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Dialogue : ceux qui y vont et ceux qui ont décliné
03/06/2022 | 14:13
7 min
Dialogue : ceux qui y vont et ceux qui ont décliné

 

Dans le cadre de sa politique de passage en force et fidèle à l’approche bureaucratique symbole de l’administration tunisienne, le président de la République, Kaïs Saïed, a procédé à la création d’une structure composée de comités et d’experts afin de procéder à l’élaboration d’une nouvelle Constitution.

 

Prenant à lui seul cette décision, le chef de l’Etat a estimé pouvoir organiser un dialogue national comme bon lui semble sans prendre en considération un éventuel refus de la part de la scène politique tunisienne. Kaïs Saïed a continué à s’isoler de plus en plus. Ce constat est facilement reflété par la liste lacunaire et insatisfaisante des personnes invitées à la première réunion du comité des affaires économiques et sociales relevant de la commission nationale consultative pour une nouvelle république. Seulement six partis politiques ont été officiellement invités à y assister. Il s’agit du mouvement Echaâb, le Courant populaire, Al Massar, la Tunisie en avant et le Militantisme national.

Mis à part le fait que la majorité de ces partis est loin de représenter le peuple tunisien (pour ne pas dire une poignée d’entre eux !), on notera qu’Afek Tounes, parti présent dans toutes les assemblées élues depuis le 14 janvier 2011, a catégoriquement refusé de participer à ce simulacre de dialogue. Il a considéré que le débat était dépourvu de toute crédibilité. Le parti a critiqué la politique de fuite en avant du chef de l’Etat. La même position a été adoptée par le parti Al Massar. Quelques heures après la fuite de la liste des invités, Al Massar a critiqué l’absence d’une approche participative et la participation de partis politiques.

On notera que plusieurs autres partis politiques avaient refusé dès l’annonce de l’entame d’un dialogue national de participer à ce processus tels qu’Attayar ou Ettakatol. Ces derniers avaient salué dans le passé l’annonce des mesures du 25 juillet.

 

Pour ce qui est des personnalités publiques invitées au même événement, la liste compte une trentaine de noms dont Hatem Mliki (député et expert en démocratie participative), Soufiane Ben Farhat (journaliste) et Yosra Frawes (ancienne présidente de l’ATFD et directrice du bureau de la Fédération Internationale pour les Droits Humains pour le Maghreb et le Moyen-Orient) ont exprimé leur refus de participer à cette mascarade. Le premier a affirmé avoir découvert qu’il faisait partie des invités suite au fuitage de la liste. Il a expliqué son refus par son opposition à la démarche entreprise par le chef de l’Etat et au décret n°30. Yosra Frawes a, quant à elle, expliqué qu’elle refusait de participer à un processus portant atteinte aux droits des opposants et au service d’un dialogue cherchant à refléter une bonne image à l’étranger alors que son initiateur, Kaïs Saïed, était contre l’égalité dans l'héritage. Ben Farhat a, de son côté, décliné l’invitation pour deux raisons : la première étant le fait qu’il soit journaliste et qu’il désirait préserver son indépendance et éviter tout conflit d’intérêts. La seconde raison, d’après lui, est celle de l’absence de l’UGTT.

A noter que le journaliste Mokhtar Khalfaoui, également invité à cette réunion, a opté pour une position assez atypique. Il a expliqué qu’il acceptait l’invitation et qu’il se rendra à Dar Dhiafa pour la première réunion du comité des affaires économiques et sociales mais n’y assistera plus. Il a considéré qu’il se devait par politesse de se présenter au rendez-vous et d’y assister, mais qu’il déclinera les prochaines invitations en raison de sa qualité de chargé de diriger la chaîne éducative relevant de la Télévision nationale.

Le refus de la centrale syndicale de participer à ce dialogue ne date pas des dernières heures. L’annonce choc a eu lieu, le 13 mai 2022, suite à une réunion de l’instance administrative de l’UGTT. Les membres avaient voté à l’unanimité le refus de participer à un simulacre de dialogue. S’exprimant à ce sujet, le secrétaire général, Noureddine Taboubi avait appelé le président de la République à réviser ses positions. Il a critiqué le passage en force du chef de l’Etat. « Nous refusons de nous engager dans cette voie sombre où les règles du débat sont biaisées et ont été pensées de manière unilatérale et sans consultation aucune » a-t-il ajouté.

 

D’un autre côté, plusieurs personnes et organisations ont accepté l’invitation. Une source proche a confirmé à Business News la participation de l’Utica. Son président, Samir Majoul, la représentera lors de cette réunion. La comédienne et dramaturge Leila Toubel participera également à la première réunion du comité des affaires économiques et sociales. Elle a annoncé, dans une publication Facebook, qu’elle avait accepté par amour de la Tunisie. Le chroniqueur Najib Dziri a également dit avoir été invité par Brahim Bouderbala à participer à la réunion du comité. Après son expérience des "gilets rouges" suivie de mois de "soutien" au président à la radio, il a obtenu sa récompense.

Le bilan de la situation désastreuse relative au déroulement du dialogue national ne doit pas se limiter à l’étude des structures, des organisations et des personnes invitées à cette réunion. En plus des partis politiques écartés, le président et coordinateur de la commission nationale consultative pour une nouvelle république, Sadok Belaïd, semble avoir oublié ou négligé le rôle d’une entité essentielle au bon déroulement du dialogue et de son efficacité sur le court terme : le gouvernement de Najla Bouden !

Ainsi, aucun ministre, secrétaire d’Etat, chef de cabinet ou même chargé de mission n’a été convié à Dar Dhiafa le samedi 4 juin 2022. Un choix assez surprenant, puisque le gouvernement ne cesse de nous rappeler qu’il compte entamer des réformes profondes aussi bien économiques que sociales et donc touchant directement au quotidien des Tunisiens et ayant un caractère politique. « Mesures urgentes », « réformes structurelles » ou « nouveau mode de développement », ces slogans ont été scandés à maintes reprises par les ministres (et non-pas par la cheffe du gouvernement que nous n’avons presque jamais entendu parler).

 

N’oublions pas que le gouvernement profite, aussi, de chaque passage médiatique pour nous rappeler l’entame de négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) et un possible accord au sujet d’un vaste programme économique visant à sortir de la crise, crise faisant l’objet du dialogue national. D’ailleurs, la cheffe du gouvernement s’était entretenue, hier jeudi 2 juin 2022, avec le président de la République afin de lui présenter ce fameux programme. Il s’agit, selon un communiqué de la présidence de la République, d’un ensemble de solutions envisagées pour répondre aux attentes du peuple à cette étape.

 

Sadok Belaïd ne semble pas s'intéresser à la chose même s’il avait déclaré que le comité des affaires économiques et sociales œuvrera pour l’élaboration des visions et de politiques économiques et sociales de la Tunisie. Le président de la République, lui-aussi, ne semble pas concerné par la participation du gouvernement aux débats et aux échanges. Il n’en a pas parlé avec son confident et partenaire. Ceci nous amène à nous poser plusieurs questions. Existe-t-il un vraiment un programme gouvernemental de réformes structurelles ? Le chef de l’Etat est-il en faveur d’un accord avec le FMI ? Que signifie l’absence du gouvernement au dialogue national ? Kaïs Saïed compterait le limoger prochainement ? On pourrait aussi considérer que le chef de l’Etat ne compte pas prendre aux sérieux les conclusions et les recommandations du comité des affaires économiques et sociales et que ces réunions ne serviront qu’à donner une bonne image de la Tunisie à l’étranger afin de garantir l’obtention de fonds et de prêts auprès des bailleurs de fonds et des institutions financières.

 

Une autre composante à laquelle personne ne s’était intéressé dans le cadre du dialogue : la jeunesse tunisienne. Il n’y a ni organisation ni personnage public représentant les jeunes de la Tunisie au sein de la liste des invités. Ces derniers verront leur destin fixé par un ensemble d’experts considérant sûrement qu’ils sont les plus outillés pour opérer cela. Encore une fois, le pouvoir en place en Tunisie choisit la politique des mesures parachutées face à cette catégorie longtemps marginalisée. Pour rappel, la présidence de la République avait entravé l'initiative de dialogue de l'UGTT, présentée il y a plus d'un an, sous le prétexte de chercher une formule pour faire participer les jeunes.

Le fait est que toutes ses incohérences démontrent encore une fois l’incapacité du chef de l’Etat et de ceux qui l’entourent d’organiser une simple réunion et un dialogue proprement et dans les règles de l’art. Il aura beau critiquer les ententes et les dialogues ayant eu lieu dans le passé. La Tunisie n’a jamais traversé une période aussi floue et n’a jamais vécu un tel désordre. La situation politique actuelle symbolise une normalisation avec le chaos et la discorde. Même en voulant s’entourer des quelques alliés, le chef de l’Etat et son sous-fifre n’ont pas su inviter et collaborer avec les bonnes personnes. Une situation qui nous rappelle encore une fois l’amateurisme politique et le manque de savoir-faire de celui qui s’est proclamé depuis le 25 juillet 2021 souverain ultime et maître des lieux.

 

Sofiene Ghoubantini

03/06/2022 | 14:13
7 min
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Commentaires
Tunisino
Les bonnes personnes
a posté le 04-06-2022 à 09:02
Les bonnes personnes entraveront la démarche malade d'un président qui ne voit que le présent, le futur pour lui n'existe pas. L'intelligence, la compétence, et le patriotisme sont principales pour qu'un dirigeant, payé par les pauvres tunisiens, puisse aider la Tunisie à vivre et à se développer. La grande leçon de 66 années d'indépendance est qu'il faut interdire aux plus faibles, scolairement et professionnellement, de devenir des hauts cadres de l'Etat.
Faysal
Immature
a posté le 04-06-2022 à 09:02
Ils declinent l invitation alors qu ils auraient pu y participer, presenter leur propositions et dire au citoyens si ces dialogues sont du theatre ou non. Kaeies Saeid dira qu ils ne sont pas interesse par le dialogue car ils l ont refuse eux meme des le debut. Immature et maldroit..
Agatacriztiz
Qu'ils se taisent si il ne sont pas aptes à dialoguer !
a posté le 04-06-2022 à 08:56
C'est très simple, ce dialogue s'adresse à ceux qui ont, malgré le niveau économique, social, moral et culturel désastreux où nous sommes tombés, ont encore espoir que l'on puisse s'en sortir en proposant quelque chose de constructif et non pas à ceux, éternels défaitistes, dénués de toute moralité ou amour propre, coorompus jusqu'à la moelle, qui n'ont plus rien à dire ou qui n'intéressent plus personne et qui s'éliminent de facto du destin du pays.
Léon
@BN
a posté le 04-06-2022 à 08:55
Vous connaissez tous mes positions quant à la Révolution et tout ce qu'elle a apporté. Non pas par un changement radical comme le font actuellement d'anciens révolutionnaires, mais depuis le 14 janvier, lorsque j'étais l'un des rares avec JW à avertir les tunisiens de ce qu'il allait leur arriver. Je ne tiens donc en estime aucun acteur politique de ce que j'ai toujours qualifié de merdolution (merci Nazou pour le vocable) ni de la propagande dont a usé cette dernière par les médias de la honte.
Mais svp, svp, svp mille fois, évitez ce type de photos qui veulent absolument faire croire que KS est un hystérique. Nous ne sommes pas les seuls à lire BN, les étrangers le font aussi. Il s'agit là du Président de la Tunisie. Je vous le dis alors que je n'ai jamais voté pour les présidentielles en Tunisie car j'avais décidé de ne pas voter en pays occupé et appelé les tunisiens à en faire autant (BN m'en est témoin lors du vote pour BCE).
Mais accordons à KS le fait qu'il soit à égale distance des partis et que ces derniers ont ruiné le pays par leurs querelles intestines et leur manque de Patriotisme (TOUS! Peut-être à l'exception du PDL). Ennahdha n'est pas la seule responsable de la situation actuelle. Les traitres parmi les acteurs politiques post-merdolution se comptent par millions et dans tous les organes de l'état.
Le Carcher va être long, alors laissons-le travailler, sans juger. Ni d'un côté en disant qu'il a tort, ni de son côté, en passant à la vindicte populaire. Car il peut se tromper en éclaboussant certains innocents. Laissons-le travailler! La seule chose que je sache, n'est pas que je ne sais rien comme le disait Socrate. En effet, étant plus intelligent que Socrate (je rigole!), j'en sais beaucoup sur cette révolution de traitres! Mais la seule chose que je sache, c'est que je n'aimerai pas être à la place de KS.
Ma sympathie pour le bonhomme a commencé lorsque tout le monde avait commencé à lui jeter la pierre. En effet, sa position relativement à la commission de Venise, m'a fait prendre conscience que le gars est digne de confiance (il ne faut pas non plus qu'il oublie le minimum syndical de diplomatie, et refaire l'erreur de Ben Ali devant la Condoleeza Rice, une dame bien dressée par les blancs jusqu'à en trahir ses origines).
Personnellement, j'avais très mal accueilli le 25 Juillet, car, cohérent avec moi-même, j'ai trouvé que cela ressemblait un peu trop au 14 janvier: Machinations, manipulation populaire, puis "ouf enfin, la Délivrance!". Et chaque fois que les tunisiens sortent en masse applaudir quelque chose, je sais que c'est souvent une catastrophe. Pour moi, le 25 juillet a été conçu, suite à la nostalgie des tunisiens, dans le but de garder éloignés les "anciens" afin d'échapper aux questions traditionnelles concernant la révolution, questions qui peuvent déstabiliser les traitres.
Je n'avais certainement pas tort; mais, c'était sans compter sur l'élément le plus important: Un ancien Universitaire et enfant de l'Université de Tunis, possède la détermination des têtus. Ceux qui l'ont manipulé le regretteront un jour. Souvenez-vous en! Celui qui a foutu la commission de Venise à la porte possède la même détermination qu'un Ben Ali qui avait jadis foutu l'Usaid à la porte et montré la porte de sortie à Condoleeza Rice. Et c'est justement à ce moment là que les gueux se retournent contre lui.
La Tunisie est forte par ses Hommes et ses Femmes. Le combat mené par la Lionne a fini par faire plier "l'état profond de la Révolution", qui ont fait l'erreur de nommer l'imprévisible KS.
Il les fera plier à son tour en appliquant la Justice dans un état de Droit. Il a balayé le terrain pour mettre fin à un système parlementaire stérile (sous la pression et le combat de la Lionne Abir), puis pour faire prévaloir la Justice, en nettoyant au Carcher.
Le timing géopolitique est opportun pour balayer d'un revers de main ceux qui se prétendent être nos amis et nous poignardent dans le dos en préparant un "printemps arabe" synonyme de la fin du monde arabe. Même le Saoudien l'a compris et commence à adopter une posture différente de celle de son ascendance, définitivement asservis par les accords du Quincy (qu'ils ont reconduit, et seulement quatre années après les incidents du 11 septembre!!!!). Le moment est opportun. Que ceux qui nous ont trahi sachent que Dieu est derrière les purs et les bienfaisants. Ils peuvent utiliser les islamistes et les bannières islamistes dans les guerres préparées tuer des enfants en Syrie et violer leurs femmes, Dieu créé alors leur chute (par exemple en leur faisant casser le dollar de leur propre mains).
Que la manipulation qui leur a fait nommé KS se retourne sur eux, et ce, par le Patriotisme de ce dernier qu'ils n'ont pas jugé à sa juste valeur. Alors, je m'adresse aux Patriotes: Ce n'est pas le moment de lâcher KS.

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Zend
Un autre decret
a posté le 03-06-2022 à 21:49
Bientôt un décret interdisant le refus de participer aux réunions .
Tout refus est passible de 5 ans de prison....
Dans la carte mentale de KS, il va rédiger le livre vert de Ghaddafi à la version Tunisienne.
Il y a lui , qui est tout et rien et le peuple.
La Société civile ne doit pas exister.
On connaît la situation en Libye
BORHAN
LA CL'?...!
a posté le 03-06-2022 à 20:56
A la date d'aujourd'hui, un seul acteur fiable et capable de faire plier le nouveau architecte de la troisième dictature, c'est L'UGTT.
Les positions des uns et des autres commencent à s'afficher (refus, désistement, rejet,...) vis à vis du processus destructeur de notre pays.
L'organisation syndicale, héritière légitime de la lutte contre la dictature (Achour /Bourguiba,...), est le seul acteur capable de changer le cour de l'histoire dans la mesure où Saied se retrouve en face d'un désert politique décrété illégalement depuis des mois: un coup d'état, un hold-up,...
D'ailleurs, L'UGTT commence à prendre ses distances à l'égard du pouvoir illégitime suite logique de maintes mises en garde contre les agissements irresponsables de Saied et de son clan.
Aujourd'hui, les syndicalistes manifestent ouvertement leur opposition au projet destructeur.
Et à première vue, l'affrontement est devenu inévitable car si dialogue existe c'est celui des sourds.
Saied dialogue avec lui même et décrète à tout va considérant la Tunisie sa propre propriété.
Le comble, il se croît naïvement que l'occasion ou jamais pour faire main basse sur tout un peuple.
Hélas, le père noël n'est pas aussi généreux que certains le pensent.
En accaparant tous les pouvoirs, en imposant son propre calendrier, en décrétant sa feuille de route, Saied cherche à nous imposer un régime: oui, oui,...
Certes, la populace s'est courbée l'échine à deux reprises mais la fin des deux dictateurs était pitoyable.
N
Et, forcément,notre nouveau dictateur n'échappera pas non plus à la sentence.
Mais cette fois ci, elle sera plus vite que prévue.
D'ailleurs, vivement le résultat de ce fameux referendum pour enfin mettre fin à à cette mascarade, à ce cirque et à ce c karakouz indigne.
Triste de mon pays.



intuitif
karakouz sans krouze
a posté le à 10:45
je dirai mème, un karakouz sans krouze .....
Benhassine
Dialogue fictif
a posté le 03-06-2022 à 18:57
Un ne figurera que sur le papier et ranger dans un beau placard.
Le maillon le plus important par sa position devant tous les dossiers, son expérience et compétence n'y est pas (gouvernement) alors à quoi nous attendons ..un cirque et poudre aux yeux.
" participer les jeunes. (mon '?il..)"". quand à ces pauvres jeunes ils n'existent que durant les compagnes aucun rôle à jouer si non..!
Arabesque
Ouvrez bien les yeux
a posté le 03-06-2022 à 18:57
Regarder bien le sondage que vous avez vous-même initié auprès de l'une des agences de sondages de la place et tirez les conclusions. Quels gâchis !!!!!
retraité
peut etre trahison tous ceux qui ont décliné
a posté le 03-06-2022 à 18:20
tous ceux qui ont décliné leurs invitations ont peut être rater une occasion pour exprimer leurs point de vue mais on verra le 25 juillet si le oui l'emporte à une large majorité ils regretteront à jamais leurs décisions et ils seront balayés par le peuple seul maître de son destin et ils seront oubliés à jamais pour le tort qu'ils ont fait au pays et sa population pendant ces 10 dernières années .
observator
Je ne crois qu'à ce que je vois
a posté le 03-06-2022 à 18:00
Il y a eu un sondage qui s'est déroulé, avenue Bourguiba, le 08 et le 15 mai et nous connaissons le résultat.
Il y a eu la démonstration des pro- Saied le 08. A peine quelques centaines malgré les moyens mis en oeuvre. Ce sont ceux qui vont au dialogue.
Il y a eu le démonstration des anti Saied et ils étaient quelques milliers. Ce sont ceux qui ne participent pas à ce dialogue.
C'est le seul véritable sondage qui vaut quelque chose en démocratie.
Car il représente au mieux l'intention du peuple. Si vraiment on veut respecter sa volonté.
Aussi comme le rappelle le journaliste, le président de la République n'avait cessé de parler des jeunes. Aujourd'hui ils sont aux abonnés absents.
Quel fiasco !!!!
Loc
Trahison .
a posté le 03-06-2022 à 16:55
tous ceux qui ont décliné ont tort et ont failli à leur devoir , cette absence est synonyme de désertion .Ce ne sont pas des gens dignes de confiance à qui on peut confier des responsabilités , j'espère que les Tunisiens s'en souviendront .
Dark vador
Parle à ma main
a posté le 03-06-2022 à 15:21
Les journalistes moi je sais tous de BN ont ils reçu une invitation, où vous avez été cramée ou ils vous ont tourné le dos et oui pas n importe qui doit rédiger une nouvelle constitution pour l avenir de nos enfants
Kali
Avenir de nos enfants
a posté le à 11:35
De quel avenir pour vos enfants vous parlez : 10 ans de kwamgias..et 11 mois a ce jour une dictature d'un président professeur incompétent ?
Laisser l'avenir de vos enfants entre les mains d'une base incultes.... IGNORANTS.
Entre les mains d'un apprenti novice sans vision ni stratégie
Invité
Invité
a posté le 03-06-2022 à 15:07
Un invité:
-Je veux bien participer à cette consultation mais je préviens: Si Mèwlènè el Emir nous rend visite à cette réunion de travail et qu'il me lance un regard comme celui de l'instantané de la photo,je ne garantis plus rien,je perds de mes moyens et mon expertise sur laquelle vous allez vous appuyer pour fonder la nouvelle république risque d'être faussée!
Carthage Libre
Vous avez cité tout le monde, sauf le Premier Parti de Tunisie le PDL.
a posté le 03-06-2022 à 14:55
Vous avez fait ça exprès?
Rid
Rididcule!
a posté le 03-06-2022 à 14:44
Puisque le Dialogue ne se fera qu'avec les honnêtes et les purs,le fait d'avoir le carton d'invitation équivaut à un diplôme,le Graal suprême que l'on pourra désormais présenter dans notre CV;
Rien que d'être invité nous ouvrira les portes royales et nous dispensera de visas,alors imaginez si l'on a en plus répondu à l'invitation et par PATRIOTISME contribué à l'édifice de la nouvelle Constitution:
Dans 5, 10 ans:
"Ah ,Vous en étiez?" et l'autre pas peu fier,gonflant sa poitrine:"Oui,oui,j'en étais".