement de notre dette, c'est-à-dire de la contrainte des paiements avant la fin de l'année 2021. --> Il nous faut éviter la politique d'endettement de notre ex-troïka...

-->
il ne s'agit plus de parler avec le FMI, la banque mondiale et nos créanciers pour les convaincre afin de nous accorder de nouveaux crédits --> non, on veut les convaincre de notre bonne intention de rembourser nos crédits mais avec un peu de retard et que cela ne devrait pas remettre en question notre relation avec nos créanciers à l'échelle internationale --> il s'agit de ne pas perdre la confiance des créanciers publics et privés bien que nous ne voulons plus de nouveaux prêts.

-->
Je propose ainsi un autre esprit de discussion avec le FMI, La banque mondiale et nos créanciers que de s'affoler et nous dire que nous devons procurer coûte que coûte 12 milliards d'euros d'ici à la fin de l'année 2021 --> non et non et non, on ne va pas se priver de manger, de boire et d'annuler les dépenses d'éducation, de santé et d'infrastructure afin de payer les frais de la dette à temps prévu malgré tous les imprévus de la pandémie du virus corona.

-->
Fazit: ça ne fait aucun sens de confier le pays à un gouvernement sans vision intelligente et sans de forte chance de réussite. Oui je donne raison au Président de la République, Il nous faudrait un gouvernement qui pourrait nous faire sortir de la crise sans crédit extérieur. --> oui, cela est aussi possible, il suffit de penser "out of the box" --> ça sera le thème d'un autre commentaire

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien

PS: How Mental Sets Prohibit Seeing Solutions to Problems: A mental set is a tendency to only see solutions that have worked in the past. This type of fixed thinking can make it difficult to come up with solutions and can impede the problem-solving process. For example, imagine that you are trying to solve a math problem in your algebra class. The problem seems similar to ones you have worked on previously, so you approach solving it in the same way. Because of your mental set, you are unable to see a simpler solution that might be possible. When we are solving problems, we often tend to fall back on solutions that have worked in the past. In many cases, this is a useful approach that allows us to quickly come up with answers. In some instances, however, this strategy can make it difficult to think of new ways of solving problems. Impact of Past Experiences: While in many cases we can use our past experiences to help solve the issues we face, it can make it difficult to see novel or creative ways of fixing current problems. For example, let's imagine that your vacuum cleaner has stopped working. When it has stopped working in the past, a broken belt was the culprit. Since past experience has taught you that the belt is a common issue, you replace the belt again, but this time the vacuum continues to malfunction. You ask a friend to come to take a look at the vacuum, and they discover that one of the hose attachments was not connected, causing the vacuum to lose suction. Because of your mental set, you failed to notice a fairly obvious solution to the problem.
-->
https://www.verywellmind.com/what-is-a-mental-set-2795370

Warrior
aliments pour chiens ......................
a posté le à 11:44
1. ...." non et non et non, on ne va pas se priver de manger, de boire et d'annuler les dépenses d'éducation, ..;"
mais on peut stopper l'importation de whiskey, bananes, ... aliments pour chiens !!!

2. creditors must be paid on time. the only way : ask for new loans.

3. enfin un conseil pour Said:
ne prenez aucun mathématicien ou polytechnicien au gouvernement.
Obviously !!




takilas
Un chef de gouvernement et après.
a posté le 18-09-2021 à 21:01
Ce qui est sûr c'est que nahdha sera est finie et quevpar voir de conséquence les injustices et les arnaques seront finies.
Houcine
La Tunisie dans l'attente ?
a posté le 18-09-2021 à 09:37
Cet article est une recension de "tous les maux" que Kais Saied impose supposément au pays. Et, par conséquent aux citoyens.
Pas tous, certaines classes des plus nantis qui seraient "victimes" des ukases de ce Président présenté comme autocrate.
Imaginons que l'on remplace Saied par un autre nom que tout le monde devine, et l'on approcherait de la vérité de ce que le pays vit depuis près d'une décennie du fait d'une dictature islamiste dirigée par un petit potentat qui faisait et défaisait à sa guise ayant des troupes d'applaudusseurs et des suppôts en nombre.
Pas seulement pour l'applzudur, mais pour insulter, menacer, arrêter ou faire libérer, et puis voler, détourner des sommes faramineuses pour ériger des fortunes désormais au sein d'un clan il n'y a si longtemps miséreux, inculte, et prévaricateur à souhait, financé et probablement armé par des monarchies et un Occident gourmands en influences et prestige.
Tout cela n'avait pas suscité un si long plaidoyer ou supplique en faveur de leurs victimes assassinées, volées ou rendues à la misère à proportion de l'enrichissement de nos "Docteurs" en verbiage et violeurs de la Loi de Dieu dont ils se réclament.
Un peu de retenue sied à l'intelligence de qui prétend accomplir un ouvrage pour éclairer, au moins informer.
Nous attendons un article de même dimension faisant une recension des faits ayant marqué la séquence close le 25/7.
Ouioui
Ya ka
a posté le 17-09-2021 à 17:54
Ya ka désigner rapidement un CDG...Ya ka trouver la bonne personne, déjà, sachant que le pays compte des millions de cerveaux honnêtes compétants et courageux...Ya ka identifier les réformes pertinentes urgentes...Ya ka les appliquer pour sortir de l'état d'attente...et enfin, ya ka applaudir la famille Nouira et tous ses "ya ka" !
AB1
Istennè Yè Djèjè 7atta Ijiek El9am7 men Bèjè
a posté le 17-09-2021 à 15:36
-
Nephentes
Le peril imminent
a posté le 17-09-2021 à 15:35
Il faut areter les faux semblants

Si l'on doit saluer Mr Saed pour son initiative courageuse et salvatice le cours actuel des choses prened une tournure des plus inquietantes

il y a peril dans la demeure

Peril que l'exception devienne la regle

il y a actuellemnt autour du President une clique aux pouvoirs exhorbitants mais aux competences beaucoup moins remarquables; cdette clique fait absolument n'importe quoi et est le plus souvent ecoutee par le President. Ce qui est tres preocuppant, surtout que Mr Saed n'est pas a la hauteur ne parvenant pas a discerner le vrai du faux le logique de l'absurde la rumeur et l'intox

L'exemple de Sinedor est tres illustratif de cette incompetence strategique

Les ecoutes et intrusions numriques dans la vie privee des gens aussi

je vous livre un element scabreux, reel et tres significatif

La clique du president - Et Seigneur, esperons que Mr Saed n'y a pas participe- visionne des videos scabreuses de tel ou tel responsable -dont l'ancien chef de gouvernement - compromis dans des affaires de moeurs

CECI EST PROFONDEMENT MALSAIN INNACEPTABLE

Des conseillers de la Presidence en train de pouffer hilares devant des videos scabreuses de tel ou tel conseillers du Gouvernement de Directeur Central de PDG de journaliste d'animateur radio etc etc

Voila ou nous en sommes

Est ce que des raclures pareilles sont capables de diriger un pays d'elaborer des analyses strategiques d'evaluer l'efficacite d'un programme d'interet general ?

Nous sommes dans l'impasse, face a un peril imminent du fait de la clique de pieds nickeles de l'equipe presidentelle




Mêmepaspeur
Né fente, devenu "trou à mensonges"
a posté le à 19:39
" INNACEPTABLE "

Ce qui est parfaitement "inacceptable". . . ce n'est pas votre "français improbable". . .mais plutôt que vous soyez LE SEUL (je dis bien, LE SEUL) à savoir que l'équipe présidentielle regarde des vidéos porno et/ou concernant même Mechichi(*) comme vous l'affirmez gratuitement et sans la moindre preuve. . .et en impliquant même le Président de la République. . .
Votre haine de Kaïs Saïed vous brouille l'entendement, on dirait ?
Pour barboter ainsi dans le caniveau en alignant autant de mensonges diffamatoires, il est évident que vous ne résidez pas en Tunisie. . .et que vous vous sentez à l'abri. . .
Autrement. . .vous auriez châtié un peu plus votre langage ordurier.
Par contre, je doute que BN puisse s'en laver les mains et continuer de la sorte à faire semblant de ne pas être "responsable" de ce qu'elle laisse publier sur son site en toute connaissance de cause. . .
A moins que l'Anastasie soit en congé pour le "ouiquende". . .?
MPP.
(*) "l'ancien chef de gouvernement - compromis dans des affaires de moeurs"