
Grand bravo à notre championne nationale Ons Jabeur qui a remporté hier le WTA 500 de Charleston. Une fierté et un bonheur cette dame. Elle a hissé très haut le drapeau national, elle véhicule une extraordinaire image de la Tunisie et de la femme tunisienne.
Ons Jabeur, c’est la Tunisie qui n’est pas islamiste, Ons Jabeur c’est la Tunisie qui n’est pas terroriste, Ons Jabeur, c’est la Tunisie qui n’est pas raciste. Ons Jabeur, c’est la Tunisie qui travaille dur 24/7, Ons Jabeur, c’est la Tunisie qui respecte les règles. En termes d’image et de marketing, la performance d’Ons Jabeur dépasserait, et de loin, les meilleures boites de communication. Bravo championne ! Bravo du fond du cœur !
C’était là la seule actualité joyeuse de la semaine.
Loin des courts de tennis américains, la Tunisie de Kaïs Saïed continue à péricliter. Après l’Algérie, les États-Unis, la France, l’Italie, l’ONU et l’Union européenne, c’est au tour du Vatican de nous manifester une sorte d’inquiétude et d’empathie. À l’issue de la messe de Pâques (joyeuses Pâques à tous nos amis chrétiens), le Pape François a adressé, dimanche 9 avril, un message au peuple tunisien, "en particulier aux jeunes et à ceux qui souffrent à cause des problèmes sociaux et économiques". Voilà où on en est. Aura-t-on droit à la diatribe présidentielle classique comme quoi les autres n’ont rien compris au modèle tunisien ? Ou encore à un communiqué d’étonnement du ministre des Affaires étrangères, en passe de détenir le record du ministre le plus étonné de la planète ?
Le régime putschiste de Kaïs Saïed atteint les abysses, mais n’a pas encore touché le fond. Il continue encore à bénéficier d’un large appui populaire. Le Tunisien lambda n’est toujours pas convaincu que ce régime est en train de détruire l’État et le pays et demeure encore sourd aux avertissements venant à la fois de l’intérieur et de l’extérieur. Il n’a d’oreilles que pour les accusations conspirationnistes proférées par le président. Le chef de l’État peut dire autant d’inepties qu’il veut, il peut accuser sans preuves, il peut dire la chose et son contraire, il est cru, applaudi et adulé.
Quand des Tunisiens tirent la sonnette d’alarme, ils sont traités de traîtres et corrompus. S’ils insistent, ils sont jetés en prison ou, au mieux, on leur colle des procès. Quand les étrangers tirent la sonnette d’alarme, ils sont accusés d’ingérence et/ou de néocolonialisme. Derniers en date, les États-Unis, la semaine dernière.
Jusqu’à quand les Tunisiens vont-ils croire un président qui, après un an et neuf mois de pouvoir absolu, n’a accompli aucune réalisation réelle et qui, pour justifier son échec patent, crie tout le temps au complot ? Jusqu’à quand vont-ils croire qu’ils sont plus intelligents que les éminents experts nationaux et internationaux ? Jusqu’à quand vont-ils être serviles et aveugles face à un pouvoir clairement despotique ?
En dépit de la gravité de tout ce qui précède, il semblerait que ce qui nous attend est pire. Et ce n’est pas de l’alarmisme fortuit.
Sur le plan économique d’abord, on nous prévoit un effondrement. Le gouvernement a du mal à boucler son budget et l’hypothèse d’un crédit du FMI a été balayée d’un trait par le président de la République. Le pays manque clairement de moyens et le gouvernement ne s’en cache pas. Il refuse, cependant, les solutions qui lui sont proposées, c’est-à-dire l’austérité et la privatisation de ce qui est encore privatisable. L’État vit à nos dépends un grand train de vie largement supérieur à ses moyens, sans apporter de plan clair pour finir cette hémorragie. C’est d’une évidence, il ne peut pas continuer ainsi. Faute de plan, clairement approuvé par le président, nous devons nous préparer pour davantage de pénuries, d’inflation et de rationnement.
Sur le plan politique, il n’y a guère d’embellie à l’horizon. Le président s’est accaparé les pleins pouvoirs, il a rédigé tout seul une constitution et a imposé un parlement malgré un taux d’abstention record (88%) aux élections. Il a dissous le conseil supérieur de la magistrature élu et les conseils municipaux tout aussi élus, limogé les magistrats désobéissants et mis en prison les opposants. Dans un pays qui se respecte, un seul de ces actes aurait déclenché une révolution. Chez nous, c’est silence et applaudissements.
Ceci pour le passé. Quant au futur, Kaïs Saïed nous a donné un aperçu jeudi dernier à l’occasion de la commémoration du 23e anniversaire du décès du leader Habib Bourguiba. Dans un discours d’une demi-heure, il a dévoilé plusieurs de ses plans. Les opposants politiques ? Leurs mains sont tâchées de sang. Le FMI ? Hors de question. Le dialogue national ? Niet. Des élections ? Il y en aura, mais hors de question de céder le pays à ceux qui ne sont pas patriotes.
Comment comprendre le discours présidentiel ? Sans tomber dans le procès d’intention, il n’y a pas une multiplicité d’interprétations. Le chef de l’État ne laisse pas vraiment de place à l’opposition et au dialogue. Il gouverne seul et veut continuer à gouverner seul.
Le fait de dire qu’il ne va pas céder la place à des non-patriotes peut vouloir dire qu’il entend rejeter le verdict des urnes si jamais le candidat élu par le peuple ne lui sied pas. Il a déjà deux antécédents puisqu’il a mis au chômage 217 députés élus par le peuple (avec un nombre de voix supérieur au sien) et 7212 élus de 350 conseils municipaux.
Le président a déjà démontré son absence de respect au verdict des urnes. Rien ne l’empêche donc de faire pareil en 2024, si jamais la présidentielle a lieu à cette date (il ne s’est pas encore prononcé au sujet de la date).
Le discours du 6 avril 2023 montre que l’on est face à un président adepte du « j’y suis, j’y reste », aveuglé par le pouvoir, perché dans sa tour d’ivoire. Il entend, dès maintenant, distribuer les chèques de patriotisme, indépendamment des choix du peuple à venir.
Au vu de la réalité et des projections économiques et au vu des desseins du président, la Tunisie n’est pas sortie de l’auberge. À ce jour, son avenir semble plus noir que son passé.
Comment finissent les présidents qui refusent de se faire déloger par les urnes et qui n’assurent pas la prospérité à leur peuple ? L’Histoire est remplie de pareils exemples.

Honnêtement je ne voudrais pas non plus échanger le palais de Carthage et l'hôpital militaire de Tunis avec une cellule à Boufarda dans le désert de Tunisie...
Malheureusement, cela va se terminer de manière très dramatique !
Rabbi Yoster !
La réparation de l'état miné à sa base par des valets du Qatar comme Marzouki et Béji le faux Bourguiba doit se maintenir.
Il faut éliminer les traitres qui conspirent contre l'?tat en s'aidant de puissances étrangères comme la CIA et le Qatar.
Aucun Etat de survie sans souveraineté.
Les interventions américaines en Tunisie sont des programmes des lobby sionistes américains dont le plus riche est celui de George Soros qui a financé des dizaines de Tunisiens et leurs partis politiques. Il s'agit de crimes graves qu'il faut punir par les sentences les plus sévères.
Le FMI est un organe d'ingérence créé par le Ministère des finances américains et dont le but est l'asservissement des pays.
Le FMI veut créer des pays à l'économie capitaliste féroce comme antidote au communisme même si cela signifiera une misère noire et la famine pour les couches pauvres. Comme l'islamisme est utilisé comme contre-poison au socialisme, le FMI sème un capitalisme si inhumain qu'il ne fonctionnerait même pas aux Etats Unis.
Les tunisiens sont tellement embourbés dans la trahison de leur pays que cela est devenu socialement acceptable.
Les opposants actuels en prison ont pour la plupart été financés par « National Endowment for democracy » dont les cerveaux sont des sionistes qui aident à la colonisation et l'extermination des Palestiniens.
Il faut des purges Staliniennes en Tunisiens qui élimineraient définitivement les traitres qui sabotent le pays à commencer par ces islamistes dégoutants qui sont les fonctionnaires nauséabonds de Moza et ses toques ridicules.
Des énergumènes comme Siheme Ben Sedrine qui ont tenté de falsifier l'histoire de notre Nation doivent séjourner dans des cachots humides.
La nouvelle Tunisie ne démarrera sur des bases saines que si la peine de mort est appliquée systématiquement pour ces crimes de haute trahison devenus socialement acceptables.
A la potence race de gueux immondes !
JOHN WAYNE
Le jour où on s'apercevra de cet état de fait, il sera peut-être tard, voire trop tard ! ! !
Peut-on imaginer M. N. Bahloul un président (dictateur) de la Tunisie ou ministre, à l'exception de M.M. Marzouki, qui a volontairement renoncé à sa fonction ?
Ceux qui connaissent la nature des tunisiens savent qu'en chacun d'eux se cache sans aucun doute un petit dictateur de la plus mauvaise catégorie.
I3sè Filli Tami3 Bil Kouskousi Will Lè7èm Minè Essèmè !
Il faut absolument préparer le 2024'?'.
Votre conclusion est grave sous Ben Ali vous auriez fait la même conclusion ? De quel urne parlez-vous de la dernière présidentielle ou de la prochaine ?
C'est vrai depuis ben Ali jusqu'à l'arrivée de Saïd c'était le paradis
Tant qu'à faire je préfère voir tous les voleurs et corrompus sur la touche voir au trou
Mais la tâche est immense et les prisons pas assez grande
Les élections auront bien lieu à leur date cad en 2024 mais dans son esprit,le moindre candidat qui risquerait de lui faire de l'ombre sera tout simplement disqualifié,on pourra toujours lui trouver une affaire et lui coller tohmét el lè watanya.
D'un autre côté, après son volte-face au FMI (après tant de temps perdu à négocier avec cette institution), le locataire de Carthage s'est encore mis en difficulté tout seul. En plus, ce n'est pas fort en termes de diplomatie, il vient de dire aux européens qui nous ont soutenu: je n'ai pas besoin de votre aide.
Le locataire de Carthage préfère le(s) brics, pas ceux préparés par Ommek Sannafa, mais ceux cuits par Babuchca Sannafa. De l'amateurisme pur et simple. Saïed va se jeter dans la gueule du dragon chinois et il risque de n'en sortir que sous forme de cendres.
Le soutien populaire dont il bénéficie, n'est plus qu'un détail. Si sa présence commence à menacer les intérêts de certains pays, alors ces pays le remplaceront, peu importe sa popularité.
Il y a 12 millions de tunisien et sûrement celui qui est capable de redresser ce pays dans le lot.
On est pas obligé de choisir entre la peste ou le choléra. Ou entre ganouchi et kais.
Sous les acclamations de la foule ivre d illusions. C est surréaliste ! Une partie des tunisiens a complètement perdu raison, d abord sous l effet d'une surdose de "religion"; et puis par une surdose de misère, de désespoir et de haine. Un élan de folie auto-destructeur. C est franchement à plaindre.
je suis a peu pres certain qu il ne mesure pas les consequences de ses decisions et la futilite des solutions alternatives qu il propose
pourtant le defaut de paiement tunisien a venir ne lui laissera aucune marge de gouvernance
il est stupefiant de constater que cette perspective quasi actee semble le laisset de marbre
Autisme ou machiavelisme a deux balles ?
Il est pretentieux et bête a la fois, quand ces deux s'associent dans un etre humain le resultat est un bluffeur "jaltam" en tunisien.
Wallah Tôt ou tard il partira, le drole dans l'histoire c'est qu'il ne verra pas venir la belle claque.
Qu'a fait KS, comparé à ce monstre
Voyons, soyons humble et réaliste.
Non pas ses enfants mais celui qui parle constitution!
Sous la pression d'un Parlement qui lui était hostile, il avait dû démissionné avant de terminer son mandat. Et c'est ainsi que es Français avaient fondé leur IIIème République.
La Tunisie ira-elle vers un chemin similaire ?
Pas sûr. Contrairement à la France séculaire, en effet, la Tunisie n'en est qu'à ses balbutiements démocratiques. Notre pays ne dispose guère de penseurs et d'hommes politiques ayant théorisé et pratiquer une démocratie, là encore à la différence de la France.
C'est dire que Kaïs Saied a un boulevard devant lui pour asseoir son autocratie dans la durée.
A moins d'une révolte des Tunisiens, qui ne bougeront cependant, comme par le passé, que pour des raisons économiques.
Ecrit par A4 - Tunis, le 03 Février 2023
Ce n'était rien qu'une belle planche
Qui avait besoin d'un coup de rabot
Avait des taches brunes et blanches
Des petites bavures et des copeaux
Elle n'était pas en bois d'ébène
Ni dans un bois tendre de poirier
Elle a été, mais non sans peine
Découpée dans un tronc d'olivier
Elle sentait bien la terre fraîche
Reflétait un ciel bas, nuageux
N'était pas lisse mais plutôt rêche
Avec un caractère orageux
Mais je ne sais pourquoi ni comment
Un vieux clou entièrement rouillé
Vint soudain s'y planter bêtement
Avec son air de poule mouillée
Il était complètement tordu
Avec une tête bosselée
Venait du rayon des invendus
Mais ne sachant hélas où aller
Il tenait bon et il s'accrochait
Ne sachant où et comment partir
Comme un rescapé sur un rocher
Il ne voulait jamais déguerpir
Il s'arc-boutait, l'air très menaçant
Pointant vers le haut sa sale tête
Il sortait des cris assourdissants
Et se tortillait comme une mauviette
Il voulait prendre toute la place
Chassant les boulons et les rondelles
C'est certain qu'avec son coeur de glace
Il n'avait que la haine pour modèle
Devant toute cette stupidité
Moi je suis certain que pour bientôt
Une grosse main pleine d'agilité
L'assommera à coups de marteau
Il aura la tête au fond du trou
Plus jamais de paroles hystériques
Quitte à ensuite camoufler le tout
D'une bonne couche de mastic !
Je ne peux qu'adhérer à vos constats.
Et je me permets de demander à mes amis de BN de réfléchir et de prendre en considération tout ce qu'a relaté Nizar Bahloul.
Le pays sombre dans l'incertitude et l'inconnu.
Il est peut-être temps de réagir.



