
L’humoriste Lotfi Abdelli a annoncé, dans une vidéo postée, ce mercredi 10 août 2022, sur les réseaux sociaux, qu’il reprend ses spectacles et qu’il ne quittera pas le pays.
« La Tunisie est mon pays et c’est moi qui décide quand j’ai envie de partir et si je veux rester… je reprends ma tournée, pour les milliers et millions de gens qui ont acheté des places et n’ont pas voulu les rendre, pour ceux qui m’ont soutenu… ceux qui ont essayé de semer la zizanie entre mon public et moi n’ont pas réussi, entre les sécuritaires et moi n’ont pas réussi… la réponse du ministère de l’Intérieur est sans équivoque, il m’a dit de reprendre mes spectacles et qu’il allait assurer son rôle de me protéger et protéger mon public » a-t-il précisé.
On rappellera que de violents accrochages ont eu lieu, dans la soirée du 7 août, entre l’humoriste et les agents de sécurité déployés pour sécuriser le spectacle qui avait lieu à Sfax. Les sécuritaires et leurs syndicats ont réagi à ce qu’ils ont considéré comme une offense à l’institution sécuritaire menaçant de ne plus sécuriser les spectacles qui « portent atteinte au goût public ». Les critiques de l’humoriste envers les sécuritaires et les politiciens ont été très mal prises, bien que dans le cadre d’une prestation comique.
M.B.Z
Comment?
Abdelli prétend être un rude défenseur de la liberté et un patriote aimant a l'infini son pays, mais pourqoui avait il lié l'histoire du doigt au président KS ?
Tout simplement parceque en dépit de ses convictions, Abdelli trouve son compte social et matériel avec le système en place auquel KS s'oppose ou du moins veut assainir'?'
L'industrie de la comédie de bassesse qu'il est entrain de planter dans les coins du pays et dont les clients se comptent au centaines de milliers , ne peut être promue ailleurs de ce territoire dont plusieurs comme lui le considère comme une zone d'étalage de leurs marchandises importées par le biais du circuit officiel qui les protège par les lois ou le circuit informel qui leur assure sécurité conditionnée à une connivence et partage de bénéfices'?'
Vous comprenez maintenant pourqoui le subconscient de Abdelli l'a ramené à lier son histoire de doigt au nom de KS '?'tout simplement parce qu'il défend son statut comme petite bourgeoisie installée pour vendre le ridicule et s'assurer mutuellement l'échange de bénéfices en un écosystème sur un sol tunisien qui tôt ou tard , avec KS ou autre, finira par les enterrer pour ériger une réelle culture émancipée de démocratie et de travail fructueux pour sa population '?'.
Yirzaha fi wladha Tounis
Dommage, dommage, qu'un tel clown à deux sous troués, de langage vulgaire sans la moindre éducation ni de son côté familial, ni du côté de ceux qui lui applaudissent son discours des bidonvilles. Qu'ils aillent s'amuser gratuitement dans nos Souks, ils entendront le langage des commerçants ambulants, de loin plus amusant que celui de ce Lotfi Abdelli. Un vulgaire de famille hali-gali, qui soutire l'argent des citoyens pour leur parler à la manière du poissonnier et du charbonnier de notre quartier. Au contraire, ces derniers sont plus amusants par leur sincérité. Alors que ce criminel sur scène, se transforme en attrape-nigauds de la gamme des «khobzistes» parmi les pauvres citoyens «el-kadi-ha».
Un proxénète culturel du milieu de Sidi Abdallah, qui n'échappera jamais à la colère du public tunisien. Il aurait dû se retirer de lui-même tant qu'il lui fut temps, avant qu'ils ne le fassent jeter dans la poubelle de cette misérable inculture de la Tunisie.
Allah yèhlik Ass-hab el-charr.
Abdelli a fait un calcul rapide pour estimer l'argent qu'il perdrait en arrêtant sa tournée et il a vite déchanté.
Tant que vous avez des oreilles pour t ecouter allez y
J'aime bien la modestie de cet individu quand il dit : " . . . je reprends ma tournée, pour les milliers et MILLIONS de gens qui ont acheté des places" . . .
Il a vite pris le melon ce mégalo !
Dans ce nouveau Destour validé,Lotfi Abdelli a joué une carte et il a gagné;
En poussant le bouchon un peu loin sans doute dans son one-man show (mais pas plus qu'il ne le faisait durant la décennie écoulée),il a testé la liberté d'expression,jusqu'où pouvait allait la censure et certains sécuritaires y sont tombés les pieds joints.....
Lesquels? eh bien tout simplement ceux qui croyaient que sous le nouveau régime présidentiel,ils pouvaient agir comme du temps de Bourguiba et de Ben Ali.......
Oui mais voilà,Kais Saied n'est ni Bourguiba,ni Ben Ali et il vient encore de le prouver
en demandant aux syndicats de se regrouper en un seul syndicat et en donnant carte blanche à Lotfi Abdelli de poursuivre son activité artistique par la voix officielle de son Ministère de l'Intérieur....
Présidentiel ne veut pas dire forcément Dictature,peut-être que la Tunisie vit-elle une nouvelle expérience,qui dans le cas où elle réussirait,nous ferait faire un grand bond en avant.
Entre l'art de Jaibi, Jaziri, Rostom, B.Amor....et le " désart , désert " de cette vermine Abdelli, avouez que la différence est entre ciel et terre.
Entre le régal de " Klem Ellil " au Théatro et les balivernes de ce voyou, l'art est sacrifié, piétiné.
Qu'il est suivi par des fans, apprécié par certains, Mr Raouf en premier, ne justifie pas le dévouement de B.N pour cette ordure, et pourtant, et pourtant, ce journal est dirigé par des gens cultivés, instruits, sérieux, d'un certain niveau civique et moral. Mais cette obsession à marquer des points contre le pouvoir est aveuglante, quitte à sacrifier certaines règles... et certains principes...
L'affaire Abdelli, une température dans un petit verre de thé, a suscité tant de réactions ! Tant de polémique !
Jusqu'à dénuder les Tunisiens !
Du calme mesdames et messieurs les journalistes, un peu d'humilité ne vous fait pas du mal. Abandonnez ce terrain de Khmaj pour les spécialistes du domaine, Elwafi, Ouertani, Chebbi.... Je pense sincèrement que vous êtes en dessus de ce marécage.
Désolé.
Hier il voulait fuir le pays, mais sans visa et avec notre police des frontières qui ne le porte pas en sympathie en ce moment, il s'est rendu à l'évidence qu'il ne pouvait pas aller très loin.
Alors qu'il continue à faire le saltimbanque chez lui, en essayant de faire rire le public qui paie pour ça et en se remémorant surtout de ce qui est arrivé dernièrement à Lamine Nahdi, en fin de parcours...