L’ancienne membre de l’Union patriotique libre (UPL) et soutien au processus du 25-Juillet, Ahlem Kamerji a indiqué, jeudi 23 mai 2024, lors de l'émission « Politika » de Zouhaier El Jiss sur Jawhara Fm, que la liberté d’expression était menacée alors qu’elle était garantie durant la période de gouvernance de la Troïka.
« Tout le monde est en prison… Tous ceux qui parlent se trouvent incarcérés. Il y a toute une campagne orchestrée, et c’est voulu », assure Ahlem Kamerji. Elle a ajouté que le président de la République est le premier à être lésé par ce qui se passe. « La répression, le décret… tout cela ne plait à personne. Nous sommes pour la reddition des comptes, mais dans le cadre de la loi, de l’État des droits et des institutions », note-t-elle.
S.H
KS est en train de faire ce qui aurait dû être fait en 2011 : la purge et l'assainissement du pays pour mettre fin aux causes de la Révolution.
La corruption a pris une ampleur gigantesque dans ce pays, et si rien n'est fait, on court droit vers le mur.
Les classes dirigeantes et les nostalgiques de l'ancien régime usent de leur influence et de l'argent pour nuire au pays.
Aussi, il s'agit de restaurer la confiance des citoyens envers les institutions. Il faut passer par là, malheureusement.
il ne faut pas oublier aussi l'envoi de jeunes innocent dans les zones de conflits pour les utiliser comme bois de cheminée .
D'ailleurs, c'était l'estimé président de la LTDH, Bassem Trifi, qui avait dénoncé en février, comment la Tunisie "n'est PLUS un ETAT DE DROIT" !
Le Tribunal régional de L'Aquila, en Italie, avec un Décret du 26 février 2024, a établi - après étude des preuves et des faits exposés- que "La Tunisie n'est pas un pays sûr, une protection particulière est accordée au demandeur" (d'asile, en Italie).
Le journal "Melting Pot" (journal enregistré à Padoue, Italie, avec son site internet d'informations "pour la liberté de mouvement, pour les droits de citoyenneté") a publié récemment tout un exposé de l'avocat Gaétano Littério, à propos du fait que (citation) "les positions de la Cour sur la situation en Tunisie sont antithétiques à celles avancées par l'Administration (Meloni)"
Le Collège Judiciaire de l'Aquila a mit en lumière les situations suivantes OBJECTIVEMENT enregistrées en Tunisie :
1. Détérioration du taux de démocratie ;
2. Violation des droits de l'homme et des libertés fondamentales ;
3. Un pouvoir judiciaire non indépendant ;
4. Arrestations massives ;
5. Absence de protections pour les migrants, les demandeurs d'asile et les réfugiés ;
6. Grave crise économique en cours ;
7. Urgence climatique et environnementale actuelle.
Il faut être un idiot ou un charlatan politicien pour continuer à croire que "les courtoisies" de Georgia Meloni peuvent continuer à l'infini et que son administration puisse se BORNER dans l'AVEUGLEMENT face à la situation générale de la Tunisie.
Selon le prestigieux "Institut d'études politiques internationales" de Rome, ISPI : « De nombreux experts et organisations internationales ont souligné que le nouveau système [de Kais Saied, ndr] entraînerait un pas en arrière du pays en termes de protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales, ainsi qu'un affaiblissement de l'indépendance. du pouvoir judiciaire ». (cité dans l'article de référence "Tunisie : la transition démocratique en danger" ).
Le rapport sur les droits de l'homme préparé par le Département d'?tat des '?tats-Unis, l'avocat Litterio nous informe, faisant référence aux questions les plus importantes en matière de droits de l'homme, rapporte : «torture par des agents du gouvernement ; arrestations ou détentions arbitraires ; de graves problèmes d'indépendance judiciaire; de sévères restrictions à la liberté d'expression et des médias, y compris des arrestations ou des poursuites contre des journalistes, la censure ou l'application ou la menace d'application de lois pénales sur la diffamation pour restreindre l'expression ; corruption gouvernementale; discrimination et abus sociaux,...etc.».
Mais c'est EXACTEMENT la REALITE' !
Il y a deux jours, à Téhéran, le "mollah-imposteur en chef", le soi-disant "Guide" Ali Khamenei qui opprime les Iraniens épris de liberté, s'est adressé à celui qui sûrement considère son apprenti tunisien, le président Saied, lors d'une réunion spéciale suite à la mort obscure dans un accident d'hélicoptère du président iranien Raïssi, surnommé "Le boucher de Téhéran" pour les massacres de civils opposants qu'il avait ordonné depuis 1988 :
"Kais Saied à la tête de la Tunisie est une OPPORTUNITE'Ali pour ce pays de montrer un visage nouveau et positif APRES des années de REGIME AUTORITAIRE et de RUPTURE des liens avec le monde islamique..."
(source : média de propagande des mollahs, "Tehran Times", sous le titre "La position politique de la Tunisie devrait s'étendre au monde arabe")
Ainsi, sans le nommer, le mollah Khamenei accuse le fondateur de la République tunisienne, Habib Bourguiba, et incite Saïed à importer en Tunisie la sanglante « révolution islamique » de son prédécesseur Khomeini, véritable cancer idéologique et source de tout le terrorisme de la région Afrique-Levant.
L'"OPPORTUNITE'" dont parle le guide suprême de l'Hypocrisie, est évidemment celle de transformer la Tunisie en République Islamique, après les "preuves générales" totalitaristes dont s'exerce actuellement le "locataire" du Palais de Carthage.
N.G.M. - activiste indépendant pour les Droits humains en Afrique
Quand on veut donner des leçons dans un domaine il faut s'assurer d'être exemplaire dans la matière.
L'avocat Litterio, que je cite, nous informe que la Justice italienne, qui est indépendante (contrairement à ce qui se passe en Tunisie, hélas) en effet contredit l'assomption de fond du gouvernement Meloni que la Tunisie est un "pays sûr", parce que nous y assistons maintenant à beaucoup d'abus et de mal-traitements contraires aux Droits Humains, soit envers les migrants subsahariens en situation d'extrême détresse, qu'envers des citoyens tunisiens qui s'opposent aux politiques de répression du pouvoir.
C'est vrai qu'il ne sait rien, n'est au courant de rien et c'est les autres qui font un "complot" contre lui et ses décisions lumineuses.
Aujourd'hui, vous leur crachez dans la figure parce qu'elles ont émis un avis qui vous gêne.
Je laisse les lecteurs juger de votre réaction.
Et puis, s'il vous plait, arrêtez de parler des régions.
Nous sommes TOUS TUNISIENS et votre réaction est basse et mesquine.
J'imagine à peine vos sentiments envers les non tunisiens, en particulier nos amis africains.