alexametrics
jeudi 28 mars 2024
Heure de Tunis : 12:08
Chroniques
Kaïs Saïed ne quittera pas seul le pouvoir
Par Nizar Bahloul
10/04/2023 | 16:59
5 min
Kaïs Saïed ne quittera pas seul le pouvoir

 

Grand bravo à notre championne nationale Ons Jabeur qui a remporté hier le WTA 500 de Charleston. Une fierté et un bonheur cette dame. Elle a hissé très haut le drapeau national, elle véhicule une extraordinaire image de la Tunisie et de la femme tunisienne.

Ons Jabeur, c’est la Tunisie qui n’est pas islamiste, Ons Jabeur c’est la Tunisie qui n’est pas terroriste, Ons Jabeur, c’est la Tunisie qui n’est pas raciste. Ons Jabeur, c’est la Tunisie qui travaille dur 24/7, Ons Jabeur, c’est la Tunisie qui respecte les règles. En termes d’image et de marketing, la performance d’Ons Jabeur dépasserait, et de loin, les meilleures boites de communication. Bravo championne ! Bravo du fond du cœur !

C’était là la seule actualité joyeuse de la semaine.

Loin des courts de tennis américains, la Tunisie de Kaïs Saïed continue à péricliter. Après l’Algérie, les États-Unis, la France, l’Italie, l’ONU et l’Union européenne, c’est au tour du Vatican de nous manifester une sorte d’inquiétude et d’empathie. À l’issue de la messe de Pâques (joyeuses Pâques à tous nos amis chrétiens), le Pape François a adressé, dimanche 9 avril, un message au peuple tunisien, "en particulier aux jeunes et à ceux qui souffrent à cause des problèmes sociaux et économiques". Voilà où on en est. Aura-t-on droit à la diatribe présidentielle classique comme quoi les autres n’ont rien compris au modèle tunisien ? Ou encore à un communiqué d’étonnement du ministre des Affaires étrangères, en passe de détenir le record du ministre le plus étonné de la planète ?

 

Le régime putschiste de Kaïs Saïed atteint les abysses, mais n’a pas encore touché le fond. Il continue encore à bénéficier d’un large appui populaire. Le Tunisien lambda n’est toujours pas convaincu que ce régime est en train de détruire l’État et le pays et demeure encore sourd aux avertissements venant à la fois de l’intérieur et de l’extérieur. Il n’a d’oreilles que pour les accusations conspirationnistes proférées par le président. Le chef de l’État peut dire autant d’inepties qu’il veut, il peut accuser sans preuves, il peut dire la chose et son contraire, il est cru, applaudi et adulé.

Quand des Tunisiens tirent la sonnette d’alarme, ils sont traités de traîtres et corrompus. S’ils insistent, ils sont jetés en prison ou, au mieux, on leur colle des procès. Quand les étrangers tirent la sonnette d’alarme, ils sont accusés d’ingérence et/ou de néocolonialisme. Derniers en date, les États-Unis, la semaine dernière.

Jusqu’à quand les Tunisiens vont-ils croire un président qui, après un an et neuf mois de pouvoir absolu, n’a accompli aucune réalisation réelle et qui, pour justifier son échec patent, crie tout le temps au complot ? Jusqu’à quand vont-ils croire qu’ils sont plus intelligents que les éminents experts nationaux et internationaux ? Jusqu’à quand vont-ils être serviles et aveugles face à un pouvoir clairement despotique ?

 

En dépit de la gravité de tout ce qui précède, il semblerait que ce qui nous attend est pire. Et ce n’est pas de l’alarmisme fortuit.

Sur le plan économique d’abord, on nous prévoit un effondrement. Le gouvernement a du mal à boucler son budget et l’hypothèse d’un crédit du FMI a été balayée d’un trait par le président de la République. Le pays manque clairement de moyens et le gouvernement ne s’en cache pas. Il refuse, cependant, les solutions qui lui sont proposées, c’est-à-dire l’austérité et la privatisation de ce qui est encore privatisable. L’État vit à nos dépends un grand train de vie largement supérieur à ses moyens, sans apporter de plan clair pour finir cette hémorragie. C’est d’une évidence, il ne peut pas continuer ainsi. Faute de plan, clairement approuvé par le président, nous devons nous préparer pour davantage de pénuries, d’inflation et de rationnement. 

Sur le plan politique, il n’y a guère d’embellie à l’horizon. Le président s’est accaparé les pleins pouvoirs, il a rédigé tout seul une constitution et a imposé un parlement malgré un taux d’abstention record (88%) aux élections. Il a dissous le conseil supérieur de la magistrature élu et les conseils municipaux tout aussi élus, limogé les magistrats désobéissants et mis en prison les opposants. Dans un pays qui se respecte, un seul de ces actes aurait déclenché une révolution. Chez nous, c’est silence et applaudissements.

Ceci pour le passé. Quant au futur, Kaïs Saïed nous a donné un aperçu jeudi dernier à l’occasion de la commémoration du 23e anniversaire du décès du leader Habib Bourguiba. Dans un discours d’une demi-heure, il a dévoilé plusieurs de ses plans. Les opposants politiques ? Leurs mains sont tâchées de sang. Le FMI ? Hors de question. Le dialogue national ? Niet. Des élections ? Il y en aura, mais hors de question de céder le pays à ceux qui ne sont pas patriotes.

 

Comment comprendre le discours présidentiel ? Sans tomber dans le procès d’intention, il n’y a pas une multiplicité d’interprétations. Le chef de l’État ne laisse pas vraiment de place à l’opposition et au dialogue. Il gouverne seul et veut continuer à gouverner seul.

Le fait de dire qu’il ne va pas céder la place à des non-patriotes peut vouloir dire qu’il entend rejeter le verdict des urnes si jamais le candidat élu par le peuple ne lui sied pas. Il a déjà deux antécédents puisqu’il a mis au chômage 217 députés élus par le peuple (avec un nombre de voix supérieur au sien) et 7212 élus de 350 conseils municipaux.

Le président a déjà démontré son absence de respect au verdict des urnes. Rien ne l’empêche donc de faire pareil en 2024, si jamais la présidentielle a lieu à cette date (il ne s’est pas encore prononcé au sujet de la date).

Le discours du 6 avril 2023 montre que l’on est face à un président adepte du « j’y suis, j’y reste », aveuglé par le pouvoir, perché dans sa tour d’ivoire. Il entend, dès maintenant, distribuer les chèques de patriotisme, indépendamment des choix du peuple à venir.

Au vu de la réalité et des projections économiques et au vu des desseins du président, la Tunisie n’est pas sortie de l’auberge. À ce jour, son avenir semble plus noir que son passé.

Comment finissent les présidents qui refusent de se faire déloger par les urnes et qui n’assurent pas la prospérité à leur peuple ? L’Histoire est remplie de pareils exemples.

Par Nizar Bahloul
10/04/2023 | 16:59
5 min
sur le fil
Tous les Articles
Suivez-nous
Commentaires
SAHLI
Li kolli Thalem Nihèyè Mèhmè Ikoun jabbar
a posté le 11-04-2023 à 15:19
Le seul scénario probable de son départ, c'est le jour lorsque les vrais maîtres du coup d'état en arrière plan (3askar et flics), décident que son rôle est terminé et qu'il doit vite retourner à Mniha boire son capucin, ainsi: il a fait son devoir ( !), maintenant il doit partir !
FALLAG
Jamis et jamais de la vie..
a posté le 11-04-2023 à 14:52
Il ne quittera volontairement Carthage: Non , No, Nein, Niet..

Honnêtement je ne voudrais pas non plus échanger le palais de Carthage et l'hôpital militaire de Tunis avec une cellule à Boufarda dans le désert de Tunisie...

Malheureusement, cela va se terminer de manière très dramatique !

Rabbi Yoster !
JOHN WAYNE
PAS DE RETOUR EN ARRIERE
a posté le 11-04-2023 à 14:50
La Tunisie est sur la bonne voie.
La réparation de l'état miné à sa base par des valets du Qatar comme Marzouki et Béji le faux Bourguiba doit se maintenir.
Il faut éliminer les traitres qui conspirent contre l'?tat en s'aidant de puissances étrangères comme la CIA et le Qatar.
Aucun Etat de survie sans souveraineté.
Les interventions américaines en Tunisie sont des programmes des lobby sionistes américains dont le plus riche est celui de George Soros qui a financé des dizaines de Tunisiens et leurs partis politiques. Il s'agit de crimes graves qu'il faut punir par les sentences les plus sévères.
Le FMI est un organe d'ingérence créé par le Ministère des finances américains et dont le but est l'asservissement des pays.
Le FMI veut créer des pays à l'économie capitaliste féroce comme antidote au communisme même si cela signifiera une misère noire et la famine pour les couches pauvres. Comme l'islamisme est utilisé comme contre-poison au socialisme, le FMI sème un capitalisme si inhumain qu'il ne fonctionnerait même pas aux Etats Unis.
Les tunisiens sont tellement embourbés dans la trahison de leur pays que cela est devenu socialement acceptable.
Les opposants actuels en prison ont pour la plupart été financés par « National Endowment for democracy » dont les cerveaux sont des sionistes qui aident à la colonisation et l'extermination des Palestiniens.
Il faut des purges Staliniennes en Tunisiens qui élimineraient définitivement les traitres qui sabotent le pays à commencer par ces islamistes dégoutants qui sont les fonctionnaires nauséabonds de Moza et ses toques ridicules.
Des énergumènes comme Siheme Ben Sedrine qui ont tenté de falsifier l'histoire de notre Nation doivent séjourner dans des cachots humides.
La nouvelle Tunisie ne démarrera sur des bases saines que si la peine de mort est appliquée systématiquement pour ces crimes de haute trahison devenus socialement acceptables.
A la potence race de gueux immondes !

JOHN WAYNE


JAMES -TK
Le *** Squatteur De Carthage
a posté le 11-04-2023 à 14:40
Je l'avais déjà dit et redit, kaïs saïed est un *** qui s'ignore ?
Le jour où on s'apercevra de cet état de fait, il sera peut-être tard, voire trop tard ! ! !
AMMAR BEZZOUIR
La vérité
a posté le 11-04-2023 à 14:14
Kaïs Saïed ne quittera pas seul le pouvoir, mais pourquoi le faire ?
Peut-on imaginer M. N. Bahloul un président (dictateur) de la Tunisie ou ministre, à l'exception de M.M. Marzouki, qui a volontairement renoncé à sa fonction ?

Ceux qui connaissent la nature des tunisiens savent qu'en chacun d'eux se cache sans aucun doute un petit dictateur de la plus mauvaise catégorie.

I3sè Filli Tami3 Bil Kouskousi Will Lè7èm Minè Essèmè !
SidiBou
La présidentielle 2024
a posté le 11-04-2023 à 12:56
Bravo Nizar, tous que tu as écrit eh bien est très vrai,( ton analyse et tes écrits sont l'opinion de la majorité des Tunisiens, mais malheureusement personne ne bouge même l'opposition (sans Gannouchi et consorts) ne font rien contre et surtout pour les prochains élections présidentielles. Où sont les anciens ministres de Bourguiba, Ben Ali et les démocrates modernistes,progressistes'?'
Il faut absolument préparer le 2024'?'.
Bacchus
"La mémoire est la précieuse servante de l'intelligence"
a posté le 11-04-2023 à 12:25
Branle-bas médiatique : Le FMI est vitale, non le FMI est létale, à défaut lorgnons vers le B.R.I.C.S , serions-nous astreint à l'autarcie ? Non le tunisien lambda n'a pas la mémoire courte. Sommes-nous au second trimestre 2023 ? Au début du premier trimestre 2022, on criait par-dessus les toits : « s'il n'y aurait pas de versement dans les caisses de l'Etat de la première tranche du prêt du FMI, il n'y aurait de versements de salaires ni d'importations des produits de premières nécessités ». Au début du premier semestre 2022, on prétendait qu'à défaut de crédit du FMI, l'Etat ne pourrait boucler son budget annuel. D'ailleurs Mr Nizar Bahloul écrivait en parlant des USA le 01/08/ 2022 : « Ils ne sont pas restés les bras croisés en revanche. Dans les coulisses ils ont agi de telle sorte que la Tunisie n'obtienne pas le prêt du FMI, qui devait être versé au premier trimestre 2022». Le tunisien lambda sait pertinemment que les salaires sont perçus en dinars et non en devise étrangères. Le tunisien lambda sait que le dinar est actuellement largement au dessus de sa valeur réelle et une nette dévaluation ne serait que bénéfique à l'économie nationale, nos produits seront beaucoup plus attractives et certaines industries renaitront de leurs cendres. Le tunisien lambda sait qu'au lieu de chercher à supprimer la caisse de compensation, on pourrait chercher à la renflouer. Quoiqu'on dise la paix sociale n'a pas de coût. Et si on pense que les riches profitent aussi des compensations, on a qu'à leur prendre de l'autre main ce profit multiplié par 5. Le tunisien lambda ne pourrait admettre qu'une entreprise publique ne puisse être florissante que si elle est privatisée. S' Il faut, utiliser la cravache, mais elle doit rester étatique et devenir florissante. Pour le tunisien lambda : Le FMI n'est ni vitale ni létale et tout crédit est bon à prendre sous condition qu'il soit utilisé à bon escient et n'altère pas la paix sociale. Pour le tunisien lambda, jusqu'en 2010 la Tunisie n'a jamais été soumise à aucun bloc, aussi bien Bourguiba que Ben Ali on su toujours surfer sur les événements internationaux et la Tunisie n'a jamais eu à subir les aléas. Pour le tunisien lambda, aucune puissance ne doit nous dicter quoi que ce soit. Le tunisien lambda voudrait bien garder l'amitié deux fois séculaire avec les USA malgré qu'ils aient pour meilleur ami Israël à condition que cette puissance ne cherche pas s'immiscer dans notre cuisine interne et qu'elle respecte notre amitié avec la Russie et la Chine. Le tunisien lambda sait très bien qu'en cas de manque de dollars et d'euros on pourrait s'approvisionner en céréale auprès de la Russie en roubles qui proviendraient des recettes touristiques et que la Chine voudrait bien investir en Tunisie.
Darragi
Me bahloul
a posté le 11-04-2023 à 12:24
Monsieur
Votre conclusion est grave sous Ben Ali vous auriez fait la même conclusion ? De quel urne parlez-vous de la dernière présidentielle ou de la prochaine ?
C'est vrai depuis ben Ali jusqu'à l'arrivée de Saïd c'était le paradis
Tant qu'à faire je préfère voir tous les voleurs et corrompus sur la touche voir au trou
Mais la tâche est immense et les prisons pas assez grande
Ntc
" barakatek" ya Si Nizar
a posté le 11-04-2023 à 11:23
C'est tout à fait logique que Mr le Président ne quitterai pas le pouvoir tout seul, comme non plus, il ne s'y est pas installé tout seul, c'est par les URNES qu'il est venu, et s'il faut qu'il parte, il le fera par les URNES.
Tunisino
Le scénario sirilankais
a posté le 11-04-2023 à 10:01
Le scénario sirilankais est le plus probable, la colère du peuple s'accroitra jusqu'à atteindre Carthage, Zakafouna ne fuirait pas, il se suiciderait avant d'être capturé. Ceci n'est pas important, ce qui est important est que Zakafouna laissera la Tunisie une terre brulée, vive le patriotisme idéologisé!
fares
Le monde est malade
a posté le 11-04-2023 à 10:01
Si Bahloul, je vous conseille d'analyser ce qui se passe aujourd'hui entre les blocs géopolitiques, les USA, la chine avec ses alliés et le reste du monde. Entre ces puissances, il y a toujours des traîtres, des espions et des corrompus. Les américains assistent et aident les ukrainiens dans leur combat mais aussi espionnent leur président qui a été accueilli à la maison blanche, des plans de guerre ukrainiens fuités, que veulent les américains ? Devant ces manipulations politiques graves, on ne sait plus sur quel pied on danse. Peux-tu si Bahloul nous dire la vérité ? Et donc, il faut compter sur soi-même pour sortir de cette crise. Le président avait raison de dire qu'il faut compter sur soi-même, il avait raison d'écarter les perturbateurs politiques pour faire avancer son projet tout en améliorant le contenu. Pourquoi vous voulez que le Président quitte le pouvoir alors qu'il est élu par le suffrage universel à plus de 70% du peuple ? le peuple veut que le Président nettoie le pays des voleurs, des corrompus, des opportunistes, des menteurs, des falsificateurs et tous les destructeurs, un tâche difficile, à poursuivre....
Jean Neymar
Que signifie?
a posté le 11-04-2023 à 08:36
Je vais vous donner en avant-première la sigification de :'"Je ne vais pas céder le pays à des non-patriotes";Ce que voulait dire Mèwlènè el Emir par cette sentence est très simple:
Les élections auront bien lieu à leur date cad en 2024 mais dans son esprit,le moindre candidat qui risquerait de lui faire de l'ombre sera tout simplement disqualifié,on pourra toujours lui trouver une affaire et lui coller tohmét el lè watanya.
Fares
Dans la gueule du dragon
a posté le 10-04-2023 à 18:50
Ben oui, El Moustahtir Billah se prend pour le Messie ou peut-être même pour El Mehdi El Montadhar vu qu'il a des penchants chiites, à ce qu'il paraît.

D'un autre côté, après son volte-face au FMI (après tant de temps perdu à négocier avec cette institution), le locataire de Carthage s'est encore mis en difficulté tout seul. En plus, ce n'est pas fort en termes de diplomatie, il vient de dire aux européens qui nous ont soutenu: je n'ai pas besoin de votre aide.

Le locataire de Carthage préfère le(s) brics, pas ceux préparés par Ommek Sannafa, mais ceux cuits par Babuchca Sannafa. De l'amateurisme pur et simple. Saïed va se jeter dans la gueule du dragon chinois et il risque de n'en sortir que sous forme de cendres.

Le soutien populaire dont il bénéficie, n'est plus qu'un détail. Si sa présence commence à menacer les intérêts de certains pays, alors ces pays le remplaceront, peu importe sa popularité.
F Najar
Commentaire
a posté le 10-04-2023 à 18:43
Depuis un an et neuf Mois dites-Vous. .KS n a accompli aucune realisation A mon tour de vous demander qu on fait vos protegers a part nous explquer les bienfaits de la circonsision des femmes et j en passe sur votre autre ami chebbi qui s accroche a L illusion d etre nome president par notre venere cheikh
Djodjo
Qui t'as dit que c'était nos protégés ?
a posté le à 08:20
Et puis ce n'est pas parce que ceux d'avant était médiocre que celui du présent peut l'être aussi. Et le prochain président, il peut très bien dire je ne peux rien, c'est à cause de l'héritage de kais, c'est sans fin, un jour faut arrêter de remettre en permanence la faute sur les autres et se retrousser les manches.

Il y a 12 millions de tunisien et sûrement celui qui est capable de redresser ce pays dans le lot.

On est pas obligé de choisir entre la peste ou le choléra. Ou entre ganouchi et kais.

L exilé
Et le jeter en prison ! !
a posté le 10-04-2023 à 18:03
"... qu'il entend rejeter le verdict des urnes si jamais le candidat élu par le peuple ne lui sied pas." ... et peut être le jeter en prison !!
Sous les acclamations de la foule ivre d illusions. C est surréaliste ! Une partie des tunisiens a complètement perdu raison, d abord sous l effet d'une surdose de "religion"; et puis par une surdose de misère, de désespoir et de haine. Un élan de folie auto-destructeur. C est franchement à plaindre.
Nephentes
Qui va assumer l effondrement
a posté le 10-04-2023 à 17:49
Mr Kaes nous conduit a une crise economuque puis sociale sans precedent depuis notre independance

je suis a peu pres certain qu il ne mesure pas les consequences de ses decisions et la futilite des solutions alternatives qu il propose

pourtant le defaut de paiement tunisien a venir ne lui laissera aucune marge de gouvernance

il est stupefiant de constater que cette perspective quasi actee semble le laisset de marbre

Autisme ou machiavelisme a deux balles ?

Tounsi laken 7or
La revolution continue
a posté le 10-04-2023 à 17:45
Le peuple qui a renvoyé benali de carthage reussira à déboulonner ce parasite qui range le pays.

Il est pretentieux et bête a la fois, quand ces deux s'associent dans un etre humain le resultat est un bluffeur "jaltam" en tunisien.

Wallah Tôt ou tard il partira, le drole dans l'histoire c'est qu'il ne verra pas venir la belle claque.
carthage
il faut le comprendre
a posté le 10-04-2023 à 17:36
il ne peux pas quitter le pouvoir il le sais si il quittes le pouvoir il va finir en prison ...donc son salut est de garder la presidence
Citoyen_H
JE NE LE CROIS PAS
a posté le à 20:00
Le pillard en chef khriji, vendu et traitre de surcroit, n'a pas passé une seconde en taule pour avoir détruit et mis en faillite la nation.
Qu'a fait KS, comparé à ce monstre
Voyons, soyons humble et réaliste.

Forza
Vous avez raison Nizar
a posté le 10-04-2023 à 17:28
.
DHEJ
ROBOCOP mais comment il a fait des enfants?
a posté le 10-04-2023 à 17:24
ROBOCOP nest pas aveuglé par le pouvoir... il est un révolutionnaire qui veut tout changer et qui sait l'arrêter?

Non pas ses enfants mais celui qui parle constitution!
Mozart
Kaïs Saied : un avenir à la Mac Mahon ?
a posté le 10-04-2023 à 17:14
Le "J'y suis, j'y reste" est une formule de Mac Mahon, élu en France président de la République pour un septennat dans les années 1870.

Sous la pression d'un Parlement qui lui était hostile, il avait dû démissionné avant de terminer son mandat. Et c'est ainsi que es Français avaient fondé leur IIIème République.

La Tunisie ira-elle vers un chemin similaire ?

Pas sûr. Contrairement à la France séculaire, en effet, la Tunisie n'en est qu'à ses balbutiements démocratiques. Notre pays ne dispose guère de penseurs et d'hommes politiques ayant théorisé et pratiquer une démocratie, là encore à la différence de la France.

C'est dire que Kaïs Saied a un boulevard devant lui pour asseoir son autocratie dans la durée.

A moins d'une révolte des Tunisiens, qui ne bougeront cependant, comme par le passé, que pour des raisons économiques.
Bouba
Respect
a posté le 10-04-2023 à 17:05
Nizar Bahloul ,n'est pas plus democrate que KS ,ce dernier combat la corruption du moins c'est ce qu'il declare, le premier defend BCE et YC alors qu'ils ont etes les pires President et 1er Ministre depuis l'independance ,Mr Bahloul a le droit d'exprimer ses convictions ,sauf qu'auparavant il fallait faire un mea culpa ,sachant encore que l'avenement de KS et de son "populisme" sont le resultat de la gouvernance de BCE et son entente avec les islamistes
A4
Je n'ai toujours pas retrouvé mon marteau !
a posté le 10-04-2023 à 16:43
LE CLOU
Ecrit par A4 - Tunis, le 03 Février 2023

Ce n'était rien qu'une belle planche
Qui avait besoin d'un coup de rabot
Avait des taches brunes et blanches
Des petites bavures et des copeaux

Elle n'était pas en bois d'ébène
Ni dans un bois tendre de poirier
Elle a été, mais non sans peine
Découpée dans un tronc d'olivier

Elle sentait bien la terre fraîche
Reflétait un ciel bas, nuageux
N'était pas lisse mais plutôt rêche
Avec un caractère orageux

Mais je ne sais pourquoi ni comment
Un vieux clou entièrement rouillé
Vint soudain s'y planter bêtement
Avec son air de poule mouillée

Il était complètement tordu
Avec une tête bosselée
Venait du rayon des invendus
Mais ne sachant hélas où aller

Il tenait bon et il s'accrochait
Ne sachant où et comment partir
Comme un rescapé sur un rocher
Il ne voulait jamais déguerpir

Il s'arc-boutait, l'air très menaçant
Pointant vers le haut sa sale tête
Il sortait des cris assourdissants
Et se tortillait comme une mauviette

Il voulait prendre toute la place
Chassant les boulons et les rondelles
C'est certain qu'avec son coeur de glace
Il n'avait que la haine pour modèle

Devant toute cette stupidité
Moi je suis certain que pour bientôt
Une grosse main pleine d'agilité
L'assommera à coups de marteau

Il aura la tête au fond du trou
Plus jamais de paroles hystériques
Quitte à ensuite camoufler le tout
D'une bonne couche de mastic !
Be zen
Si je peux me permettre
a posté le 10-04-2023 à 16:39
D'abord, merci NB pour ces réalités que nous vivons depuis quelques mois.
Je ne peux qu'adhérer à vos constats.
Et je me permets de demander à mes amis de BN de réfléchir et de prendre en considération tout ce qu'a relaté Nizar Bahloul.
Le pays sombre dans l'incertitude et l'inconnu.
Il est peut-être temps de réagir.
MH
Président à Vie
a posté le 10-04-2023 à 16:16
Je cite :"Je ne vai pas céder la place à des non-patriotes". Qu'est-ce que cela signifie ? Ce sont les mêmes méthodes que celles de Bourguiba et de Ben Ali. Nous connaissons la suite.