
La députée de la circonscription Zaghouan-Zriba, Zina Jiballah, a affirmé que l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) faisait l'objet d'un complot et était ciblée par les forces réactionnaires, tant au niveau national qu'international.
S'exprimant lors de la plénière du 6 mai 2025, Zina Jiballah a expliqué que l'ARP était visée afin de perturber son fonctionnement. Selon elle, la réussite du parlement signifie la réussite du processus du 25-Juillet, et donc la réussite du président de la République, Kaïs Saïed.
« La réussite de cette assemblée est la réussite de la Tunisie, du processus réformiste et de Monsieur le président de la République, Kaïs Saïed, premier responsable de la politique générale de l'État... Cette assemblée est ciblée... Tous ses membres le sont... On nous cible à travers nos familles... Nous ne renoncerons pas face à ces calomnies et continuerons à avancer main dans la main avec le président pour le processus réformiste », a-t-elle déclaré.
Zina Jiballah a assuré que les élus exerçaient correctement leur fonction de législateur et a évoqué une défaillance dans le rôle de contrôle de l'activité du gouvernement en raison de l'attitude des ministres. Elle a critiqué les retards dans la formulation de réponses aux questions écrites posées par les députés. Citant l'exemple d'une question adressée au ministre de l'Économie, Samir Abdelhafidh, présent lors de la plénière, la députée s'est interrogée sur les raisons de ce retard.
« S'agit-il d'un manque de sérieux de la part de votre ministère dans le traitement des requêtes des députés ? Est-ce un manque de temps dû au grand nombre d'employés dans votre ministère ? Comment pouvons-nous dire que nous bâtissons un État social, parler de construction et d'édification, sans répondre aux élus ? », a-t-elle déploré.
Zina Jiballah a estimé que ce comportement ne reflétait pas une volonté de soutenir les efforts du président de la République. Elle a appelé le ministre à revoir le fonctionnement de son administration, évoquant un blocage volontaire et intentionnel.
S.G
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Non Madame Zina Jiballah, votre rôle n'est pas d'accepter à l'aveuglette "le processus réformiste du président de la République", mais plutôt de le juger et de le voter par un NON ou par un Oui.
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Non @Madame Zina Jiballah, vous n'avez rien compris à votre rôle de député par ignorance des fondements d'un Etat de droit et d'une démocratie....
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Les deux fonctions essentielles du parlement: voter la loi et contrôler le Gouvernement et non pas de se soumettre inconditionnellement au pouvoir exécutif du président de la république.
- Le président de la République tunisienne est le chef de l'?tat en Tunisie. Il exerce les plus hautes fonctions du pouvoir exécutif de la République avec le gouvernement. Par contre ses influences sur le parlement ont été trop limités par la constitution que d'ailleurs personne ne prenne en considération en Tunisie. --> pourquoi avons nous une constitution, si personne ne la prend en considération.
- Je propose à Madame Zina Jiballah de lire la constitution de la Tunisie afin de s'informer sur les rapports entre le président de la République et le Parlement. --> Certains de nos parlementaires sont trop paresseux afin de se cultiver dans le domaine socio-politique --> La Tunisie socio-économique ne pourrait jamais évoluer avec toutes ces ignorances et négligences.
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C'est la faute aussi au Président de la République qui ne fait pas grand chose afin de séparer les trois pouvoir (législatif, exécutif, judiciaire).
Dr. Jamel Tazarki, Mathématiciean Résident à l'étranger
Ici, une députée énonce des faits, et l'on crie au complot.
Ailleurs, des ministres mentent, désignent des populations entières en ennemies, des journalistes ou ce qui y ressemble, font de même et relaient une propagande
éhontée sur des pogroms et des bébés brûlés, des femmes violées, sans le moindre recul ni enquêtes sérieuses au nom de la démocratie.
Des élus poursuivis en justice, mis en accusation pour avoir dénoncé des crimes de guerre que la CPI a mis en lumière nommant les responsables et ordonnateurs.
Lorsque l'essentiel des médias reprennent en boucle des récits écrits par d'autres, invitent les mêmes personnages coutumiers des fables et connus pour leurs attaches ou parti-pris, on est en droit de récuser en suspicion légitime journalistes et fabulateurs au nom de notre liberté de citoyen.
Et du point de la démocratie, tenir pour faussaires, menteurs, agents soudoyés ou tout bonnement complices des crimes.
Un ministre qui refuse, se soustrait au contrôle des élus apparaît aussi complice de ceux ayant partie liée avec d'autres agendas.....
Jadis, ces opérateurs étaient appelés mot-valise.
Les pays dits démocratiques ont à leur passif des crimes multiples, des génocides, et cela continue....au nom de la démocratie.
Etonnant?
Elle représente parfaitement la situation actuelle.
Il y a de quoi être très très triste
Tellement de complots organisés par le monde extérieur...
C'est fou quand même...

