SUR LE FIL
Mohamed Bouanen : l’État doit 250 millions de dinars aux boulangers
Un arrêt d’activité à partir de ce mercredi 19 octobre 2022 dans les boulangeries classées a été décidé, hier, par la Chambre syndicale des propriétaires de boulangeries relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica).
S’exprimant à ce sujet sur les ondes d’Express FM, le président de la Chambre syndicale des boulangers, Mohamed Bouanen, a précisé que les propriétaires de boulangeries n’avaient plus les moyens de s’approvisionner en matière première. Selon ses dires, l’État n’a pas payé ses dus aux boulangers laissant ces derniers dans une situation financière difficile et incapables d’avancer de l’argent pour acheter de la farine.
« L’État nous doit 250 millions de dinars », a-t-il fait savoir soulignant que certains propriétaires ont dû vendre leurs maisons pour s’assurer la liquidité nécessaire à la pérennité de leurs activités.
Notant que 500 personnes ont passé la nuit au siège de l’Utica en sit-in, il a indiqué que les propriétaires de boulangeries étaient prêts à retourner au travail s’ils arrivent à s’approvisionner « gratuitement ».
Mardi, la Chambre syndicale des boulangers a annoncé sa décision de suspendre toute activité dans les boulangeries classées et a démenti le ministère du Commerce assurant qu’aucune négociation n’est en cours pour l’examen des revendications des professionnels du secteur.
N.J.
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Commentaires
A__Zut !
L'?tat mangerait le pain des ... boulangers !...
a posté le 19-10-2022 à 11:09
... pourvu qu'il n'en jette pas les restes dans la poubelle !
Hichem
Crésus
a posté le 19-10-2022 à 09:54
Ils doivent etre riches nos boulangers pour pouvoir supporter une telle dette.
retraité
il raconte des histoires
a posté le 19-10-2022 à 09:46
si l' '?tat doit 250 millions de dinars aux boulangers ils ont fermé leurs boulangeries depuis longtemps ils vendent les baguettes à 250 millimes au lieu de200 millimes et le pain à 250 millimes au lieu de 230 millimes je n'ai pas vu dans ma ville des boulangeries ont fermé au contraire de plus en plus de nouvelles boulangeries qui ouvrent leurs offices cela n'empêche pas d'augmenter le prix du pain d'une façon périodique de 20 millimes puisque la pièce de 10 millimes n'existe plus à condition d'améliorer la qualité afin d'être consommable le lendemain et de fournir aux restaurants et des hôtels à des prix non subventionnés . l'?tat providence n'existe plus depuis la révolution après que les islamistes et leurs différents alliés ont appauvri le pays et sa population pendant 10 ans .
Agatacriztiz
'?a suffit les hémorragies des dettes de l'état
a posté le 19-10-2022 à 09:41
Bien que je ne sois pas tellement d'accord avec ce mouvement de grève, je dois reconnaître que cette stupidité de maintien du système de compensation pour ce secteur spécifique de l'alimentation fait plus de malheurs que de bienfaits.
Maintenant que le crédit du FMI semble assuré, l'état peut grâce à cette "garantie" solliciter des prêts ailleurs afin de régler dans les meilleurs délais toutes les ardoises qu'il a la fâcheuse habitude et de manière chronique, de laisser ici et là.
Boulangers dans le cas présent, mais également factures d'électricité et de gaz, d'eau, de télécommunications des administrations, de fournitures de bureau, de produits et de services. Sans oublier bien entendu les entreprises ayant effectué des travaux et n'ayant pas été payées jusqu'à ce jour, les ayant quasi sciemment et presque volontairement "laissées sur le carreau", les obligeant, pour certaines, comme pour certaines boulangeries, de mettre définitivement la clef sous la porte.
Maintenant que le crédit du FMI semble assuré, l'état peut grâce à cette "garantie" solliciter des prêts ailleurs afin de régler dans les meilleurs délais toutes les ardoises qu'il a la fâcheuse habitude et de manière chronique, de laisser ici et là.
Boulangers dans le cas présent, mais également factures d'électricité et de gaz, d'eau, de télécommunications des administrations, de fournitures de bureau, de produits et de services. Sans oublier bien entendu les entreprises ayant effectué des travaux et n'ayant pas été payées jusqu'à ce jour, les ayant quasi sciemment et presque volontairement "laissées sur le carreau", les obligeant, pour certaines, comme pour certaines boulangeries, de mettre définitivement la clef sous la porte.
Tunisino
Des lâches
a posté le 19-10-2022 à 09:30
Les politiciens de l'après 2011 sont des imbéciles, c'est certains, mais ils sont aussi des lâches. Comment ca se fait que le prix d'une baguette est inferieur au prix d'une cigarette? Comment ca se fait que tout salarié dont le revenu annuel est entre 5 et 10 milles dinars paye une taxe de 26%? Comment on demande durant le Covid aux métiers libres de cesser d'exercer pour leur donner une bourse de 200 Dinars? Les politiciens de l'après 2011 sont tellement médiocres qu'ils n'agissent que pour leurs propres intérêts, ainsi est née la situation chaotique actuelle. Saied continu dans le même boulevard de la misère par médiocrité, au lieu de nommer un chef de gouvernement capable et de lui donner la liberté de former son équipe et d'agir pour le présent et pour le futur, il a nommé des fonctionnaires pour appliquer ses fantasmes malades peu importe les résultats. Rabbi Maak Ya Tunisie!