
La journée du mercredi 30 juin 2021 est une nouvelle journée noire dans l’Histoire de la Tunisie post-révolutionnaire. Encore une. Si l’on ne déplore pas de victimes d’assassinat ou d’acte terroriste, il n’en demeure pas moins que les péripéties de cette journée restent d’une gravité extrême et n’annoncent rien de bon.
La matinée d’hier était caractérisée par la conférence de presse du comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Les avocats du comité annoncent au public que l’ancien procureur de la République, Béchir Akremi, aurait étouffé quelque 6268 dossiers terroristes. Excusez du peu. Le bonhomme est en liberté totale malgré les griefs et continue d’exercer sa profession de juge le plus naturellement du monde.
Le comité annonce, dans cette même conférence, qu’il a pris possession du rapport d’enquête établi par l’Inspection générale relevant du ministère de la Justice et que ce rapport, confidentiel, sera dévoilé au public, dans le détail et dans plusieurs langues, à partir de la semaine prochaine et par épisodes.
Pourquoi ne pas divulguer le tout maintenant ? Pourquoi ne pas avoir attendu la semaine prochaine ?
A cette question, un membre du comité répond à Business News par ce qui suit. L’inspection générale a décidé de traduire Béchir Akremi devant le conseil de discipline pour le 1er juillet 2021 et tout indique que ce conseil fera de telle sorte que l’ancien procureur en sorte indemne. Il fallait donc informer le public et faire pression.
« Quant à la stratégie de le dévoiler par épisodes, on craint fortement que l’histoire soit rapidement banalisée par d’autres événements susceptibles de braquer l’attention de l’opinion publique », nous répond notre interlocuteur.
Il ne croit pas si bien dire, car l’après-midi même de cette conférence de presse, l’attention du public a été détournée par un grave incident au sein du Parlement.
Le député indépendant, et ex Karama, Sahbi Smara se lève de son siège et se dirige vers la présidente du PDL Abir Moussi pour lui asséner trois gifles.
Plus tard dans la soirée, le président du bloc Karama, agresse une nouvelle fois Mme Moussi en la frappant d’un coup de pied et ce après un florilège d’insultes et d’insinuations sexistes tout au long de la journée.
Jamais, sous l’hémicycle, on a eu droit à une telle scène de violence. Un seul précédent a eu lieu, et c’était dans les couloirs du Parlement, on a violenté Samia Abbou, députée d’Attayar, pour la pousser par terre. A l’origine de l’agression de Mme Abbou, des députés d’Al Karama.
Cette violence récurrente, physique et verbale, d’Al Karama n’étonne plus personne. Mais que cette violence ait lieu au cours de la journée d’hier, ceci interpelle.
Il se trouve que les députés d’Al Karama ont pour manie de nager en eaux troubles. Leur député Maher Zid a publié plusieurs articles, et dernièrement un livre, dans lesquels il accuse des services de renseignement étrangers d’être à l’origine des actes terroristes. Leur président Seïf Eddine Makhlouf est avocat et a défendu des dizaines de suspects de terrorisme. Il a fait un forcing pour faire entrer de force à l’assemblée une personne fichée par la police pour suspicion de terrorisme. Il a fait un forcing à l’aéroport pour tenter de faire voyager de force une femme fichée par la police pour suspicion de terrorisme.
Que Seïf Eddine Makhlouf et son ancien camarade Sahbi Smara commettent un acte de diversion pour détourner l’attention de l’opinion publique sur les révélations du matin du comité de défense de Belaïd et Brahmi est plus que probable. Le résultat est en tout cas bien là, car depuis hier soir on ne parle que de l’agression de Abir Moussi. Plus personne, ou presque, ne parle des 6268 dossiers de terrorisme étouffés et encore moins du conseil de discipline censé trancher, aujourd’hui, sur le dossier de Béchir Akremi.
Les péripéties de ce mercredi 30 juin sèment le trouble dans un Etat déliquescent à la justice fortement éprouvée.
Jamais la Tunisie n’a atteint ce bas niveau. Son économie est chancelante, sa situation sanitaire est alarmante et ses politiques naviguent à vue.
L’attention du président de la République Kaïs Saïed est axée sur la constitution de 1959 et ne se préoccupe guère du marasme économico-politico-sanitaire du pays. Sa popularité est d’ailleurs en chute, passant de 44% en avril à 38% en juin, d’après les sondages établis par Emrhod pour Business News.
Atteint par le Covid-19, le chef du gouvernement Hichem Mechichi travaille depuis son domicile et ne réussit quasiment rien depuis qu’il est à la Kasbah.
Sa popularité est également en chute passant de 18% à 16% à la même période. Le soutien politique que lui offrent les islamistes d’Ennahdha et les islamistes radicaux d’Al Karama fait que M. Mechichi devienne une sorte de marionnette entre leurs mains. Il n’hésite même pas à se rendre complice de certains actes répréhensibles, comme le fait de laisser en état de liberté le député islamiste radical Rached Khiari (élu sur les listes d’Al Karama) malgré le mandat d’amener émis à son encontre par le parquet militaire.
Quant à Rached Ghannouchi, président du Parlement, il reste toujours impopulaire avec ses 7% (en chute de trois points depuis le début d’année). Sa passivité devant les députés islamistes radicaux d’Al Karama devient légendaire. Jamais, au grand jamais, la Tunisie n’a eu un président de parlement aussi faible et aussi controversé.
Avec cet état de faits, on ne présage rien de bon pour l’avenir de la Tunisie. La révolution, supposée mettre fin à la dictature et la répression, a ouvert les portes à des « terroristes » en col blanc qui siègent au parlement et des gouvernants inexpérimentés et médiocres au gouvernement et à la présidence de la République.
R.B.H.
Qu'il aille vivre au Quatar.
le spectre de ceux qui ont été assassinés par les forces du mal hante leur conscience
le spectre de ceux qui meurent et souffrent dans le silence et l'indifférence effraie leur existence
ils nous ont poussé dans l'abime de l'ignorance et l'obscurantisme, leur demeure de prédilection.
ils ne savent pas que les peuples peuvent tomber à un moment de leur histoire
ils ne savent pas que la gloire des peuples est qu'ils savent se relever chaque fois qu'ils tombent.
ils ne savent pas non plus que la souffrance d'aujourd'hui n'est autre que la force de demain.
Ils ne laisseront que le chaos.
je le répète toujours et encore tant que les juges ne réagissent pas en dégageant par eux mêmes les brebis galeuses de manière définitive et radicale dans le cadre de la loi, c'est à dire en mettant sur la table tous les dossiers de corruption en leur sein, preuves à l'appui, et reprenant possession de leur haute instance et en y installant des gens intègres et courageux , si cela n'est pas fait dans les 3 mois, tout le pays basculera dans un chaos total imprévisible ou sous la coupe d'un groupe que l'on nous sortira comme par magie à la dernière minute pour éviter la catastrophe (si l'Europe et les US l'estiment utile encore). Car le problème en Tunisie à la base n'est ni économique ni sanitaire mais est clairement un problème de corruption généralisée servant les intérêts des barbus et leurs acolytes, que seule une justice intègre menée par des magistrats courageux (et indépendants du pouvoir exécutif et sous contrôle du parlement, théoriquement) peut résoudre et relancer ainsi la confiance dans les institutions de l'état, tout cela n'aura pas lieu (ou difficilement )avec un tel gouvernement de fantoches, évidemment...sauf si les magistrats audacieux et patriotes décident du contraire.
Ce sont des gens TRES dangereux pour la Tunisie, pour notre Patrie, pour nos enfants.
Les CRIMES commis par ces Khwenjias, à leur tête la Maison Mère, ceux qui donnent les ORDRES, ceux qui organisent TOUT, l'Organisation Ennahdha, veulent démembrer, démolir, DETRUIRE l'édifice Tunisie ; je ne crois pas que cela soit une vengeance de leur part, mais c'est dans leur ADN de détruire la Civilisation.
DONC, puisqu'ils continuent à détruire notre pays, Business News est TENUE d'en parler, c'est son DEVOIR de Journalisme.
Business News serait TRES TRES bien inspirée de nous faire part du COMPLOT en cours de "Qatar Charity", comme expliqué par Tunisie Focus, vos confrères, avec la plume d'un grand commis de l'Etat et diplomate, qui nous a expliqué en quoi consiste cet accord suite aux visite de Hichem Mechichi et de Férid Khriji, alias Rached Ghannouchi au Qatar récemment : c'est une COLONISATION de la Tunisie, ni plus, ni moins.
Vous voulez vomir mes chers compatriotes? LISEZ ceci :
https://www.tunisiefocus.com/economie/la-secte-nahdha-nous-prepare-a-un-protectorat-des-chameliers-256305/?fbclid=IwAR1tnN3WlzRNZTm5cyzfFM-dgL1DAnsW2rc1HBXm-0jGNCY1WYBO8FsxJwQ
Le pessimisme et le catastrophisme a gagné la population qui ne sait plus à quel saint se vouer. Vivement une solution à l'égyptienne ,qui a montré son efficacité, pour sauver ce pays et redonner espoir au peuple tout en nous débarrassant de ces parasites nuisibles sans foi ni loi .
le commentaire de @bml est abject et haineux!
le commentaire de @bml est abject et haineux!
le commentaire de @bml est abject et haineux!
celà s'appelle: islamophobie , blasphème ...
keep barking. who cares !!
LE ZOO
Ecrit par A4 - Tunis, le 12 Octobre 2020
Mon pays, ce n'est plus un pays
Depuis que des étranges vipères
Débarquant en toute impunité
Ont proposé à des va-t-en-guerre
Leur venin pour traitement de santé
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand dans sa constitution idiote
L'Etat est un ogre à trois têtes
Ayant des mains souffrant de tremblote
Et du courage autant qu'une mauviette
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand les trois têtes de l'ogre débile
Passent le plus clair de leurs journées
A cogner, s'esquinter les profils
A saigner et se bouffer les nez
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand deux cent dix-sept stupides corbeaux
Décident pour orner leur perchoir
De mettre en haut de l'escabeau
Un ignoble vautour charognard
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand du fond de son isolement
Un fou caméléon enragé
Rumine dans un langage véhément
Des chansons vieilles et usagées
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand des chacals toujours affamés
Forment des hordes, posent des chicanes
Devant une armée de malformés
Qui ne sait pas réouvrir la vanne
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand les cabots noirs de la justice
Ferment à double tour tous leurs tiroirs
Pour protéger leurs odieux complices
Des assassins, voleurs et pillards
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand les rats de la médiocrité
Se sont emparés de ses rouages
Pour, dans un acte prémédité
Le conduire tout droit vers le naufrage
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand les ratés veulent faire la cigale
Quand les fourmis lasses et épuisées
Par ces fainéants qui se régalent
Choisissent de se volatiliser
Mon pays, ce n'est plus un pays
Ce n'est qu'un zoo sans porte ni mur
Où ne survivront plus que les loups
Où la parole n'est plus qu'un murmure
Et les horizons sombres et flous
Mon pays, ce n'est plus un pays !
Mais pas la veuve de Belaid .
Moi je dis simplement que "la vérité est toujours ailleurs ".
Célèbre phrase d'une série télé.
N'attendez rien de ce comité.
En tout cas. Ce ne sera jamais la vérité.