Alors que la Tunisie attendait la publication dans le Jort du projet de constitution initié par le président de la République, Kaïs Saïed, le ministère de l’Intérieur a organisé, le 24 juin 2022, une conférence de presse pour annoncer l’avortement d’un plan d’assassinat visant le chef de l’Etat.
Ce jour-là, le ministère a souligné la sensibilité de la situation pour expliquer la conférence urgente qu’il avait organisée. Il avait, également, annoncé le jour-même avoir déjoué un attentat terroriste contre une unité sécuritaire.
Depuis, plus aucune information n’a été communiquée à l’opinion publique qui reste sans nouvelle des suspects, de leurs identités, et de leur devenir. Aucune information sur les investigations conduites dans le cadre de cette affaire n’est disponible. Aucun détail sur la présumée « opération » n’a été dévoilé.
Le même scénario se répète pour la énième fois. Ce présumé plan d’assassinat déjoué n’était pas une première. Kaïs Saïed aurait échappé à deux autres tentatives : celle du pain empoissonné dans la boulangerie livrant le Palais et celle de l’enveloppe suspecte envoyée à Carthage et qui, ouverte par Nadia Akacha – alors cheffe de cabinet du président – lui a causé un malaise…
Faute de preuves, l’affaire de tentative d’assassinat par le pain empoisonné a été classée sans suite en juin 2021.
Les présumés faits remontent à août 2020. Le journal Al Chourouk qui a dévoilé l’affaire avait, alors indiqué que l’employé d’une boulangerie au Lac 2 avait avoué aux unités de sécurité qu’un homme d’affaires l’a entrainé dans une machination pour assassiner le chef de l’Etat. L’homme d’affaires lui aurait avancé vingt mille dinars pour qu’il empoisonne la pâte réservée à la consommation de la présidence de la République. Ayant pris peur le boulanger a tout avoué et la direction de lutte contre les crimes à El Gorjani s’est saisie de l’affaire.
A l’époque Carthage a démenti catégoriquement, mais le substitut du procureur de la République près Tribunal de première instance de Tunis, Mohsen Dali, a confirmé l’existence d’une enquête à ce sujet.
Six mois après l’éclatement de cette affaire et alors que les investigations étaient encore en cours dans l’affaire du pain empoisonné, la toile a été chamboulée par la nouvelle d’une présumée tentative d’assassinat contre Kaïs Saïed. L’information a été confirmée le lendemain, le 28 janvier 2021 par la présidence de la République. Celle-ci a évoqué dans un communiqué une nouvelle tentative d’assassinat visant le chef de l’État mais cette fois-ci par le biais d’une enveloppe empoisonnée.
Carthage avait, alors, affirmé qu’un courrier ne portant pas le nom de l’expéditeur avait été envoyé à la présidence de la République le 25 janvier. La cheffe de cabinet, Nadia Akecha l’a ouvert et n’a trouvé qu’une enveloppe vide. Dans la foulée, son état de santé s’est dégradé, s’est évanouie et a pratiquement perdu la vue, en plus d'une forte migraine. Un autre employé du cabinet présidentiel présent aux côtés de Nadia Akacha a eu les mêmes symptômes, mais amoindris, selon le récit de la présidence de la République. Tout de suite, l’enveloppe a été placée dans une déchiqueteuse, avant qu’elle ne soit envoyée au ministère de l’Intérieur. Assurant la présence d’une substance toxique dans la fameuse enveloppe – qui s’est frayée un chemin vers le palais par on ne sait quel miracle – Carthage avait, alors, noté que sa nature devrait être déterminée.
Une enquête a été ouverte, a-t-on plus tard appris mais rien sur le déroulement des investigations n’a, encore une fois, été communiqué à l’opinion publique. Ce n’est qu’en mai 2022, que le dossier a été remis sur la table par les internautes au moment de la fuite d’un ensemble d’enregistrement audio attribués à la cheffe de cabinet Nadia Akacha, alors démissionnaire. Depuis, silence radio.
Comment l’enveloppe est-elle parvenue Carthage si toutefois elle existe ? Contenait-elle vraiment une substance toxique ? La cible était-elle vraiment le président de la République ? Qui sont les malfaiteurs derrière cette tentative d’assassinat ? On n’en sait rien.
La rétention d’information par les services du ministère de l’Intérieur et la justice tunisienne ne concerne pas que ces affaires. D’autres dossiers ont été enterrés dans la seconde qui suivait leur éclatement. Plus jamais on n’a entendu parler du tunnel qui conduisait à la résidence de l’ambassadeur de France à la Marsa, pourtant présumé creusé par des terroristes.
Tout porte, d’ailleurs, à croire qu’on ne risque pas d’avoir d’information de sitôt – à moins d’un malheur nécessitant diversion – tout comme les milliards de milliards spoliés au peuple tunisien – comme aime à le répéter Kaïs Saïed – et qu’on n’a toujours pas retrouvé.
N.J.
Ils tuent quand bon leur semblent ces traîtres et escrocs.
Des intrus qui ont des protecteurs partout, et cela faisait partie de leur plan du complot planifié pour coloniser la Tunisie et de prendre la relève et les biens du peuple de ce pays en utilisant une nouvelle méthode de colonisation interne sans déclaration officielle de guerre ou d'invasion quoique l'utilisation d'armes et d'intimidations a été nettement présente entre 2010 et 2011 et que des boucs émissaires ou des milices ont été dupés pour leur servir à accomplir ce complot planifié par de tierces personnes et organisations mafieuses.
Maintenant quelqu'un comme ghanouchi suppose que cette invasion est devenue un droit acquis à imposer.
Ouine Ouine el malayine Ouine echâab el âarbi.
Qods d'un côté et Tunis de l'autre, diamétralement opposées.
Vous vous moquez du Monde
Normalement, toutes ces histoires mythologiques d'assassinats autour du président de la République, qu'il soit Kaïs Saïed ou autre, ne se divulguent au grand public, que lorsqu'on attrape les criminels. Non pas les informer par avance, afin qu'ils disparaissent dans les airs des mensonges et des bluffs. A moins qu'il n'y ait jamais eu de plans d'assassinats, que dans les esprits intrigants, à l'image de ce qu'on a vécu avec Nadia Akacha, avec l'enveloppe empoisonnée des contes mythologiques.
Seuls les menteurs y profitent auprès des débiles à la présidence de la République.
Lorsque les Emirats hébraïques avaient envoyé leurs agents tuer Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi à Tunis, à l'image de l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, puis les avoir fait sortir par des passeports diplomatiques, où étaient tous ces bluffeurs qui leur embellissent maintenant leurs crimes, en les virant vers des Tunisiens qui n'ont jamais eu cette culture de l'assassinat politique?
Je me rappelle des mots d'un vrai grand frère, idole et symbole de la bonté et de la conscience humaine, l'ancien Chef de la Brigade criminelle de la Tunisie, Abdelaziz Jerad (Allah yèaâtih essahha wel-aâfia avec toute sa famille). Il a enseigné les hauts cadres de la police à Salammbô et fût décoré par Bourguiba.« Khouya Azaïez », ce Grand Homme de la police tunisienne, me disait à maintes reprises, que lorsqu'il n'y avait pas de criminels à ramasser par la police, il ne pouvait pas dormir la nuit, parce que les petites souris se transforment en de rats et préparent de grands coups de chacals, qu'il fallait préalablement les prévoir, les découvrir et les arrêter avant la catastrophe.
Où est maintenant cette merveilleuse culture de la vigilance policière, qui se transforme en l'adage : «plus de youyous que de couscous»!!!
Allah yostir Tounes.
Ho les fachos .... on vous demande où en est cette affaire d'empoisonnement et cette autre affaire de plan d'assassinat !!!
Bouseux que vous êtes !!
Vous qui prétendez qu'il y'a des milliards volé, vous n'êtes pas fichus d'apporter la plus petite réponse, à une question pourtant simple !!!
Tout comme leur idole fasciste, tout dans la gueule, et rien dans le ventre !!!
Kaiess said vous a mis à l'amende bande de bons à rien.
Clocharde sûrement pas !!!
Sinon je serais comme vous, à attendre que votre gourou facho, vous lance une miette !!!
Désolée, mais je ne suis absolument pas douée, pour faire la larve comme vous !!!
Le facho vous lance des miettes parfois, ou pas ?
D'un exemple de réussite démocratique, vivement saluée par l'opinion publique, la Tunisie est devenue la risée du monde.
En fait, ce pays a fait un bond incroyable en arrière pour rappeler au monde entier qu'en matière politique, de libertés et de respect des droits de l'homme, il ne faut pas trop rêver.
Vivre libre et digne n'est pas donné à tout le monde.
Il a suffit que la populace se trompe " LOURDEMENT ";sur lors des élections pourque tout espoir de s'affranchir d'un passé BOUEUX s'évapore à la vitesse du vent.
Peut être aussi, parce le peuple tunisien est dépourvu de culture politique et est incapable de se débarrasser une fois pour toute d'une mentalité ROUILL'?E d'une autre époque.
L'exemple de la Tunisie nous démontre que les ennemis de la liberté et les réactionnaires surtout chez les Arabes sont nombreux et déterminés.
L'égoïsme et les intérêts mesquins priment sur le reste.
Aujourd'hui, la Tunisie est "dirigée " par un président probable futur dictateur dont la baguette magique est déjà en panne !!!
Avec un monde instable où les conflits comment à se propager dans les quatre coins, la Tunisie est condamnée à OSER, (mais dans un cadre démocratique,) prendre des risques forts pour sortir du merdier où elle se retrouve.
Saied notre nouveau maître appréciera !
Mais, à mon avis, les choses ne se présentent pas dans meilleures conditions car la nation tunisienne (état et société) est hélas complètement disloquée, le climat politique est déjà trop polluée, les caisses sont vides,..
L'état,cet individu collectif cher à IBN KHALDOUN, n'existe plus.
Quant au citoyen, cellule de base de la société, est complètement d boussole.
Personnellement, je suis convaincu que dans quelques mois à venir, les effets négatifs de la crise économique mondiale vont se sentir, se consolider ce qui nous annonce inévitablement l'avènement de conflits endogènes chaotiques.
La Tunisie n'échappera pas à cette réalité.
La misère et la pauvreté finiront par chasser le mal à la source, à savoir une classe politique défaillante qui n'a jamais réussi à répondre au minimum vital pour un peuple jeune qui n'en peut plus.
Saied a trop rêver mais à force de s'obstiner à tuer " aveuglément " Goliath il faut appeler David au secours.
Malheureusement, n'est pas David qui veut.
Surtout pas un Saied complétement hors du temps.
C'est ce que je crois.
il l'est déjà !!
Cultivés mais ....cons !!!
Ah ça, ils peuvent vous étaler leur culture !!!
Leur culture s'arrête à ce qu'on leur a fourré dans le crâne !!!
Ce sont juste des caisses de résonance !!!
Vide intérieurement, ça résonne, mais creux !!!
Saied ne fait que reproduire certaines pratiques de Ben Ali mais naïvement.
Quand un pouvoir politique se trouve dans l'incertitude, sans convictions solides,...trouve refuge dans la diversion.
Pour se rassurer il doit montrer des affaires, des dossiers, désigner des boucs émissaires,...
Saied et son clan savent que leur projet diabolique ne tient pas la route.
Ils prennent de gros risques en prenant la société tunisienne pour des couillons.
Pour raison d'?tat, un pouvoir qui se sent fragile, menacé, est obligé de monter des actes variés allant d'un simple fait divers à des actes terroristes de grande ampleur.
L'actuel pouvoir tyrannique de déroge pas à la règle.
D'ailleurs, Saied doute tellement qu'il n'arrête pas à annoncer lui-même de fausses affaires croyant profiter au maximum de sa supposée popularité.
Ce dictateur est tout, il parle à la place de ses ministres, il se permets tout, et il nous annoncer même ses conneries le soir vers minuit où la moitié de la population est déjà couchée à.
Mais un moment donné, ce genre de procédé finit par échouer.
Ben Ali est allé encore plus loin en créant l'ATCE.
'?a lui a réussi uniquement vers la fin de son règne.
Enfin, j'ajoute qu'il faut savoir que la populace n'est pas dupe et il faut s'attendre à une fin tragique d'un régime qui, en face de multitudes problèmes, finira par abdiquer de gré ou de force.
C'est ce que je crois.
Rabbi Yoster!
J'espère pour ta dignité que tu es seulement Tunisien et que tu vis en Tunisie.
Sinon, rien à redire sur ton intervention....