
La visite du président de la République, jeudi 14 septembre 2023, à la BNA fait encore couler beaucoup d’encre. Kaïs Saïed a épinglé la banque sur le fait d’accorder des crédits de millions de dinars sans garantie. Il a même cité le cas d’un journaliste (sans citer son nom) ouvrant ainsi la voie à la rumeur et au lynchage, de confrères qui n’ont jamais rien fait d’illégal ou d’immoral.
Les partisans du chef de l’État ont bien assuré le SAV en participant au lynchage avec leur classique théorie du complot, comme quoi les banques accordent des crédits sans garantie aux nantis et aux pistonnés et pas au commun des mortels et les petits agriculteurs.
Ce qu’a fait le président de la République lors de sa visite à la BNA reflète une méconnaissance du fonctionnement ordinaire des banques commerciales, qu’elles soient publiques ou privées.
Contrairement à ce que laisse entendre Kaïs Saïed, l’octroi des crédits sans garantie est quelque chose de très courant. Sans cela, l’économie nationale croulerait tout de suite.
Cela dit, l’octroi de ce type de crédits est bien encadré et n’est pas du tout arbitraire au gré du PDG de la banque ou des pistons que pourrait avoir le client.
Pour les entreprises, des crédits de gestion peuvent être accordés à raison de deux à trois mois de chiffre d’affaires. Parfois, quatre mois si le client a un historique propre avec la banque et est connu pour son sérieux et sa solvabilité.
Pour prétendre à ce crédit, le client doit présenter des factures, des états financiers, des bons de commande et tout autre document attestant que l’entreprise est solvable et fonctionne normalement. Quand le chef de L’État parle de millions de dinars, laissant entendre qu’il s’agit de gros chiffres, cela n’aurait donc aucun sens si le montant représentait un ou deux mois de chiffre d’affaires.
Les banques commerciales peuvent également octroyer des crédits sans garantie aux particuliers. Le crédit le plus connu est le crédit de consommation. Ici aussi, ce crédit est bien encadré et n’est octroyé qu’aux clients qui ont une situation professionnelle stable. Ils doivent être salariés titulaires et le crédit peut atteindre plusieurs milliers de dinars. Il faut juste que les mensualités de remboursement ne dépassent pas 40% du salaire.
R.B.H
La banque est un commerçant special soumis à une reglementation speciale et des normes d'organsisation interne speciale comme la Direction Garantie ou de Risk Management pour la simple raison celle de gérer l'argent des deposants.
Quelle est la banque qui n'a pas de notes de procedure et des circulaires regissant et normalisant l'assurance des crédits aux particuliers et aux entreprises : assurance vie, assurance incendie et multirisque, assurance tous risques automobile, hypotheque, nantissement, caution, assurance crédit à l'export...
Alors ce que vous avancez BN dans cet article est loin de la réalité de la pratique bancaire standard
Alors pourquoi les banques ou vendeur de risque mettent des provisions selon les circulaires BCT.
Je pense qu'ils vont exiger des garanties réelles pour tous les crédits et surtout le decouvert parce que des millions des comptes sont en découvert, donc ce n'est pas admissible !!!
En suite, tous les crédits et à titre d'exemple : les crédits de campagne doivent être mis en place contre des garanties réelles, ce qui est impossible surtout pour des exports de l'ordre de 100 MD et beaucoup plus (huile d'olive, dattes et d'agrumes) dont les exportateurs n'ont pas même une garantie qui couvre 10% de la valeur de leurs exports !!!!
Enfin, il faut dire que ce genre de mauvaise réflexions et d'attaque aux institutions financières et bancaires pourrait mener la Tunisie vers un risque pays élevé et irréparable.
Permettez moi de vous signalez que les crédits de compagne sont assortis systématiquement par :
Des hypotheques
Non pas 1 mais des assurances (incendie de recolte, grêle...)
Je suis bien placé pour le confirmer et ceci à travers des circulaires et les contrats de prêt
Aussi,ce n'est pas son rôle de se déplacer avec une armada de forces armées ...
Assez de chaabawia et de harcèlement et lynchage médiatique des personnes...
C'est à la justice indépendante de faire son travail....
Je vous donne un conseil kollona
Ouvrez le dictionnaire et chercher la signification du mot : consolidation.......lui ,il ne connait pas ce que signifie......
les récoltes, les moissons et les plantations sont compromises bien avant que l'argent soit crédité et bien-sûr si par miracle le crédit est octroyé ....
Alors que pour les pistonnés le crédit n'est qu'une formalité ..
C'est une banque qui n'as plus lieu d'être , bien loin des intérêt des petits exploitants ..
Certes les banques accordent des crédits sans garanties pour les clients et les entreprises selon la notoriété du client et de sa bonne moralité dans le système bancaire mais à condition bien sure que le compte soit en mouvement.
Et ce n'est pas le cas pour le client qui fait l'objet de plusieurs interrogations de la part de experts financiers qui accompagnent le président de la république lors de sa visite chez la BNA.
REGARDEZ BIEN LA VIDEO LORS DE L'INTERVENTION DE L'EXPERTE!
tu as vu un déposant qui n'a pas réussi à récupérer ses fonds
Y'a des ratios et des provisions qui permettent de sécuriser les banques selon la juridiction tunisienne et les normes bâloises internationales
Deux CAC, les bailleurs de fonds internationaux, les agences de notation la BCT ont oublié d'évoquer votre observation !
Les crédits à la consommation et le rouge dont tous les tunisiens (des millions) profitent de ce crédit sans garantie
La domiciliation de salaire n'est pas une garantie d'ailleurs des dizaines de milliers citoyens ont immigrés et ont laissé une ardoise crédit à la consommation et découvert dites nous comment réaliser la garantie ?
Rabbi yekader elkhir
Le manque de confiance des agents économiques envers les autres contribue à l'effondrement du système financier et à l'économie
Si on continue à zapper les dossiers phosphate, port de rades, photovoltaïques, fuite de la main d'?uvre qualifiée au Canada en France (les cerveau int déjà immigrés) , la situation risque de s'aggraver
Les banques donnent des crédits avec ou sans garantie selon le risque en face (expertise, viabilité du projet, bilans,'?') conformément à la réglementation en vigueur
Les montants évoqués ne font pas peur aux habitués, des groupes ou de grandes entreprises qui font 2000 MD ca fait quelques jours de chiffres d'affaire !!!
Je pense que l'essentiel de préserver
Le dernier secteur qui peut contribuer à la relance économique et préserver les emplois
La rancune et la haine ne mène à rien, les tunisiens doivent être solidaires et intelligents
La crise est mondiale et pouvoir la dépasser nécessite beaucoup de sagesse
Oui la Banque peut octroyer des crédits bien spécifiées sans garantis pour plusieurs raisons
_ que les garantis sont recueillis auparavant
_ que le client est très engagés avec la banque en termes de chiffres d'affaires
Qu'il soit bien implanté dans l'espace et dans le temps :
Implanter géographiquement et depuis des années et le chiffre daff le confirmé ce qui minimise le risque cessation de payment dont la banque essaye de s'en prémunir pas les garantis
Pour soutenir ce client la banque peut accorder ses soit disant credits
BN peut fignoler le sujet si elle veut nous éclairer
La réponse oui
Aucun texte réglementaire ou norme internationale notamment bale n'exige pas cette condition
D'ailleurs les IFRS9 ne comptabilisent pas l s garantie les plus liquides à savoir le nantissement des actions
Les banques sont des gestionnaires de risques avec des garanties c'est des prêteurs à gage
Dans nos économies y'a des chef d'entreprise qui achète des terrains AFI à bas prix et font des constructions avec charpentes pour des investissements moyens de 20 à 30 MD peuvent donner des garanties à hauteur de 30 MD!!!
Malheureusement ce decteur privé qui emploie plus de 1.6 M employés donc 1,6 M familles qui sont touchés par ces financements et paient la TVA, l'IS et font travailler des sous traitants
Je ne parle pas des non résidents ou des exportateurs
Vraiment un débat des années 80'?'
Ommek Sannafa qui vient périodiquement les auditer c'est pour donner un signal aux partenaires étrangers de la banque sur la présence ou non présence de risque de perte de créances sur les clients.
Les crédits non garantis par des hypothèques sont un facteur de risque.
Plus le crédit est important plus le risque est grand.
RBH affirme que les banques accordent des crédits de gestion allant jusqu'à 4 mois la valeur des ventes sans garantie est archi faux et aucune banque ne le fait.
Dire que la banque accorde des crédits aux salariés sans garantie est malhonnête.
La banque accorde une avance à un employé quand ce dernier a son salaire versé par son employeur à cette banque.
S'il y a un risque avec l'employé, c'est quand ce dernier a quitté son emploi et à obtenu une avance.
'? la fin du mois quand son salaire n'est pas viré par son employeur, la banque s'apercevra et arrêtera toute autre avance.
Le risque avec les salariés est quasi minime devant le risque des entreprises.
Si l'on considère les faits avec un minimum de sérieux, on peut au moins admettre des dysfonctionnements, des fraudes, ce que le commun sait et par l'expérience l'observe.
Seulement, voilà, on a décidé de foncer tête baissée, et quiconque ne hurle pas avec les loups est censuré, insulté par des moins que rien.
Et cela doit faire jouir de plaisir certains.
Ce pays croule sous le poids des combines, des trafics, et i' faut être de mauvaise foi ou borné pour flétrir qui dénonce ces méfaits.
La tactique, ici, est de jouer celui qui sait pour tenter de tourner en ridicule l'ignorant.
Il se trouve que, parfois, l'ignorant n'est pas celui qui se trompe, mais celui qui fait l'aveugle, le sourd devant le réel.
Vous le savez fort bien, et il n'est pas utile de rapporter des preuves, que ce pays crève des haines, des jalousies, de l'envie, des favoritismes.
Laissez le temps des investigations se dérouler, et on verra s'il n'y a pas eu des petites opérations de faveurs.
Un tout petit peu illégales, un rien à côté des règles, juste aux frontières des normes..
Ce jour-là, si rien de ce que dit le Président n'est justifié, je vous présenterai des excuses pour avoir remis en cause votre parti-pris injustifié.
Et faites de même lorsque vous outrepassez les convenances.
C'est cela la citoyenneté, le respect de l'autre, de sa liberté, dans la réciprocité.
En ma connaissance, à part les cas de malversations qui sont souvent opérées par le biais des découverts en compte, il y a un seul Groupe d'entreprises en Tunisie, dont l'activité et le mouvement est tellement important qu'il est très démarché par toutes les banques, sans exception, au point que, se trouvant en position dominante, il exige,comme préalable, d'être dispensé de toute garantie.


