
Le député du mouvement Ennahdha et assesseur du président du Parlement chargé de la communication, Maher Medhioub, a affirmé que la plénière prévue à la date du 30 mars 2022 par la présidence de l’Assemblée des représentants du peuple, dont les activités avaient été gelées depuis le 25 juillet 2021 par le chef de l’Etat Kaïs Saïed, aura lieu.
Intervenant le 30 mars 2022 sur les ondes de la radio Express FM durant l’émission animée par Wassim Ben Larbi, Maher Medhioub a expliqué que la plénière résultait de la longueur de la durée d’application des mesures exceptionnelles.
« Les interprétations peuvent être débattues… Nous cherchons à mettre en place un débat... Le président a monopolisé les pouvoirs et a gelé l’activité parlementaire alors qu’il n’en avait pas le droit… Il nous a accusés de recevoir des pots-de-vin égalant 150 mille dinars sans le prouver. Notre collègue, Yassine Ayari a été arrêté suite à une publication Facebook… La Tunisie ne peut pas supporter tout cela », a-t-il ajouté.
Maher Medhioub a déploré l’absence d’explications et d’informations de la part du président de la République concernant ceux qu’il avait traité de corrompus, de traîtres et de vendus. Il a souligné l’importance du dialogue. Il a affirmé son attachement à l’application de la loi et au respect de la Constitution.
Le député a précisé que la plénière du 30 mars 2022 se déroulera à distance. Elle portera sur l’annulation des mesures exceptionnelles et des décrets portant suspension de l’activité parlementaire et la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature. Maher Medhioub a considéré que l’ARP allait procéder à l’annulation des décrets ne servant plus l’intérêt des Tunisiens. « Nous sommes conscients du refus de la part du président de la République… Nous appelons au retour à l’état normal… Nous espérons qu’un dialogue aura lieu », a-t-il ajouté.
Le député a, également, rappelé qu’une deuxième plénière de l’ARP aura lieu le samedi 2 mars 2022 portant sur la situation économique du pays et sur l’élaboration de solutions permettant de sortir de la crise. « Les Tunisiens ont payé le prix fort lors de la Révolution. Nous devons préserver l’héritage démocratique ! », a-t-il déclaré.
S.G
Pourquoi pas, tant qu'il y a suffisamment d'idiots et autres débiles qui vote pour cette racaille ?
Quand on a échoué à gouverner durant 10 ans , on ne peut plus par humilité et fierté y retourner.
C'est pitoyable.
Ennahdha en tire parti, fomente et exécute en ce moment un contre-coup d'Etat du fait que le coup du 25 juillet n'a pas eu de traduction concrète autre que les discours sans actes du président.
Où va-t-on ? La Tunisie va tout droit vers un affrontement entre deux légitimités inconciliables.

