
Les députés ont accordé ce soir, vers 23h30, leur confiance à chacun des onze ministres proposés par Hichem Mechichi. 183 députés étaient présents pour l'opération de vote.
Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, a indiqué à l’issue de la plénière consacrée au vote de confiance des nouveaux ministres de son gouvernement que la réalité du pays appelle à des solutions réfléchies et concrètes.
Il a souligné, à l’adresse des députés présents, que si le diagnostic fait l’unanimité, des divergences peuvent exister pour ce qui est des solutions mais qu’elles doivent être dépassées dans l’intérêt du pays.
A la suite de la reprise de la plénière, dans l’après-midi, les députés ont demandé une série de points d’ordre pour revenir sur la manifestation devant l’assemblée et l’important dispositif sécuritaire.
Dans ce contexte, les députés de l’opposition ont fermement dénoncé la répression des protestations et la présence sécuritaire rappelant les anciennes pratiques observées sous le régime de Ben Ali.
D’un autre côté, les députés soutenant le gouvernement, notamment, ceux d’Ennahdha, Al Karama et Qalb Tounes ont estimé que les forces de l’ordre sont présentes pour protéger l’institution parlementaire. Certains ont évoqué des informations de renseignement selon lesquelles il y aurait un plan d’invasion du Parlement, comme ce fut le cas aux USA le 6 janvier.
14h:
Seif Eddine Makhlouf (Al Karama) : Le député a appelé le chef du gouvernement à ne pas céder aux pressions et de faire appel à lui en cas de besoin, estimant que la situation est critique, notamment sur le plan sanitaire.
Revenant sur les dernières protestations, il affirmé que certaines parties ont contribué à envenimer la situation pour profiter du climat de chaos.
Makhlouf a commenté le boycott des médias de son bloc parlementaire, assurant que ces pratiques contribuent à son ascension dans les sondages.
Finalement, il est revenu sur la dernières réunion du conseil de la sécurité nationale, estimant qu’il s’agit d’un véritable scandale. Dans ce contexte, il a fortement critiqué la lecture constitutionnelle du président de la République, l’invitant à charger un conseiller juridique de ces questions…
Walid Jalled (Tahya Tounes) : le député a estimé que le vote pour chaque ministre à part est une invention portant atteinte aux prérogatives du chef du gouvernement et une manière de faire pression sur lui. Par ailleurs, il a tenu à souligner l’absence des femmes de la nouvelle formation gouvernementale.
Walid Jalled a estimé que les protestations des jeunes sont le fruit des politiques successives, soulignant la contradiction dans la position du président de la République qui se range du côté des protestataires, mais le chef du gouvernement qu’il a, lui-même, désigné.
13h:
Abir Moussi (PDL) : La députée a épinglé toutes les lacunes du gouvernement Mechichi, notamment, dans la stratégie sanitaire et le traitement du dossier sécuritaire et les questions d’ordre économiques. Et d’ajouter que Hichem Mechichi ne s’est même pas présenté au Parlement après ces cent jours d’exercice.
Revenant sur le remaniement ministériel, elle a estimé qu’il ne s’est basé sur aucun critère clair, tout comme la restructuration du gouvernement. Par ailleurs, elle a épinglé le traitement du gouvernement du dossier relatif au financement des associations. Elle a assuré qu’il s’agit d’un Etat parallèle qui profite des financements étrangers douteux. Dans ce sens, elle a indiqué avoir présenté un dossier au secrétaire général du gouvernement mais que ce dernier n’avait pas agi et ce afin de protéger les intérêts du mouvement Ennahdha qui se cache derrière la majorité de ces associations, considérant qu’il a été récompensé en décrochant le poste de ministre de l’Intérieur.
Au final, elle a réitéré son appel au retrait de confiance à Rached Ghannouchi et à Hichem Mechichi. Elle a assuré qu’il s’agit de la principale revendication des Tunisiens qui protestent contre le régime politique actuellement en place.
Zouheir Maghzaoui (Bloc démocrate) : Il a estimé que les nouveaux membres du gouvernement ne sont pas indépendants et appartiennent à des partis politiques, outre les membres suspectés de corruption. Zouheir Maghzaoui s’est interrogé à propos de la stratégie du gouvernement pour lutter contre le chômage et la pauvreté soulignant que le pays fait face à une crise sans précédent et que Hichem Mechichi n’a entrepris aucune démarche pour la résoudre…
11h:
A l’ouverture de la plénière, les députés ont récité la Fatiha en mémoire des députés Mabrouk Khachnaoui et Meherzia Laâbidi ainsi que le directeur général des affaires administratives et financières, Hatem Bayaoui, décédés il y a de cela quelques jours.
La députée Yamina Zoghlami a, elle, saisi l’occasion pour réciter un éloge funèbre en la mémoire de sa collègue Meherzia Laabidi.
La plénière a commencé sous haute tension à la suite de l’intervention de Samia Abbou du bloc démocrate. Elle avait demandé un point d’ordre pour justifier sa présence à la réunion du conseil de sécurité nationale. Toutefois, son point d’ordre a été refusé par Rached Ghannouchi. Il a estimé que son intervention n’avait aucun lien avec le déroulement de la plénière.
Plusieurs députés sont intervenus, de leur côté, pour dénoncer les barrages policiers encerclant le bâtiment du Parlement jugeant le dispositif sécuritaire excessif.
Devant l'insistance de Samia Abbou, Mohamed Ammar et Mongi Rahoui, la séance plénière a été suspendue par le président Rached Ghannouchi pour une demi-heure. En effet, les députés du bloc démocrate ont affirmé leur volonté de se concerter pour déterminer leur présence, ou pas à la plénière, suite à la mise en place dudit dispositif sécuritaire.
N.J/S.H
pourtant tous il font de zinzin hypocrisie. Ce ARP devient un fardeau pour la pauvre Tunisie Ah pardon je veux dire la Tinisie
Des manifestations partout dans le pays, des affrontements nocturnes, des rassemblements populaires à l'avenue Bourguiba et ailleurs, un parlement barricadé, des protestations et des récriminations qui envahissent la toile, jusqu'au Chef de l'Etat qui déclare le remaniement inconstitutionnel ... Rien n'y fait ! Le triumvirat de la honte, qui traîne derrière lui un CDG enchaîné et servile, n'en a cure, et poursuit son bonhomme de chemin, après s'être débarrassé des scories des choix présidentiels. Désormais, tout lui est permis, et le chemin est totalement déblayé pour un règne sans partage, dans lequel toutes les vilenies, jusqu'ici ajournées mais jamais abandonnées, seront enfin assouvies.
La vox populi, l'avis du Président, les jérémiades de l'opposition, la grogne populaire, n'auront plus désormais aucune importance ! L'attelage funeste islamo-affairiste-anarchiste avance sans crainte, sa caravane passe sans se soucier de la rumeur ambiante. La force est avec eux et elle se consolide davantage par des renforts en moyens de répression.
Oyez, Oyez : le pays sera dorénavant tenu par une main de fer et gare à celui qui bronche ! Comme dans la fable de la laitière de Jean de la Fontaine : adieu veau, vache, cochon, couvée, pour les Perrette qui avaient imaginé un remake de 2011 et espéré monts et merveilles de ces soulèvements. Certains ont même prophétisé la naissance d'une troisième république.
Eh bien, ils l'ont "dans le baba" et en seront pour leurs frais : la coalition de la duplicité, du mensonge, des arrangements infâmes, des calculs et des faux-semblants ... est partie pour durer !
Le pire est à venir, et il n' y a guère de quoi en rire !
Vous croyez qu'ils vont "bosser" pour notre pays? Permettez moi d'en rire!
Bref, il faut des élections anticipées, seul gage de la stabilité de ce pays, en foutant la merde islamiste DEHORS, principaux responsables de l'effondrement de ce pays.
Quand le cauchemar finira t-il?
Les députés de la misère se disputent le pouvoir et s'entre déchirent aux yeux du peuple.
Conflits graves opposants la tête de l'exécutif, pire que celui vécu entre BCE et Chahed.
Le peuple réuni en nombre important aux alentours de l'ARP scande les mêmes slogans anti gouvernement, comme en 2011.
Une situation sanitaire catastrophique.
Une situation économique désastreuse.
Le petit pays autrefois montré du doigt pour sa réussite coule comme un paquebot en perdition.
Printemps arabe de merde.
ABIR A CRIE FORT ,CELUI QUI RECRUTE DES CORROMPUS , LUI MEME PLUS CORROMPU QU'EUX .
BRAVO ABIR POUR SA FRANCHISE .ELLE A DONNE A GHANNOUCHIEN UNE BONNE CLAQUETTE MAGISTRALE PUBLIQUEMENT ,AUJOURD'HUI IDEM POUR MECHMECH LE SOUMIS .
Ceux qui ne font rien ne risquent rien; et bien sûr, ne produisent rien.
Ils représentent si bien ce dicton tunisien: "Erjel tiksib witta7ana ti7sib". Ils sont très nombreux dans une Tunisie qui est en train de réaliser que ce type de comportement nuit bien plus à leurs propres enfants qu'aux gens jalousés qui auront largement de quoi vivre jusqu'à la fin de leurs jours.
Sans qu'ils ne s'en rendent comptent, cela revient presque à demander des compte à Dieu. C'est ce qu'a fait Satan, et apparemment cela ne lui a pas réussi. C'est peut-être pour cela qu'ils demeurent éternellement dans la merde en dépit d'un rôle prétendument moralisateur.
Un beau tableau de haine contre la Tunisie, contre son Histoire, contre sa réussite et contre sa foi musulmane, miroir de l'Islam éclairé prospère et tolérant que voulait la Terre des sept Abdallah depuis les Beys, jusqu'à en voir la concrétisation sous Bourguiba et ben Ali.
Voilà venus les disciples du wahabisme, cette négation de l'Islam, expression de la tradition pré-islamique qui enterrait ses filles vivantes. Tradition qu'a toujours combattu notre Prophète SAW de son vivant. Mais en vain: Dès qu'il a fermé l'oeil, le cheval est revenu au grand galop, tout en se prétendant de sa sunna.
Le fanatisme est la seule arme mise à la disposition des imbéciles et des faibles en ressources cérébrales. Bref, l'arme qui fait le plus de mal aux musulmans; et qui fut une vraie bénédiction pour leurs ennemis. Ce "bouquet jasminique" d'élus d'Al Karama qui sourit et s'amuse comme pour narguer les tunisiens; se joue de la faim de tout un peuple et ont l'appui inconditionnel des ennemis de la Tunisie, à savoir les décideurs du monde atlantiste et des lobbies mondiaux qui veulent soumettre les pays arabes.
Le monde qui les appuie commence à vaciller en dépit de toute la propagande médiatique mise à sa disposition. Ils en sont arrivés j'usqu'au "bourrage des urnes" pour continuer à exister dans un monde, traité de "complotiste", et qui commence à ne plus écouter leurs directives propagandistes.
Nos élus, imposés via cette propagande médiatique sournoises, seront lâchés bien avant que ce monde ne tombe.
Le fameux El Affès, "El far"comme l'appellent les tunisiens , regardez-le bien! La Tunisie d'aujourd'hui lui ressemble. C'est la Tunisie voulue par nos ennemis, par la frange "nuisible" du monde atlantiste. Celle de Ben Ali notée par des AA et des AA+ les dérange. Celle d'aujourd'hui notée d'un B- (danger spéculatif) qui frôle même avec le C, leur sied bien.
Les protecteurs de la révolution, les Al Karama, etc.. ne sont en réalité (et à leur propre insu) que les protecteurs de la victoire du monde atlantiste et de la domination sioniste dans le moyen orient qui commence à normaliser en masse avec Israël. Belle victoire du jasmin qui pue!
Moyen orient où nos grands "protecteurs" karamistes et islamistes, sont partis combattre, avec leurs femmes, le grand Bachar au profit d'Israël.
Les "protecteurs" de notre Karama ont assuré la fin de la Karama du tunisien; puisque les deux expressions les plus simples de la Dignité d'un peuple sont sa souveraineté et sa nourriture. Cette dernière étant assurée par les emprunts votés par ces mêmes députés, la Tunisie qu'ils ont voulue est, de facto, un protectorat dépourvu de toute dignité, et ses administrés un peuple qui n'a même plus la dignité de la nourriture. Allah Yar7mek ya Chirac; toi qui a dit que la première expression des droits-de-l'homme est le droit de manger et que sous Ben Ali tous les tunisiens mangent à leur faim. C'est que tu as de la pratique et de l'expérience et que tu es un vrai ami du monde arabe et un excellent ami de la Tunisie. Tes paroles avaient indigné ceux qui, aujourd'hui, ont affamé les tunisiens. Nos intellos-merdeux ont préféré la Tunisie colonisé d'aujourd'hui, celle du projet BHL et consorts, à celle que tu préconisait jadis. Parce que tu aimes certainement plus la Tunisie que son peuple de traitres.
Paix à ton âme, '? Chirac, Toi le Président qui, sans façon, a donné du baume au coeurs des patriotes arabes lorsque la dignité de ces derniers était bafouée par un monde qui ne cherchait que leur malheur. Cela n'a servi à rien; ces mêmes arabes t'ont préféré leurs ennemis.
Nos hommes politiques qui ont composé main dans la main avec des parties étrangères sans en informer le peuple; arrosant ce dernier de mensonges pour mieux de pousser dans le gouffre, sont les seuls responsables. Ils ont caché les vérités économiques au peuple, suivant les directives "étrangères" pour mieux asseoir une révolution synonyme de catastrophe. Ils ont tendu l'oreille aux faiseurs de révolution qui leur promettaient monts et merveilles et les rassuraient sur le côté financier.
J'avais envoyé un "J'accuse" dans ce sens depuis 2013. Souvenez-vous-en!
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

