La plénière de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), consacrée à l’annulation des mesures exceptionnelles décidées par le président de la République, Kaïs Saïed le 25 juillet a démarré à 14h mercredi 30 mars 2022
Le deuxième vice-président du Parlement, Tarek Fetiti a ouvert la séance, en remplaçant Rached Ghannouchi. 120 députés sont présents. La séance a été diffusée en direct sur les réseaux sociaux.
Le député indépendant et second vice-président de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), Tarak Fetiti, a souligné la gravité de la situation du pays. Il a estimé que la date du 25 juillet 2021 marquait l’entamé d’un dangereux précédent et d’une crise assez complexe touchant les institutions de l’Etat et la stabilité financière du pays.
A l’occasion de son allocution du 30 mars 2022 durant la plénière de l’ARP, Tarak Fetiti a affirmé que la Tunisie était proche de la faillite et que le peuple pourrait se retrouver face à une famine.
Le député a mis l’accent sur l’unité nationale et l’élaboration de solutions, dans un cadre inclusif, afin de dépasser la situation de blocage et de remédier aux dépassements ayant eu lieu au sein de l’ARP. Il a insisté sur la tenue d’un dialogue national franc et inclusif.
Il a expliqué que la plénière de l’ARP visait à pousser vers le dialogue et à une coopération entre les institutions de l’Etat. Il a appelé à faire passer l’appartenance à la patrie avant toute appartenances idéologiques.
Tarak Fetiti a assuré qu’il respectera le serment prêté suite à son élection en tant que député. « Nous continuerons à l’honorer », a-t-il insisté.
Par ailleurs, Tarak Fetiti a précisé que 121 députés étaient présents lors de la plénière et que des huissiers de justice suivaient son déroulement.
Rappelons que la plénière a eu lieu à distance et que l'accès aux applications Zoom et Microsoft Teams a été bloqué en Tunisie afin d'empêcher sa tenue.
S.G
Allah maak
L'armée doit finir le job mnt.
Il faut voter pour le destituer, et laisser les honorables de notre armée faire le reste.
L'armée doit corriger sa faute.
Maintenant,ils ne doivent pas se disperser,voici ce que devrait être leur feuille de route dans l'immédiat.
1) Voter les 4 membres de la Cour Constitutionnelle revenant à l'ARP même provisoire (après tout tout le monde est dans le provisoire et ce n'est pas KS avec ses mesures qui nous dira le contraire).
2) Demander au CSM dissout de présenter ses 4 membres.
3) Adresser un courrier à KS l'informant du choix de ces 8 noms et lui demander ses 4 noms par retour de courrier dans la journée,faute de quoi,l'ARP prendra la liberté de consulter les 4 personnalités constitutionnalistes familiers de KS.
Une fois cette Cour Constitutionnelle provisoire formée,attendre son Verdict à propos du 25 Juillet,avec une seule question à la Clef:
"Faire référence comme s'obstine à le faire KS à l'Article 80 pour justifier tout ce qu'il a fait depuis est-il oui ou non compatible avec la Constitution?".
-Si la réponse est non,KS mâalih kèn yékrém lèhytou bi idou;
-Si la réponse est oui,alors Mr le Président de la république: Bi Sahhéték!
Tenter de traiter une question, c'est d'abord la problématiser afin de ne pas demeurer prisonnier de la forme-sens y impliquée.
Secundo, l'anachronisme est une maladie infantile de l'historicisme et ne pas situer le problème c'est y plonger sans recul.
Autrement formulée, notre question, si c'en est une, est de veiller à ne pas prendre l'effet pour la cause.
Kais Saied, en agissant, n'a fait que réagir, répondre aux attaques et aux atteintes aux institutions, donc à la Constitution.
Sans me faire défenseur du Président, je crois avoir repéré des appels venus de la société civile à mettre un terme à la diarchie et à la gabegie pour en rester aux généralités.
Alors, refaire ce qu'ils n'ont pas voulu, installer une Cour constitutionnelle....?
Voire.
Il ne s'agit, ni plus ni moins, à mon humble avis, que de réparer le schmilblic cassé par Kais Saied.
Ghannouchi qui faisait de la diplomatie parlementaire, ordonnait en catimini l'élargissement de Makrouna pour en faire son obligé, qui mandait les sbires, les siens, pour de basses besognes comme insulter, cracher ou frapper les femmes.
Mais, surtout, la collusion, pour ne pas dire l'usage fait de la terreur dots les formes les plus variées, allant de l'incitation à la haine des laïcs, la volonté de dominer les consciences par l'usage fait de la religion, jusqu'au meurtre et l'assassinat.
Cela fait déjà une belle liste, qui se suffit à elle-même pour n'avoir pas besoin de rappeler le pourrissement de la Justice, le clanisle, le népotisme et d'autres hauts faits de même talent.
Ces gens-là, monsieur, sont étrangers à toute conception démocratique.
Les entendre s'en réclamer, c'est en soi une hérésie.
Avec les compliments.