
*Photo : Marwen Shili
Une photo qui reflète le plus la situation et l’atmosphère régnant à l’occasion de ce simulacre de dialogue national. Le président de l’Ordre des avocats de Tunisie, Brahim Bouderbala et la présidente de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT), Radhia Jerbi, en train de chuchoter et de s’organiser en cachette durant la première réunion du comité des affaires économiques et sociales. Une photo à l'image des coulisses du dialogue national.
La réunion avait été convoquée par le président coordinateur de la commission nationale consultative pour une nouvelle République, Sadok Belaïd. Ce dernier présidait la séance et était juste assis aux côtés de Brahim Bouderbala. Néanmoins, le bâtonnier des avocats et la présidente de l’UNFT ont d’autres choses en tête puisqu’ils n’ont pas pu s’empêcher d’échanger quelques mots en secret. Une situation paradoxale puisqu’on nous avait assuré le déroulement de ce dialogue national dans le cadre de la transparence, du franc-parler et de l’échange et de la collaboration.
Cette photo pourrait nous amener à réfléchir sur les véritables intentions de certains participants : l’intérêt national ? Le doute est permis ! Le principal élément ne serait autre que l’instinct de survie. Les « leaders » de ces deux organisations cherchent à garantir la survie de leurs structures et la leur par la même occasion. Un soutien inconditionnel de la part d’un président de la République jouissant de tous les pouvoirs leur permettra d’accroître leur pouvoir et de renforcer leur poids. Une approche tout à fait plausible et fondée puisque le reste des organisations nationales ont, soit rejeté ce pseudo-dialogue, soit entamé un long processus de conflits internes.
Les chaises étaient déployées en U. A la tête de cette formation se trouvaient (de la droite à la gauche) Radhia Jerbi, Brahim Bouderbala, Sadok Belaïd, Amine Mahfoudh et Noureddine Ben Ayed (présent au nom de l’UTAP). Une image réconfortante et satisfaisante pour les partisans du 25 juillet 2021. Or, en plus de l’absence de l’UGTT, l’une des organisations nationales les plus importantes et anciennes du pays, il manque à ce tableau : la Ligue tunisienne des droits de l’Homme. Son président, Jamel Msallem, était bel et bien présent, mais semblait ne pas avoir su bien s’intégrer. Il était assis sur une chaise au fond de la salle avec le reste des invités.
Cela ne fait qu’accentuer les soupçons au sujet d’une discorde et d’un manque de cohésion entre les personnes présentes à cette réunion. La participation à ce dialogue n’est qu’une petite étape, un passage obligatoire afin de sauver la face, évitant ainsi de s’opposer au coup d’Etat et de se voir traiter d’islamistes ou de corrompus.
S.G

J'ai rien vu.
J'ai l'impression que depuis un certain temps, vous n'arrivez plus à réfléchir à BN. Tout ce qui vous anime c'est de vous attaquer frontalement à KS et de le dénigrer.
Reprenez-vous et faites votre boulot de journaliste et non d'opposant sinon annoncez la couleur et assumer.
Il se trouve que, pour une fois, le/la jounaliste de BN a décidé de cumuler : journaliste ET opposant !! Et qui pourrait s'en plaindre !
Ils complotent pour un meilleur avenir pour la Tunisie.
"Illi youechouech lsanou ilachlich we illi yisma3 ouedhnou toutrouch"
La Tunisie mérite mieux
Chez les fachos, c'est ...
"Chuchotements, et cris "
Le cinéma ne fait que commencer !
:))))