
Les manifestants ont repris les slogans de la Révolution de 2011 : emploi, liberté et dignité.
Des messages anti-Rached Ghannouchi et Hichem Mechichi ont, également, été scandés. Le président du Parlement et le chef du gouvernement ont été qualifiés d’ « assassins ».
Cette marche coïncide avec le démarrage des travaux de la plénière du vote de confiance aux nouveaux membres du gouvernement Mechichi proposés dans le cadre d’un remaniement ministériel opéré après tout juste quatre mois d’exercice.
La sécurité aux alentours du Parlement a été drastiquement renforcée à l’arrivée du chef du gouvernement ce matin mardi 26 janvier 2021 à l’Assemblée. Le dispositif sécuritaire a, d’ailleurs, été jugé excessif par les parlementaires qui n’ont pas hésité à dénoncer le déploiement de plusieurs barrages et véhicules blindés.
N.J.

Ainsi, et à moins d'un affrontement qui pourrait devenir sanglant, ces marches et ces vociférations resteront vaines et inopérantes !
Regardez ce qui s'est passé dans l'une des plus vieilles démocraties du monde : le mécontentement populaire est allé jusqu'à l'envahissement du Capitole. Là s'arrête la comparaison, car les contextes et les motivations sont différents. Mais l'expression d'un ras le bol et d'un sentiment d'injustice généralisés peuvent dégénérer et revêtir cette forme extrême.
Dans notre pays, il y a ceux qui s'agrippent désespérément au pouvoir et qui feront tout pour le conserver, y compris par la répression la plus dure ! Pour eux, le pacifisme ne présente aucune menace et peut facilement être contré. Alors, pour changer la donne, il faudrait certainement recourir à d'autres alternatives, légales de préférence, radicales si nécessaire, et être prêts à en assumer les conséquences !
de commis de l'Etat dévoue et discret il est passe en 6 mois aux postes de responsabilités les plus importantes du pays
Sans en avoir ni la lucidité ni l'audace ni la jugeote
Il se croit protégé par ses nouveaux parrains
Mais le Peuple et l'Histoire ne lui pardonnerons pas
Cela semble difficile à comprendre pour un gouvernement embourbé dans la politique, déchiré par le partisanisme, déconnecté de la société et lâche.
Et je ne parle ni de ce gouvernement ni de celui qui a précédé, mais de la série complète.

