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Arrêt d’activité dans les boulangeries classées à partir du 19 octobre
18/10/2022 | 15:16
1 min
Arrêt d’activité dans les boulangeries classées à partir du 19 octobre


Les propriétaires des boulangeries classées ont décidé un arrêt d’activité à partir de mercredi 19 octobre 2022, a annoncé leur Chambre syndicale relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), dans un communiqué publié mardi 18 octobre 2022. 
 
Le syndicat des boulangers a démenti le ministère du Commerce assurant qu’aucune négociation n’est en cours pour l’examen des revendications des professionnels du secteur. Il a signalé que les propriétaires des boulangeries classées observeraient un sit-in dans les locaux de l’Utica jusqu’à satisfaction de leurs demandes. 
 
 
Aucun détail sur la durée de cet arrêt d’activité n’a été communiqué par la chambre syndicale des boulangers. 
 
Plus tôt dans la matinée de mardi, les adhérents de l’organisation ont observé un sit-in devant l’Utica. Le président de la chambre syndicale nationale des boulangers, Mohamed Bouanen, a affirmé, à l’occasion, que les boulangers étaient en détresse. « 20% des boulangeries sont déjà à l’arrêt et les 80% qui restent ont donné des chèques sans provisions. Nous n’en pouvons plus, nous n’avons même plus de quoi payer les ouvriers, la farine ou l’électricité ! L’Etat nous a demandé de fabriquer le pain, de payer de notre poche les produits avec la promesse de nous rembourser via la caisse de compensation mais cela n’a pas été fait », a-t-il expliqué. 

N.J. 

18/10/2022 | 15:16
1 min
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Commentaires
Agatacriztiz
La femme qui vend du khobz tabouna au pied d'un feu rouge
a posté le 18-10-2022 à 21:13
En lisant cet article je pense à cette femme qui, debout, pratiquement toutes les fins d'après midi sous le soleil rasant et aveuglant, se postant à côté d'un des feux de signalisation de l'autoroute menant du carrefour du palais des expositions à celui de Gammarth, attendant l'intervalle minuté d'un feu rouge au feu vert pour essayer de vendre des "khobs tabbouna" aux automobilistes indifférents.
Jamais un abruti de syndicaliste ne s'est soucié de son triste sort, jamais un représentant du parti de bondieusards khouangis en kamiss immaculées ou voilés jusqu'à la moelle, de pseudo-révolutionnaires botoxés, de libéraux grassouillet cravatés et serrés dans leurs costumes à deux balles, de démocrates gominés à la laqué puante, de pédalos à bicyclettes ou de nationalistes arabes aussi braillards qu'aphones en fonction de leurs comptes en banques à l'étranger, jamais n'ont eu le temps de se pencher sur le sort de cette femme, sur la façon d'améliorer son sort, de se soucier si elle avait des enfants à nourrir ou si elle était victime silencieuse d'un tyran macho. Rien...
Et ça veut s'asseoir sur les fauteuils de la chambre des représentants du peuple ou les chaises confortables de la direction syndicale en prétendant de défendre "le peuple" ou les "intérêts des ouvriers"....
ourwa
Tant mieux !
a posté le 18-10-2022 à 20:12
" Arrêt d'activité dans les boulangeries classées à partir du 19 octobre" ? Tant mieux, car la qualité du pain produit par les boulangers tunisiens serait juste bon pour les chiens ou les poules... Il serait judicieux pour les familles de fabriquer chez eux leur propre pain, d'ailleurs il serait de meilleure qualité et couterait beaucoup mois cher.
Agatacriztiz
Un jour sans pain n'est pas aussi long que ça
a posté le 18-10-2022 à 18:30
On devrait profiter de cette journée de grève de faux-culs qui ne savent que crier misère pendant qu'ils se font grassement leur beurre en vendant "baguettes françaises", "fancouches", "pains complets", "pizzas", "pâtés", "mille-feuilles" et "croissants" et autres saloperies à des prix parfois exorbitants, en instaurant la "journée" du pain traditionnel, khobz tabouna, ghanneï, mlaooui, coucha etc.
Tunisiens et tunisiennes, qui ne manquent pas d'ingéniosité, de talent et de savoir faire pourraient vendre leurs produits artisanaux et montreraient à ces boulangeries de quelle pâte nous sommes faits (c'est le cas de le dire) et de quoi nous sommes capables quand eux ferment et font grève en pensant emmerder le plus grand nombre possible.
Et puis qu'ils se disent bien que les autorités, tout comptes faits, préfèrent voir les boulangers "fâchés" qu'une majorité de tunisiens "fâchés" en cas d'augmentation soudaine du prix du pain, c'est aussi simple que ça.
Parce qu'augmenter le prix du pain donnerait du "grain à moudre" (c'est toujours le cas de le dire) à tous nos "démocrates" insatiables et n'attendant qu'un prétexte pour aller vociférer dans la rue en promenant leurs "brioches" bien remplies....