L'ancien magistrat, qui avait annoncé son intention à se présenter à la présidentielle, Mourad Messaoudi a indiqué qu'il se retirait de la course vers Carthage. Faisant l'objet d'une condamnation en première instance de huit mois de prison et placé sur la liste des personnes recherchées, Mourad Messaoudi a indiqué que ceci ne l'interdisait pas de candidater à la présidence et que le jugement sera annulé par une simple opposition. 

Dans une publication Facebook du 6 août 2023, Mourad Messaoudi a affirmé qu'il s'attendait à une confiscation de sa liberté et à être empêché de déposer son dossier de candidature. Il a expliqué avoir mandaté d'autres personnes pour le faire, mais qu'il préférait se retirer des élections. Il a assuré avoir collecté le nombre nécessaire de parrainages et qu'il répondait à toutes les conditions, mais qu'il refusait de participer à cette farce. Il a appelé les candidats libres à laisser, le chef d'État, Kaïs Saïed se présenter seul à l'élection prévue le 6 octobre 2024 puisqu'il n'y a aucun espoir pour eux.

Mourad Messaoudi a estimé qu'il n'y aura pas d'élection et que le président de la République, qu'il a qualifié de tyran, avait causé par ses propres mains sa fin politique et éthique. En cas de tenue de la présidentielle, il ne s'agira, d'après lui, que d'un simulacre d'élections ne reflétant pas la réalité et la volonté du peuple.

S.G