Les réseaux sociaux tunisiens sont en pleine effervescence depuis deux jours, suite à l’intervention des sécuritaires dans le spectacle de Lotfi Abdelli. Entre ceux qui défendent la liberté d’expression et ceux qui défendent les bonnes mœurs, le « débat » fait rage... Est-ce un débat déjà ? Peut-on dire que les échanges sur les réseaux sociaux sont une forme de « débat » ?
La journée du dimanche 7 août était bien partie pourtant. L’humoriste Lotfi Abdelli, un des plus célèbres et des plus appréciés de la scène humoristique tunisienne, a partagé un « live » dans lequel il promet aux Sfaxiens un spectacle sans pareil. Il montre à la caméra les dizaines d’œufs « mraoueb » (œufs à la coque) qu’il a achetées avec son équipe pour se booster et montre une réelle impatience de rencontrer le « magnifique » public du Festival international de Sfax et ses cinq mille spectateurs.
Le soir venu, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu, cependant. Lotfi Abdelli a été égal à lui-même, c’est-à-dire un humoriste qui pousse les lignes en usant d’un lexique dérogeant aux usages. Rien de particulier quand on le compare à des Jean-Marie Bigard, Laurent Baffie, Jeff Panacloc ou Paul Mirabel. Même que Abdelli peut sembler un saint comparé à eux.
Sauf que voilà, le lexique ne passe pas chez tout le monde. La même personne qui profère des obscénités dans la rue et rit aux éclats devant des humoristes étrangers insolents, devient soudain puritaine et avocate des bonnes mœurs quand un artiste ou un créateur tunisien ose parler au-dessous de la ceinture à la télévision, au théâtre, voire même au cinéma. Le même Tunisien qui s’abonne à l’IP TV et ses centaines de chaînes pornographiques et à Netflix et ses centaines de films et de séries défendant les LGBT et les couples gays, refuse catégoriquement une scène de nu sur une chaîne de télévision tunisienne ou qu’une fiction évoque l’homosexualité. Ce même Tunisien qui ne s’offusque guère des tenues légères abordées par les touristes en été mais souhaiterait couvrir, de la tête aux pieds, ses concitoyennes ou à les insulter dans la rue. Celui-là même qui, lorsqu’il vit à l’étranger, accepte qu’on mange en terrasse devant lui à Ramadan, mais accuse ses concitoyens qui ne font pas le jeûne de ne pas respecter sa foi et de porter atteinte à ses sentiments de croyant.
Lotfi Abdelli a dérogé à cette règle orthodoxe non dite, a proféré des obscénités (merde), en a insinué des autres et a envoyé des doigts d’honneur. Une bonne partie du théâtre où se déroule le spectacle a ri, d’après les vidéos circulant sur les réseaux sociaux. Une autre partie a préféré quitter les lieux.
« Les Sfaxiens sont conservateurs et aiment sortir au théâtre en famille, ils n’ont pas à subir ce genre de vulgarités ! Lotfi Abdelli n’a pas respecté le public, Lotfi Abdelli n’a pas respecté les familles, Lotfi Abdelli ne fait pas de l’art, Lotfi Abdelli est vulgaire, point », s’excite un de ses critiques.
Mais que faisaient ces puritains de façade dans un spectacle de quelqu’un qui a toujours puisé dans ce registre ? Ils s’attendaient à voir Molière en allant voir Abdelli ? Ceux qui payent pour voir Abdelli sur scène connaissent très bien le registre de l’artiste et sa manière graveleuse de critiquer.
Le problème n’est plus là, hélas. La Tunisie de Kaïs Saïed est bien au-dessous.
La scène où l’on voit le doigt d’honneur était assez particulière, car ce doigt ne visait pas n’importe quel quidam, il visait le président de la République, le gouvernement et les différents hauts responsables de l’État. Scandale ! La police monte sur scène, c’est le tohu-bohu. Les spectateurs, soi-disant choqués par les propos, s’en prennent au comédien et à son producteur Mohamed Boudhina. Ce dernier est physiquement agressé. Tout le monde se déchaîne. Lotfi Abdelli échappe in extremis à une vraie raclée. Le spectacle est interrompu et on décide, dans la foulée, de reporter tous les spectacles.
Dans la nuit du dimanche au lundi, les syndicats sécuritaires montent au créneau et appellent la police à ne plus sécuriser les spectacles de Lotfi Abdelli.
Un syndicaliste sort lundi matin pour dire que la police est là pour préserver les bonnes mœurs et le bon goût et que, désormais, elle va se retirer chaque fois que ceux-ci sont atteints !
Le ministère de l’Intérieur donne, de son côté, une version plus light se voulant républicaine. Il a ainsi démenti tout refus des sécuritaires de sécuriser le spectacle de Lotfi Abdelli et a indiqué que celui-ci s’était attaqué à l’institution sécuritaire avec un geste obscène ce qui a suscité l’ire des unités déployées pour sécuriser le spectacle.
Il a ajouté que les agents de sécurité étaient restés sur place jusqu’à la fin du spectacle et qu’ils avaient, en plus, raccompagné l’humoriste jusqu’à son hôtel.
Le département a fait savoir que le Parquet, consulté, avait ordonné l’ouverture d’une enquête sur les circonstances dans lesquelles cet incident a eu lieu en plus d’une enquête administrative au sein du ministère de l’Intérieur.
Du côté de l’artiste, on a cependant un autre son de cloche. Son avocate dément le ministère de l’Intérieur et nous affirme que l’humoriste a dû quitter Sfax à l’arrière d’un pick-up couvert d’une bâche et d’un escabeau. « La police ne l’a pas accompagné jusqu’à l’hôtel, ceci est faux », dit-elle à Business News précisant que ce qui s’est passé est très grave et que la police se dote de pouvoirs illimités en toute impunité.
C’est également faux que de dire que l’humoriste s’est attaqué à l’institution sécuritaire avec un geste obscène, car le geste ne visait pas particulièrement la police, il visait la classe dirigeante.
Lundi soir, assailli de toutes parts, Lotfi Abdelli affirme dans un post Facebook avoir décidé de quitter définitivement le pays. « Vous avez volé le peu d’espoir que j’avais ! », conclut-il abattu.
Mardi matin, la Ligue des Droits de l’Homme monte au créneau et met en garde contre une éventuelle transformation des forces de l’ordre en des milices de « la promotion de la vertu et de la prévention du vice ».
Retour aux réseaux sociaux, certains applaudissent le comportement des sécuritaires et lancent des « bon débarras » à l’encontre de l’humoriste que l’on juge vulgaire et à qui on refuse le titre d’artiste et créateur.
D’autres attirent l’attention sur le danger de ce qui se passe sous nos yeux ! « Mais de quel droit la police s’immisce-t-elle dans un travail artistique, quelle que soit la qualité de ce travail ! », peut-on lire ici et là.
Indépendamment de ce qu’on dit, il est des faits inédits qui se passent sous nos yeux, avec la bénédiction du ministère de l’Intérieur.
Jamais, au grand jamais, la police ne s’est immiscée par le passé pour juger la qualité d’un travail artistique.
Dans les pays qui se respectent, des dizaines d’artistes montent chaque soir sur scène pour injurier ouvertement la police, sans que celle-ci ne réagisse. Cela s’appelle la liberté d’expression.
Si l’on suit la logique des syndicats sécuritaires, quelqu’un comme Coluche ou Dieudonné, auraient été lynchés vivants en Tunisie !
La police a une mission bien définie par la loi, partout dans le monde. Elle est là pour sécuriser des endroits bien déterminés et n’a pas à se mettre en colère. Si l’artiste la diffame ou l’injure, elle n’a qu’à déposer plainte !
Par ailleurs, et à propos de la qualité des œuvres de Lotfi Abdelli, libre à chacun de le juger vulgaire. Mais, d’après qu’on sache, Abdelli n’a jamais imposé à quiconque d’aller le voir ! Son registre est connu et les puritains et autres élitistes n’ont qu’à le boycotter !
La vérité est, hélas, plus simple. Ceux qui se disent puritains sont les mêmes qui rient devant les obscénités des artistes français. Ceux qui se disent élitistes n’ont jamais exprimé une quelconque critique de qualité à propos d’une quelconque œuvre artistique. Pourquoi ? Parce qu’ils prétendent être ce qu’ils ne sont pas. Les vrais puritains et élitistes ne se sont pas du tout senti concernés par Lotfi Abdelli et n’ont jamais vu ses spectacles. Si ça se trouve, ils ne savent même pas qui c’est.
Quant à la police, sa réaction par rapport au doigt d’honneur parait un peu trop simpliste. Ce n’est pas la première fois qu’elle est la cible d’attaques d’artistes. Ce qui a dérangé dimanche soir notre police, c’est que Lotfi Abdelli s’en est pris directement au président de la République. Pour se faire bien voir par sa hiérarchie, elle a cherché à créer un incident polémique. Objectif atteint en plein dans le mille.
Avec son spectacle, et son éventuel départ, Lotfi Abdelli a dénudé la schizophrénie des Tunisiens et l’opportunisme de la police et attesté de la mort de la liberté d’expression en Tunisie.
Raouf Ben Hédi
La Tunisie n'est pas la France.
Dire vouloir quitter la Tunisie faute de liberté d'expression, c'est facile.
S'il n'a rien fait, qu'il clame son innocence.
En tout cas, Il doit assumer ses responsabilités.
La justice tranchera.
Par contre ce que Samuel Becket déplore c'est le carnage qui se fait chaque soir au festival de Carthage. Jamais je n'ai vu les gradins et même l'espace chaises aussi rempli que cette année. On veut désacraliser ce sanctuaire qui a vu passer les plus grands, en en faisant une sorte d'érable où se tassent les tunisiens comme des animaux d'élevage maltraités de ceux dont on parle quand il s'agit des droits des bêtes maltraitées. Le tunisien n'est plus respecté dans ce festival que ce soit au niveau du fait de le réduire à l'état de bestiole ou de vermine, tout aussi bien que par rapport à la valeur des spectacles présentés, l'autre jour une novice du nom de Marwa ou je ne sais qui, ou bien Ragueb Alama qui bien qu'il soit un artiste qui a illuminer notre jeunesse par ses chansons qui étaient de petits joyaux cette fois-ci, et depuis quelques années il a commencé à faire des chansons sans tête ni queue d'un niveau très bas, s'il était dans un autre pays jamais il n'aura chanté de telles abérrations, là il se moqué du publique de Carthage un publique à deux sous, de mercantile, n'ayant plus de goût, près à consommer tout et n'importe quoi. Ce ne sont que quelques exemples. Carthage est tombé au fond d'un gouffre, malheur à ceux qui en ont été la cause !
Alors journaliste ou journaleux?
Tu croyais que tu pouvais dire ce que tu veux de ton Maître Kaies Saied, pour lequel tu lui as fait une "fleur" en 2020 en insultant Abir Moussi et ensuite en appelant la populace à voter "oui"?
Maintenant, j'espère que t'as compris que Kaies Saied est un petit Dictateur islamiste, qui prétend avoir fait tomber les khomejs d'Ennahdha (il les as renforcé plutôt en les rendant encore une fois victimes) et qu'il n'autorisera plus personne à critiquer quoi que ce soit.
Tu es tombé dans le paneau comme les autres 94% de BHAYEMS.
Votre réveil sera très très douloureux avec l'Emirat de Kaies Saied.
Ma référence est Guy Bedos, hélas disparu.
Il balançait du vitriol, sans jamais aucune vulgarité. Il pratiquait l'auto dérision et visait tout le monde, avec férocité et tendresse, ce qui le mettait à l'abri des bien-pensants.
Un humoriste a dit "On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde!".
C'est aussi cela le problème!
Lotfi Abdelli c'est en gros vulgarité gratuite qui ne fait rire que les constipés ou les imbéciles. Par contre les humoristes français (biguard, coluche , dieudonné ou autres) évoquent avec humour et intelligence des sujets plus ou moins tabous qui font réellement rire. C'est là que réside le génie de l'humoriste et non dans les propos ou gestes vulgaires et gratuits supposés faire rire. Si les spectateurs 'puritains' s'offusquent des propos et gestes vulgaires de L.A et rient à gorge déployée des sketches d'un Biguard ou Cokuche ce n'est pas par schizophrénie. Montrer in doigt obscène n'est pas risible et il n'y'a que les pseudo humoristes qui utilisent ce genre de stratagème pour faire rire les imbéciles !!!
Les valeurs dégénérées importées essaient se battent pour renverser nos valeurs islamiques et arabes.
La policiers sont le rempart contre cette invasion de vulgarité et de libéralités destructrice et dévastatrice de nos m'?urs.
Solidarité total avec la police et oust aux khoummaj
C'est triste pour les hypocrites pseudo-puritains
'? écouter ..
Si vous y allez, que vous payez, vous savez ce que vous allez subir...
Je vais résumer votre mode de pensée
Le juge a demandé au tueur de l'ancien président égyptien Anouar Sadate : « Pourquoi avez-vous tué Sadate ?
Il lui dit : « Parce qu'il était laïc !
Le juge a répondu : « Que signifie laïc ?
Le tueur a dit : « Je ne sais pas !
Dans le cas de la tentative d'assassinat du défunt écrivain égyptien Naguib Mahfouz, le juge a demandé à l'homme qui a poignardé Naguib Mahfouz : « Pourquoi l'avez-vous poignardé ?
Le terroriste a déclaré : « '? cause de son roman - Les enfants de notre quartier ».
Le juge lui a demandé : « Avez-vous lu ce roman ? »
Le criminel a dit: "Non!"
Un autre juge a demandé au terroriste qui a tué l'écrivain égyptien « Faraj Fara » : « Pourquoi avez-vous assassiné Faraj Fouda ? »
Le terroriste a répondu : « Parce que c'est un infidèle ! »
Le juge lui a demandé : « Comment saviez-vous qu'il était infidèle ? »
Le terroriste a répondu : « D'après les livres qu'il a écrits ».
Le juge a dit : « Lequel de ses livres vous laissait croire qu'il était infidèle ? »
Le Terroriste : « Je n'ai pas lu ses livres ! »
Juge : "Comment ?"
Le terroriste a répondu : « Je ne sais ni lire ni écrire !
La haine ne se propage jamais par la connaissance. Elle se propage toujours par ignorance.*
NB: la connaissance rend tolérant.
Vous êtes précieux dans ces pages...
La France donne au monde un Nobel de littérature environ tous dix ans. Tous adulés et respectés. C'est probablement une des raisons pour lesquelles il fait bon d'y vivre, déambuler dans ses librairies, suivre ses émissions littéraires, écouter France Culture et France Musique...
L'ensemble du monde arabe et sa littérature en ont donné un seul. Agé, diminué, quasiment non voyant, on ne trouva pas mieux que de chercher à l'éliminer.
Il serait bon de savoir le budget culture du Tunisien.
On aura quelque explication pourquoi c'est devenu l'enfer.
Je crois me souvenir que BN écrivit que rares sont les Tunisiens qui achètent des livres, que le seul que beaucoup ont est le coran et que peu reconnaissent l'avoir lu.
CQFD.
Voilà du spectacle.
Les pourceaux s'en régalent.
Je vais voir un show pour m'amuser. J'ai confiance en les us et coutumes et en la ligne rouge à ne jamais dépasser par quiconque en Tunisie. Je paie un argent fou pour m'amuser de leurs clowneries. Au lieu de me faire rire pour mon argent, il se met à imiter les voyous de nos rues. Il ne lui manque encore, que d'enlever son pantalon et son caleçon. Est-ce que pour cette bassesse des bidonvilles que le ministère de la Culture, lui permet de soutirer l'argent des citoyens?
Puis on nous dit:"c'est ta faute, pourquoi tu vas à ces café-chanta tunisiens de la honte?"
Où pourrait-on donc y aller pour nous amuser dans ce pays des putschistes, où le rire et le sourire sont encore plus rares que le sucre et la semoule?
En effet, ces fameux puritains sont les mêmes qui insulteront ma mère pour la moindre petite incartade sur la route.
Mais ce n'est pas pareil. Eux ont le droit de se comporter en petites frappes. En petites merdes....
Et quand un artiste ne nous plaît pas, on n'y va pas. C'est tout... Pas plus compliqué
Ils veulent s'ériger en petits procureurs de la vertu. Mais votre vertu, elle est où ?
Respectez vous vos voisins, cousins, frères, s'?ur ou parents...
Du principe de la poussière ou de la poutre
" Le plus apprécié des Tunisiens" ?!!!
Et vous avez consulté tous les Tunisiens pour arriver à cette conclusion ?
Si une personne est appréciable selon vos goûts, vos tendances et vos opinions, cela implique que tous les Tunisiens sont concernés et devraient vous suivre tête baissée ?
Depuis hier vous avez consacré une dizaine d'articles pour cette chose que vous qualifiez de " humoriste" ! Et en plus il a dénudé les Tunisiens ?!
Je rêve ! Je suis bien chez B.N ?
C'est ce clochard vulgaire, impoli , incivique, ignare, Chlaka, Jaltam... Qui veut nous imposer toute ses saletés, toutes les mediocrites et avec le soutien de B.N !?
Et on va nous sortir la salade des libertés ! Parmi les valeurs essentielles des libertés c'est le respect de l'autrui.
Exprimez-vous en votre nom et éviter ces jugements généralisées.
Des censures unilatérales, décisions du maître, qu'il faut obéir, et dire amène
Offusqué par cette intolérance d'un monsieur qui vous prive de vous exprimer sous prétexte, le non non-respect de la déontologie !
Intolérable mille fois en colère contre cette pratique que je me permet de qualifier de sectaire dictatoriale, bref nous sommes au carrefour des croisées des chemins, notre pays malmené souvent par la gabegie et l'irrespect d'autrui, il est imperativent
agir et qu'il faut mettre fin à cette incivilité arrogante sous couvert de la sacro-sainte liberté d'expression, non,et mille fois non, la majorité de nos concitoyens n'en veulent pas de ce langage ordurier.
Abedelli ou toutes autres personnes qui osent franchir les frontières civiques, le ministère public doit impérativement le rappeler à l'ordre.
Notre éducation arabo musulmane doit être préservée, ce patrimoine jalousement préservé pendant des siècles, la sauvegarde doit être poursuivie.
Heureux de vous lire le rappel aux règles d'entant où naquit des citoyens de valeurs et d'amour pour ce lègue si précisément gardé, malheureusement, tout fou le camps.
Bien cordialement à vous cher ami.
Ces festivals sont faits régionalement pour tout le monde et c'est culturel.
Ces policiers, bien que s'étant trompés de stratégie, sont là pour protéger le public, avec leurs défaillances, il faut parfois savoir les respecter.
Vous remarquerez que les one man schow qui touchent à la politique sont subtiles. Ce n'est pas le cas de Lotfi Abdelli qui a réussi son buzz.
C'est fini maintenant les cartes sont battues, fini les mauvais rêves et les idées malveillantes de vouloir tout mettre dans la poché et de faire intervenir les (ex-) députés de nahdha pour le simsalabim et davoir tout se qui vient à la tête comme arnaque ou duperie. Madhmidhou.
C'est toujours la même chose: si le MI leur donne carte blanche alors nous assistons à tous les excès. La révolution n'a pas réussi à réformer ce corps qui souffre de plein de maladies incurables. Tant qu'on a pas ouvert un débat sur les bases d'une police républicaine et respectueuse, nous aurons toujours ce genre d'incidents.
Par contre ,je connais parfaitement l'hypocrisie typiquement tunisienne !!!
Le plus grave, c'est que même ceux qui ont soutenus le facho, lui tourne le dos !!!
Le facho sera seul avec une police politique !!!
@Forza
S'il fallait juger tous ceux qui ont voté ou soutenus le facho, il ne resterait pas grand monde !!!
L'erreur est humaine, c'est même le propre de l'homme !!!
Moi qui était et qui suis toujours contre ce que j'appelle merdolution, je devrais aussi vous taper dessus !!!
Après tout, ce merdier, on le doit aux révolutionnaires ! Non ?
Ne vous comporter pas comme ceux que vous dénoncez.
Aujourd'hui, vous êtes satisfait, parce que cet artiste aurait soutenu le facho.
Demain c'est vous et moi parce que nous n'avons jamais soutenus le facho !!
Sinon la révolution était juste et le mieux qu'on connu les tunisiens en 60 ans. C'est la faute d'ennahda, cpr et takatol qui n'ont pas su la fructifier.
Je me fous qu'il soit pour le facho ou contre le facho .
Et je me contrefous des artistes en général.
La police n'a pas à menacer un individu sur scène !!!
Il y'a un directeur de festival, il y'a un ministère de la culture, et il y'a un ministère de l'intérieur !!
La police ou n'importe quel corporation n'a pas à imposer sa loi !!
Ceux qui sont censé faire respecter la loi ,la transgresse !!
'?a a un NOM .
C'est la loi du talion !!!
On ne fait pas du droit ,une affaire personnelle.
Il faut prendre du recul .
Et le recul nécessaire, c'est le droit, et uniquement le droit !!!
Vous êtes fini vous vous adressez des condoléances entre vous.
Tout ça parce votre nahdha (composé d'un clan de sudistes faut-il le dire et qui ont sali les sudistes comme vous) à cru qu'ille pays est devenu leur propriété privée et qu'ils pouvait agir comme bob leur semblait.
Tout ça parce qu'ils ne connaissent l'histoire de la Tunisie et ses nationalistes.
Cette dernière très affectée apparement par ce comportent pas du tout humoristique, a déjà déposé depuis quelques jours une plainte contre Lotfi Abdelli.
Bon appétit
Quelle société de pensée binaire que viys êtes !!
- Belhassen Echédly a dû quitter sous la médisance de la populace d'Ifriqya.
- Moncef Bey le patriote, mort en prison dans l'exil, lâché par les traitres,
- Enfin Ben Ali, mort dans le bel exil à côté de la mosquée du Prophète (saw), sorti par un complot atlantiste et par la trahison d'un peuple dont l'Histoire retiendra ses applaudissements et ses "dégage" en même temps que les BHL, le congress américain qui avait applaudi la pendaison de Saddam, Al Jazeera, France 24..... Honte à vous, haineux, régionaoistes, traitres...
Alors après toutes ces trahisons d'un peuple qui trahi comme il respire, après le départ des Grands, que voulez-vous que le départ d'un comique adulé par la populace qui a trahi son pays me fasse.
Pars, et bonne bourre! Va respirer la démocratie de ceux qui te mépriseront rien que pour ta terre natale. Peut-être qu'alors tu comprendras qu'il ne faut jamais trahir la terre qui t'a fait. Ni d'ailleurs trainer ses dirigeants et ses institutions dans la boue. En réalité c'est alors toi-même que tu salis.
Léon, min joundi Tounis al Awfiya.
Patriote et résistant de la première heure.
Verset 112 de la sourate des abeilles.
A Sfax on a commencé à introduire la Charia dans la culture des Tunisiens..
Encore un soit disant artiste qui dérape dans le vulgaire et l'incitation au désordre sous couvert de liberté d'expression.
Non la liberté d'expression ne consiste pas à porter préjudice aux institutions de l'état et à inciter au désordre.
Solidarité Totale avec nos policiers et ceux qui risquent leurs vie tout les jours pour assurer notre sécurité et maintenir l'ordre.
Chaque citoyen a un devoir de respect du Watan et de ceux qui le représente quelques soit leur fonction et cela du simple policier de la circulation jusqu'au président de la république.
La première chose à faire selon moi est de retirer le passeport à ce perturbateur qui ne se privera pas de poursuivre son travail de sape une fois à l'extérieur du pays.
Maintenant là ou je dis à Lotfi Abdelli "ma7laha fik", c'est qu'il se croyait COUVERT par les éloges de Kaies Saied à son égard suite aux insultes de Abir Moussi (appels téléphonniques de Kaies Saied à Lotfi Abdelli) et les appels à voter "oui" pour Kaies Saied ; et bien, il l'a eu dans le cul, car il se croyait couvert.
Le seul mérite de Lotfi Abdelli, se croyant couvert, est de mettre en exergue le Pouvoir Dictatorial naissant de Kaies Saied et du retour de la Police en force dans nos espaces, nos vies.
Je me rappelle au temps de Ben Ali, ça avait EXACTEMENT commencé comme ça ; les espaces de critiques se sont fermés petit à petit, avec une Police devenue un MONSTRE omnipotant.
C'est ça le danger. C'est ça que les 94% des BGARS vont comprendre dans pas très longtemps, avec la République Islamique de Kaies Saied (qalek "na7enla Ennahdha"...laisse moi rire!).
Il y avait, comme vous l'écrivez, du zèle de la part des sécuritaires, et de l'hypocrésie des pseudo-puritains.
Quand on voit qu'ils ne répondent pas légalement et dans les délais à des demandes de manifestations de certains partis politiques. Quand des bureaux d'ordre refusent de donner des décharges à des demandes écrites. Quand la garde national applique des règles aléatoires et différentes d'un port à un autre relativement aux conditons requises à la navigation des bateaux de plaisance. Quand à l'aéroport on refusait l'embarequement à des chefs d'entreprises n'ayant aucune interdiction de voyage, etc.
Rien que dans nos artères et pyages d'autoroutes vous trouverez des patrouilles policières avec barrages créant des bouchons interminables et servant à irriter le citoyen et le soumettre.
Partout la police routière se planque avec des radars dans des zones où on devrait facilement pouvoir rouler à 70km/h mais où un panneau de limitation de vitesse caché par un arbre affiche 50 et ce juste pour embêter les gens. Cette même police est absente lors des embouteillage qu'elle devrait plutôt désengorger.
Rappelons-nous que des mois après le 14 janvier ces mêmes policiers se sont cachés et les choses se sont plus ou moins bien déroulées entre les citoyens durant la même période.
Il est donc temps pour les sécuritaires de repenser ce qui se passe et de se rappeler qu'ils font partie du peuple eux aussi et qu'ils devraient garder sa sympathie.