
En pareille journée de 1957 - 65 ans en arrière - la Tunisie vivait des moments historiques avec la transformation du pays de monarchie beylicale en république citoyenne. Le pouvoir n’était désormais plus entre les mains d’une seule famille, mais revenait - du moins en théorie - au peuple qui exprimait ses choix à travers les urnes.
Ainsi, moins d’une année après l’Indépendance, l’Assemblée constituante a détrôné le Bey et élu Habib Bourguiba premier président de la République, un régime censé instaurer les principes et les valeurs de la démocratie, des droits de l’Homme et de l’appartenance citoyenne.
Ce nouveau régime a vu, dès les premières années de son instauration, la consécration du concept de la souveraineté avec l’élaboration de la première constitution de 1959, la tunisification de l’Armée, des services de sécurité et « l’évacuation agricole ».
L’autre grand acquis est sans doute la « tunisification » de l’administration grâce à l’émergence de grands noms synonymes de « bâtisseurs de la Nation », sans oublier la généralisation et la gratuité de l’enseignement et de la santé…
Ces approches se sont poursuivies plus de 50 ans durant, consolidant certaines réussites économiques en dépit de certains ratés au niveau des libertés publiques et des droits de l’Homme.
Ensuite, l’institution de la République a reçu, de l’avis général, un coup de massue freinant son prestige et ses vraies fonctionnalités avec l’avènement du « pseudo-président ». En 2011, Moncef Marzouki, parachuté au Palais de Carthage avec quelques milliers de voix obtenues pour entrer à l’Assemblée nationale constituante.
Avec lui, on ne comptait plus les ratés et les bavures : Le baise-main fait au souverain marocain, l’ouverture des portes du palais présidentiel aux salafistes, ses allégeances à l’émir de l’Etat du Qatar et ses menaces de « traduire en justice toute personne osant dire du mal du même émir… ».
Avec feu Béji Caïd Essebsi, on a cru à un vrai retour d’une institution de la république forte, juste et assumant convenablement ses prérogatives, avant de déchanter face au népotisme et à une mauvaise gestion de l'Etat.
Puis vint Kaïs Saïed, dit Monsieur Propre.
Simple assistant universitaire enseignant l’histoire de la Constitution, il a réussi, après maints subterfuges, à tout chambarder grâce à des faits accomplis et une appropriation de tous les pouvoirs dans un climat curieux de résignation générale…
Le dernier forcing est celui d’imposer l’organisation d’un référendum consistant à faire voter un projet de texte d’une nouvelle constitution qui s’est révélé - après des « cachoteries » - comme étant l’œuvre personnelle du seul chef de l’Etat.
Ainsi, par le biais d’acrobaties, Kaïs Saïed semble sur le point de parvenir à ses fins, à savoir escamoter Bourguiba et son œuvre dont la plus importance est celle de la proclamation de la République.
Sinon comment expliquer le fait qu’il n’a pas trouvé mieux que la date du 25 Juillet pour organiser « son » référendum en dépit de toutes les péripéties négatives ayant entouré sa tenue. Pour Saïed, la date du référendum va constituer le point de départ de la nouvelle république qui, théoriquement et selon sa propre logique, effacera l’originale.
Il ne faut pas oublier qu’il prétend être le seul à connaître la « vraie histoire ». Pour preuve, et comme il a la prétention de l’insérer dans le préambule de « son » projet de constitution, l’histoire de la Tunisie commence un certain 17 décembre 2010. Une tromperie de plus !
Il est logique de se poser les questions qui s’imposent : Où était Kaïs Saïed avant 2010-2011 ? Pense-t-il que les Tunisiens sont assez naïfs pour croire à sa thèse de campagne effectuée avec quelques dizaines de supporters « pieds nus, un budget d’une cinquantaine de dinars des capucins et des cigarettes »
D’où sortent donc les Kamel Fekih, Sonia Charbti, Ridha Meklki, alias Chiheb alias Lenine, les Riadh J’rad, Oussama Ben Arfa, Ahmed Chaftar, Ezzeddine Chalbi, Kaïs Karoui, Faouzi Daâss et on en passe…
Ainsi, tous les indicateurs laissent entendre que Kaïs Saïed puise ses théories dans le livre de Montesquieu, comme il ne cesse de le crier lui-même, mais également et surtout dans les anciens livres de certains penseurs islamistes connus comme étant d’obédience chiîte comme l’a affirmé le Doyen Sadok Belaïd qui assure connaître « son élève », devenu président de la République...
Sarra HLAOUI

President Kais Saied is asking people to vote on Monday on a controversial constitutional referendum that will increase his powers.
https://www.bbc.com/news/world-africa-62287335
'?a comprend bien évidemment des élections truqués, familles royales et sa corruption, des assassinats et j'en passe.
Mais tellement critique envers le reste.
Ce qui me fait le plus rire c'est l'étonnement devant l'apparition de nouvelles personnalités politiques alors qu'on sait ce que les gens pensent des personnalités actuelles ( micros partis, abstention, révoltes...).
d'après les experts il faut 50 ans pour revenir à la situation économique de janvier 2011
le pire c'est pas le futur
au contraire le pire vas partir en se débarrassant des khouanjias malades mentales et grands menteurs utilisant la religion pour arriver au pouvoir
je suis très optimiste pour le futur de nos enfants et petits enfants sans ces mesquins
Bourguiba et Ben Ali ont contribué à la catastrophe d'aujourd'hui. Bourguiba d'abord qui au lieu d'occidentaliser la Tunisie d'avantage après l'indépendance, a arabisé la société et contribué a son islamisation en commençant par l'enseignement. Cette politique était à l'origine pour faire face aux courants arabes et islamistes. Ben Ali a poursuivi dans le même raisonnement.
Le résultat est aujourd'hui, une société profondément arabisée, islamisé ultra conservatrice à l'image de Kais Saïd d'ailleurs.
La nouvelle constitution remettra en question beaucoup d'acquis surtout pour les femmes. Quoi qui en arrive Kais Saïd, simple professeur assistant toute sa carrière fera face à la musique lorsque le troupeau tunisien réalisera que la nouvelle constitution ne changera rien dans sa situation de misère bien au contraire, la situation sera pire.
chacun pour ne pas dormir NON INFORMER , sachant que LES AUTRES journaux courent très très vite et pas de NEWS 12 HEURES après N'EST CE PAS !!
S'il faut parler diplôme, je rappelle que Bourguiba était avocat (bac plus 4), quant au Président Reagan, il était un acteur western. J'ai beaucoup de respect pour ces deux hommes.
Un peu de respect donc pour le Président de la République tunisienne, quel qu'il soit d'ailleurs, et sachez que Techlik le Président est révolu.
Merci.
Cordialement
quelque chose de bon et utile , nous resterons toujours des barbares ingérables qu'il faut dompter par la force .
Nous ne somme pas fait pour bâtir mais plutôt pour détruire , nous ne sommes pas fait pour planter et regarder pousser , mais pour arracher et brûler . Partout où nous sommes passé , nous n'avons laissé que ruine et désolation.
- 55 ans de construction avec
un régime présidentiel
-10 ans de ruine avec régime
parlementaire
Alors mieux revenir au régime gagnant afin de sauver le pays
Le régime parlementaire précédent était pourri de même que le régime proposé par Saïed qui ressemble plus un règlement de comptes qu'à un projet politique visant le bien du pays. Le Saint Graal devrait se retrouver entre ces deux régimes extrémistes.
Seulement dans la situation catastrophique actuelle la tunisie n as aucune issue de se débarrasser des khouanjias qui ont ruinés le pays
Même si je suis pas convaincu par KS et la nouvelle constitution je pense que lors des prochaines élections présidentielles on aura notre le choix
En absence d une bonne solution on est obligé de choisir la moins mauvaise
Mais, c'est vrai, tout le monde y a droit de BCE Marzouki, sauf Ben Ali si je ne me trompe.
Ou alors, insidieusement, entre les lignes, et comme c'est très subtil, cela est hors de portée pour mon intellect limité.
Le feu brûle madame, et depuis des années. Nos feux de forêt n'en sont qu'une mise en abyme.
Est-il possible que les vraies questions aient l'honneur de vos pages ?
Nous comprenons qu'il soit difficile de s'armer de son courage pour briser les chaînes qui nous brident.
Comment, pourquoi, nous avons manqué de courage ?
Ceux qui ont libéré le pays du colonialisme en ont payé le prix, en peines, en souffrances, et de leur vie aussi.
Les honorer serait juste.
Honorable serait celui qui honore les siens, et parmi eux les plus méritants.
Certains préfèrent suivre des idoles. Des prophètes de malheur qui diffusent le mal avec nos mots.
Faut-il que même la langue soit trahie ?
Man nahnou ?
Hal lana tourath ?
Aw sirna aabid al mounafikoun ?
Depuis 2010, et peut être même avant, les médiocres ont pris les commandes du pays: Leïla Trabelsi, Imed Trabelsi, Marzouki, El Kassas, El Ksiksi, Ghannouchi, Bouchleka, Bhiri, HCE, Harouni, Jbali, El Aridh et pour couronner le tout Saïed et sa petite famille, sans parler des nouveaux gouverneurs et de ces explicateurs de l'absurde.
Je maudis toute personne qui tente de falsifier l'histoire de mon pays. Je maudis toute personne qui refuse de célébrer la fête de l'indépendance de mon pays et qui court célébrer la fête de l'indépendance d'un pays étranger (quoique pays frère) pour quelques dollars. Je maudis toute personne qui veut instaurer une Omma Daeichienne en Tunisie. Je maudis toute personne qui a transformé la fête de la République en une date où on célèbre les mascarades de tout genre.
Dans un an ou peut être deux, j'aimerais pouvoir me regarder dans un miroir et me dire qu'au moins j'ai refusé de cautionner un référendum qui a eu lieu un 25 juillet 2022 et qui a entraîné mon pays que j'adore vers sa déchéance.
j aime ma tunisie libre
Peu de présidents ont été reçus et respectés comme lui : Assemblées Nationales française et belge, Parlement Européen (avec une ovation debout à la fin du discours), 3 discours à l'Assemblée générale de l'ONU dont un parlant d'un projet de cour constitutionnelle internationale, projet actuellement repris par certains juristes, visites de 6 pays africains accompagné par une centaine d'hommes d'affaires tunisiens pour les appuyer dans leurs recherches de contrats et j'en passe.
Révisez un peu l'histoire au lieu de l'inventer !!
Marzougui est responsable car c'est lui qui a insisté à avoir un système hybride avec vote direct du président et des prérogatives telles que l'armée. Pour sécuriser la démocratie en Tunisie contre le pouvoir d'un despote, il fallait opter pour un système purement parlementaire. C'est l'ego de Marzougui qui nous a pondu le système hybride, la faille que la contre-révolution a utilisé pour placer le pion et faire le putsch avec l'aide de l'armée.
Marzougui et Ennahdha sont les premiers responsables de l'échec de la révolution et de la démocratie en Tunisie et dans la région et pour une décade au moins.
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There is a broad consensus among most observers that the new constitution reverses many of the democratic gains of the 2014 constitution that has been de facto annulled by Mr Saied. He has ruled by decrees since July last year.
As has been widely anticipated, Mr Saied's constitution is designed to give greater powers to the president and far less of it to the elected parliament.
This is a reversal of the balance of power between the two institutions as it was established in the 2014 constitution.
Crucially, it sets no curbs on presidential powers. There is no way of impeaching him in parliament or by any other institution.
Further, it is the president who selects the prime minister and the ministers, and he can dismiss them. He can also dissolve parliament as it seeks to withdraw confidence from the government.
The new constitution also undermines the independence of the judiciary - a cornerstone of a democratic system.
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needless to add.
pas par un pro consul venu de l'Occident ?
alors il faut qu'on recherche en nous la cause de cette régression, régression provoquée par des pseudo élites politiques qui ont ratés complètement le rendez vous avec l'histoire et ont fait ami ami avec la secte des ténèbres et renié leur patrie pour des espèces trébuchantes et qui osent encore nous donner des leçons de démocratie et de savoir vivre !
L'histoire leur sera comptable au nom de toute cette génération sacrifiée à l'autel d'intérêts égoïstes et troubles '?'
Ce qui fait et comme confirmés ces présomptions, c'est depuis pas moins de trois décennies, que plusieurs arnaqueurs et escrocs se sont succédés croyant qu'il y a des fortunes et des trésors cachés en Tunisie et qu'ils peuvent les dérober si jamais ils parviendront au pouvoir.
Toutefois et comme ce peuple n'est pas à son premier sauvetage, il a fallu que l'actuel Président parvienne en messie de prendre les commandes et arrête un massacre déjà en propagation qui risquait d'être irréversible.
Les anciens disaient :
- Rabbi mâa tounis.
Et leurs prières et souhaits sont ainsi exhaussés, et dire que les man'?uvres des détracteurs sont anhilées.
C'est pour cela que le peuple tunisien est censé garder l'espoir de voir La Tunisie reprendre la voie du développement tracée lors des années soixante.

