
L’ancien président du directoire d’Amen Bank et actuel membre du bureau exécutif de l’IACE, Ahmed El Karm, est revenu, mercredi 8 septembre 2021, sur la situation économique et les pistes de sortie de crise.
Au micro de Elyes Gharbi lors de son passage à l'émission Midi Show, M. El Karm a précisé que la mise en place de la Loi de finances est liée à l’avancement des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) : c’est un facteur déterminant qui permettra d'élaborer la Loi de finances complémentaire 2021 et la Loi de finances pour 2022, d’où la nécessité de reprendre les négociations avec le fonds pour garantir le financement de la trésorerie du pays et permettre le recours au marché extérieur outre le fait que les chiffres présentés auront plus de crédibilité.
Interrogé sur la nécessité d’avoir un chef de gouvernement pour l’avancement des négociations avec le FMI, l’expert économique a estimé qu’on aura besoin d’une personne qui va signer l’accord qui sera conclu avec l’institution financière, en soulignant que ça sera un facteur important qui permettra d’accélérer les négociations qui sont actuellement en arrêt.
Ahmed El Karm pense qu’un retour en arrière est devenu impossible et qu’on doit prendre en considération les erreurs commises dans le passé, en pointant en particulier le régime politique parlementaire et les trois têtes de pouvoir, qui ne sont pas adéquates aux besoins du pays, qui l’ont paralysé et qui ont débouché sur ce qu’il appelé « dix ans de tristesse », notamment au niveau économique car le peuple s’est appauvri.
Et d’estimer qu’il est temps de changer vers un régime présidentiel, où le président décidera de la stratégie et où il aura besoin d’un chef de gouvernement pour exécuter sa vision, notamment au niveau économique.
Pour lui, le chef du gouvernement doit être un économiste expérimenté, qui comprend les équilibres économiques, qui a de bonnes relations avec l’étranger et qui prend en considération le volet social du pays.
Interrogé par l’animateur si les décisions du 25 juillet auraient envenimé davantage les relations avec le FMI, le membre du bureau exécutif de l’IACE pense que les changements politiques peuvent être acceptés par le FMI, mais la problématique demeure liée au président de la République qui doit mettre en place une feuille de route et expliquer sa vision en ce qui concerne l’amendement de la Constitution, le référendum, le régime politique, le chef du gouvernement, … . A ce moment-là, le problème qui demeure sera tuniso-tunisien et comment trouver un compromis sur les réformes à entreprendre, acceptées par tous. D’où la nécessité de trouver une plateforme qui permet à tout le monde de s’exprimer.
Et de soutenir que le fait de trouver un accord avec le FMI permettra de dessiner les contours de la Loi de finances de 2022, notamment en ce qui concerne le financement du budget de l’Etat, la correction du déficit, la hausse ou non des impôts, les recrutements, les réformes, l’investissement,...
Pour lui, il faut que le déficit budgétaire de l’Etat soit tolérable et qu’on trouve les moyens pour le financer.
Il propose dans ce cadre des pistes pour augmenter le budget de l’Etat :
- Récupérer les dettes de l’Etat auprès des particuliers et des entreprises
- Etablir l’équité fiscale, en utilisant les big data pour fixer les impôts des personnes physiques et morales
- Trouver des solutions pour les entreprises publiques déficitaires, même si ça doit passer par la privatisation de certaines. Si la situation reste comme elle est actuellement, ces sociétés vont faire faillite. Le président de la République a la sympathie du peuple et peut entreprendre maintenant les réformes qui s’imposent
- Développer les investissements dans l’énergie solaire, pour réduire le déficit énergétique
Et de soutenir que les solutions existent mais qu’il faut la personne capable à les mettre en place.
Concernant le volet de l’endettement, M. El Karm considère que la Tunisie devrait y penser d’une façon dynamique et qu’il faut trouver des solutions intelligentes pour trouver des compromis avec les prêteurs. Et de rappeler qu'un accord avec le FMI ouvre les portes des marchés internationaux.
I.N
Mais les Milliardaires du moyen orient (AEU , Arabie Saoudite et le grand Essisi) ont bien promi et à mainte reprises à notre grande genie en économie Sayed Lassyed Kaiis Saed, qu´ils lui pomperont les Milliards de dollars pour instaurer sa troisième République : La Jamahiria Kaiasia Tunsia.
Mieux vaut recevoir les milliards de nos gentils "amis" en don qu'un prêt avec des taux d'intérêt exorbitants : Vive les souverains des Emirats, royaumes et grand Saffa7in
Alors pourquoi encore cette FMI, on n´a pas encore perdu la tete , n'est-ce pas
Par ses idées claires et logiques il me fait penser à feu Hédi Nouira qui avait réussi à sortir la Tunisie de la mouise de la période Ben Salah. . .
MPP.
Il n'y a pas d'autres choix.
Messieurs de l'Armée Tunisienne, si vous voulez nous muter en nouvelle Algerie de Bouteflika, nous ne sommes pas d'accord....
Alors arrêtez votre cirque !

