Le journal Le Maghreb a publié dans son édition de ce mercredi 15 juin 2022, une version préliminaire du projet de la constitution de la nouvelle république, qui pourrait comporter 27 ou 28 chapitres.
Cette version met clairement en évidence la voie choisie par le président de la République, Kaïs Saïed, dans son projet pour une « construction démocratique par les bases » et d’accorder une autorité plus importante au chef de l'État. Il consacre aussi les instances dirigeantes en l'absence du principe de séparation des pouvoirs et du rôle du chef du gouvernement en tant que pouvoir exécutif.
Cette orientation n’est pas vraiment une surprise dans la mesure où le coordinateur de la commission consultative pour une nouvelle République, Sadok Belaïd, avait déjà déclaré que la séparation des pouvoirs est un « concept dépassé ».
La nouvelle constitution de Kaïs Saïed évoque les droits et les libertés mais pose le verrou insidieux de la « limite par la loi ». C’est le cas notamment de l’article 18 portant sur le droit de propriété ou l’article 19 sur le droit du transport ou même quand il s’agit de l'Etat qui soutient le principe de la décentralisation « conformément aux dispositions fixées par la loi ».
Selon cette version, il paraît que l’article 49 de la constitution de 2014 a été abandonné. L’article en question dispose clairement que « La loi fixe les modalités relatives aux droits et aux libertés qui sont garantis dans cette Constitution ainsi que les conditions de leur exercice sans porter atteinte à leur essence. Ces moyens de contrôle ne sont mis en place que par la nécessité que demande un État civil démocratique et pour protéger les droits des tiers ou pour des raisons de sécurité publique, de défense nationale, de santé publique ou de morale publique et avec le respect de la proportionnalité et de la nécessité de ces contrôles. Les instances judiciaires veillent à la protection des droits et des libertés de toute violation. Il n’est pas possible qu’un amendement touche les acquis en matière de droits de l’Homme et des libertés garanties dans cette constitution ». Qui fixe alors les conditions dans ce cas ?
Le premier chapitre de la constitution de Kaïs Saïed porte le titre : « Les fondements de la politique de développement économique et social pour la Tunisie de demain ».
Le premier article dispose que « la promotion de l’économie nationale, sa modernisation et son adaptation aux aspirations du peuple tunisien à la prospérité et au progrès et aux exigences de l'environnement économique régional et international représentent le principal pilier de la politique de développement économique, social, culturel et environnemental du pays ».
L’article 2 dispose que « L'État veille à la mobilisation de toutes les ressources et capacités nationales en vue d'instaurer une démocratie économique et sociale qui permettra au pays de sortir de la profonde crise actuelle et d’instaurer un développement continu au profit du peuple tunisiens dans toutes ses classes et ses catégories ».
L’article 3 dispose que « Le gouvernement, en concertation avec le chef de l'État, définit les contours de la politique d'une vision prospective à long terme axée sur une stratégie qui assure l'atteinte par étapes de ses objectifs, et selon une planification des politiques économiques, sociales, culturelle et environnementale qui est renforcée par des projets de réformes fiscales et douanières et de législations commerciale et monétaire. Ces politiques seront rédigées après un dialogue approfondi avec les acteurs nationaux et avec les institutions de la société civile concernées, dans ce qui sera officiellement appelé le « Contrat Social Tunisien pour le Développement Intégral pour la période 20...20 » .
L’article 4 dispose que « Le gouvernement présentera ce programme de développement et de réforme, après consultation du chef de l'Etat et son approbation au Conseil économique et social puis son vote à l’ARP. Ce plan est considéré comme un « contrat social engageant tous les pouvoirs et les structures gouvernementales du pays et tous les acteurs de l’économie nationale ».
M.B.Z
L'UGTT et les partis politiques devraient revoir leur position. Devraient-ils boycotter pour ne pas donner la légitimité a cette constitution ou devraient-ils plutot mobiliser leurs bases pour voter contre et forcer ainsi KS soit a falsifier le resultat soit a maintenir la constitution actuelle,
Dans tous les cas, l'été s'annonce tres chaud a Tunis
L'article 2 dispose que « L'?tat veille à la mobilisation de toutes les ressources et capacités nationales en vue d'instaurer une démocratie économique et sociale qui permettra au pays de sortir de la profonde crise actuelle
Une constitution est intemporelle ; on ne peut en aucun cas dire "dans la crise ACTUELLE" ; mais c'est niveau 4eme année secondaire ça!
une monarchie héréditaire ?
une dictature absolue ?
une Robocopie ?
un zoo ?
C'est ça une "Constitution" de la République Tunisienne?
Non mais tu prends les gens pour des cons, comme tes soutiens aveugles?
Sous couvert de "combat" (inexistant) contre les salopards de Khwenjias, il pisse sur nous? Ndhif qalek? Et sa femme, elle fait quoi? Elle prépare la "succession" de Leila Trabelsi avec son népotisme?
Meskina tounes. Msaken la3bed, des crédules qui croient à la Fée et aux Elfs.
Art 2. Tout les articles à l'exception de l'article 1 peuvent être amendé par le Parlement.
Art 3. Le Président nomme le parlement, les ministres, les directeurs généraux, les président de syndicats, les vendeurs de cigarettes, et tout autres qu'il jugera nécessaire.
Art 4. Le président à toujours raison, sait mieux que tout autre tunisien, est plus patriote, honnête, amoureux de la Tunisie que tout les tunisiens réunis. Sa parole et d'Or, ses actes de diamants.
Art. 5. Les conspirateurs continueront à conspirer; leurs noms sera donné en 2099 après JC, pardon après KS.
Art 6. La pauvreté est interdite.
Art 7. Les riches sont interdit.
Art 8. Une femme n'a pas à donner son avis sur des élections.
Art 9. Toute élection sera observé par le Président. Puis, après s'être observé lui même, se déclarera vainqueur. Tout recours est a envoyé à Mr Saed, Carthage.
Art 10. Les partis politiques, syndicats, journaux, ONG, amis, collègues et voisins sont interdit.
Art 11. Je pond mes articles à minuit quand je veux et si je veux sur le sujet que je veux parce que ce pays c'est la maison de mon père.
Art 12. Toute abstention ou vote NON sera compris comme un soutien au OUI, parce que c'est comme ça içi.
Art 13. le prochain qui prononce la mot démocratie, devra écrire une rédaction de 100 pages, en langage robocopien pour expliquer pourquoi la démocratie tunisienne sans institutions démocratiques vaut plus que toute l'histoire politique de l'humanité toute entière.
Art 14. j'ai raison, vous avez tort bande de traitre, faites moi confiance ou sinon... parceque la démocratie quoi
Art 2 : hors sujet.
Art 3 : hors sujet.
etc ....
Ohh c'est une m..... qui va tomber sur la tunisie!
Comment va être gouverné un pays en 2022 +40ans avec cette constitution!!
Heeee là où sont les cadres de ce pays!
Ohh lala n'importe quoi!
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'Don't bite off more than you can chew' ("Ne mordez pas plus que vous ne pouvez mâcher") et j'ai l'impression que lui et ses marionnettistes sont sur le point de s'étouffer.
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Ici, tu ne peux que secouer la tête devant tant de bêtises!
Parlons plutôt de répartition, de collaboration. C'est plus réaliste.
Encore une fois prenez garde au journal " Le Maghreb ".
J'étais à table et en lisant ce premier chapitre,j'ai eu une crise de fou rire et j'ai failli m'étrangler.
" Le Maghreb " devrait se méfier. Elle joue sa notoriété .
C'est quoi ce premier article?
Lorsqu'on est incapable et infoutu de faire quelque chose avec nos dix doigts,eh bien on veut tout théoriser!
C'est quoi cette histoire? mèlla hala!
Je lis:
"-alinéa -x:
Kèdhè kèdhè kèdhè kèdhè,sauf dans les cas prévus par la loi;"
La belle histoire! tout se ramènera au fait du prince!
Ayant goûté à l'ivresse des pleins pouvoirs mais dans un cadre inconstitutionnel,il cherche maintenant à les exercer mais dans un cadre constitutionnel!
"Ouèl kèn el mèhboul yèkol wibè,el âkel mè yâatièlouch"
Sauf si les fous deviennent majoritaires dans ce pays pour donner les pleins pouvoirs à l'un des leurs en votant OUI auquel cas il ne restera plus au sage d'autre alternative que de déserter.
Parce que la chakchouka qui est en train d'?tre pondue ressemble à tout sauf à une consitution qui se respecte...
Quel torchon...
Ni de votre logement, ni de votre magasin ni de votre entreprise ni de votre échoppe, ni même propriétaire de votre propre pensée !!!
Tout le monde devra mettre un genou à terre, face à un pouvoir ABSOLU D'UN D'?BILE !!!
Tout le monde sera pauvre !!!
C'est le légalitarisme absolu !!!
Bourguiba avait essayé le collectivisme, et il a vite changé d'avis, pour une économie ouverte, une économie de marché !!!
Même lui le socialiste avait compris les pièges du collectivisme !!!
Sans oublier les personnes qui s'étaient suicidés !!!
Y'a des connards qui regardent 3 mille ans en arrière, mais qui sont incapable de regarder l'histoire récente !!!
Vivement le NON en ce 25 Juillet et que l'on soit débarrassé de ce cauchemar qui n'a que trop duré!
Si LèkadarAllah c'est le OUI,je prends mes cliques et mes claques ou nkhalli èlkom ouèssâa ou âridha!
l'état sa religion Robocop, sa langue Robocop, son drapeau Robocop, son hymne Robocop, son régime Robocop ...
- Oui je veux une dictature et un dictateur me met sous son Sabbat et sa police me traite comme un animal.
- Non je refuse cette dictature cachée et je veux rester homme libre