La persécution de Ayachi Zammel se poursuit. Incarcéré, balloté d’un interrogatoire à un autre, noyé dans plusieurs affaires judiciaires montées de toutes pièces, transporté dans des conditions dégradantes à travers les quatre coins du territoire de la République, le candidat à la présidentielle n’a pas pu mener sa campagne. C’est son rival Kaïs Saïed qui la mène à sa place au risque de le rendre sympathique aux yeux du public.
Il y a à peine trois mois, le nom de Ayachi Zammel était totalement inconnu du grand public. Arrivé sur le tard dans la politique, en tant que député de Tahya Tounes (2019-2021), cet homme d’affaires rural originaire de Mansoura (délégation de Kesra, gouvernorat de Siliana) est né en 1977 et s’avère être un vrai téméraire.
Deux semaines après la diffusion de sa vidéo manifeste de campagne pour la présidentielle du 6 octobre, il a été arrêté puis incarcéré. Ce 2 septembre est un vrai tournant pour le candidat, mais également pour la campagne présidentielle du 6 octobre qui ne ressemble décidément à aucune autre. Le régime de Kaïs Saïed, lui-même candidat à sa propre réélection, n’entend pas laisser Ayachi Zammel mener sa campagne comme tout candidat à la présidentielle aspirerait à le faire.
À son arrestation, les instructeurs de la garde nationale de Tebourba accusent le candidat d’avoir falsifié des parrainages de citoyens qui, disent-ils, n’auraient pas signé le formulaire de parrainage de sa candidature. CQFD. Trois jours après, le 5 septembre, un juge du tribunal de première instance de Tunis 2 constate la légèreté et le manque de preuves de l’accusation et décide sa libération. Cela ne plaît nullement au pouvoir en place qui l’arrête de nouveau, le jour même, et l’accuse de nouvelles falsifications de parrainages dans d’autres régions. Quant à la présidente du tribunal de Manouba qui l’a libéré, elle a été mutée 72 heures après.
Depuis, Ayachi Zammel est trimballé d’un poste de police à un poste de garde nationale avec des mandats de dépôt à la clé. Et, toujours, les mêmes accusations de falsification de parrainages. Des membres de son équipe de campagne sont également arrêtés.
Au lieu de couvrir le territoire avec des meetings électoraux, le candidat a parcouru, malgré lui, des milliers de kilomètres pour visiter les bureaux d’instructions. Hardi à l’excès, il a refusé de lâcher prise et d’abdiquer. Il lui suffisait, peut-être, de dire qu’il se retire de la présidentielle pour qu’il soit libéré. Son équipe de campagne dénonce une torture morale et physique. Et il y a de quoi, car il est clair, pour plusieurs cas, que les accusations sont fallacieuses, montées de toutes pièces. Les accusateurs semblent, dans d’autres cas, avoir été intimidés et se seraient rétractés en niant avoir signé le formulaire de parrainage. Un cas qui illustre bien la situation, une citoyenne a nié dans son accusation avoir signé le formulaire en question, mais elle était incapable de prouver qu’elle ait signé quoi que ce soit. Les expertises techniques montrent qu’elle n’a jamais reçu de SMS de l’instance électorale prouvant son parrainage. Une autre illustration, révélée hier, il est interrogé par une brigade de la garde nationale de Kairouan alors qu’il n’a jamais présenté des parrainages de cette région.
Peu importe la légèreté des accusations et l’absence de preuves de l’implication réelle du candidat, peu importe la présomption d’innocence et la sacro-sainte règle universelle que la détention est l’exception et la liberté la règle, Ayachi Zammel est maintenu prisonnier.
Commentant sa journée du mardi 17 septembre, son avocat dénonce carrément une persécution. Son transport dans des conditions difficiles, dans une même journée, entre les différents tribunaux et commissariats a de quoi être éreintant, surtout quand on sait qu’il n’avait droit qu’à de l’eau ! Las de cette persécution, il a décidé mercredi 18 septembre de boycotter toutes les prochaines audiences. Le candidat dit vouloir ainsi mettre fin au harcèlement judiciaire et à la série de « procès politiques » dont il fait l’objet. M. Zammel, s'est exprimé via un communiqué de son équipe de campagne, où il estime être victime d’un acharnement judiciaire à portée politique, basé sur des dossiers « vides et fabriqués » qui n’ont pour autre but que de l’épuiser psychologiquement et physiquement pour qu’il renonce à faire campagne et à présenter son programme.
Du côté de la campagne de Kaïs Saïed, les choses semblent bien plus faciles. Les autorités sont moins regardantes quant à ses supposées infractions et délits électoraux.
Le 19 juillet 2024, il a annoncé sa candidature depuis l’extrême sud du pays en utilisant les moyens de transport et de communication de la présidence de la République. L’instance électorale n’a rien vu.
En 2019, pour sa campagne, il aurait commis des infractions, selon le rapport final de la cour des comptes. Aucun tribunal ne l’a interrogé à ce jour, bien que d’autres candidats ont déjà été traduits, jugés et emprisonnés pour les mêmes délits de 2019.
Mardi 17 septembre, des citoyens de Mahdia affirment avoir parrainé Kaïs Saïed à leur insu. C’est-à-dire exactement la même accusation touchant Ayachi Zammel. Aucune instruction visant le candidat-président à notre connaissance.
Cette politique du deux poids deux mesures, la mutation de la présidente du tribunal de Manouba, les intimidations ciblant les citoyens ne sont pas passées inaperçues. Loin s’en faut.
Plutôt que d’éliminer de la course le rival qui dérange, le régime de Kaïs Saïed a travaillé son image. Les médias (privés) ne ratent pratiquement jamais les mésaventures judiciaires de Ayachi Zammel.
Devant une certaine opinion publique, le quadragénaire néophyte politique, est devenu le candidat pour qui l’on doit voter. Par défaut pour les uns, par empathie ou sympathie pour les autres.
Sans le vouloir, Ayachi Zammel a réussi à obtenir ainsi le soutien des extrêmes, allant des islamistes aux destouriens dont les candidats ont été éliminés par l’instance électorale. Un large pan des progressistes et des laïcs ne cache pas, non plus, sa volonté de voter pour lui, au vu de l’acharnement du régime à son encontre.
Si l’on ajoute à toutes ces dérives politico-judiciaires, l’acharnement de l’instance électorale pour rejeter les décisions du tribunal administratif de réintégrer trois candidats à la course présidentielle (un destourien et deux islamistes), l’opinion publique nationale et internationale n’a plus de doute sur l’intégrité de la présidentielle du 6 octobre.
Kaïs Saïed a beau croire qu’il est populaire, l’acharnement de son régime contre ses rivaux ne sert nullement sa cause devant un large pan des citoyens. Il les a rendus victimes d’injustices.
Avec le rejet des candidatures de Imed Daïmi, Mondher Zenaidi et Abdellatif El Mekki, il ne reste que Zouhaïer Maghzaoui et Ayachi Zammel comme alternative pour ceux qui ne veulent plus de Kaïs Saïed. Ménagé totalement par le pouvoir, sans réelle popularité sur le terrain, les chances de M. Maghzaoui semblent très faibles. Par défaut ou par choix, M. Zammel devient du coup, l’unique alternative pour un pan de la population. On pourrait mesurer sa réelle ampleur le 6 octobre, si jamais d’ici là le pouvoir de Kaïs Saïed ne trouve pas un prétexte solide pour l’éliminer.
Raouf Ben Hédi
Un candidat libre contre un candidat en prison, et une situation à l'issue incertaine si les tunisiens (qui voteraient toujours en masse bien entendu dans le rêve) se prenaient à avoir une sympathie grandissante pour Ayachi...
Valait peut-être mieux laisser tout le monde participer, même les plus bizarres, Saïd étant pratiquement assuré de passer au premier tour devant une bande de farfelus...
Ils étaient 130 candidats à la présidentielle au départ. Il n'en reste que trois, quoique la situation du troisième n'est pas encore Claire.
La plupart de ces candidats sont inconnus pour les tunisiens. Résultat: ces candidats ne devraient pas candidater car ils n'auront jamais le nombre de parrainages requis.
Devant l'obstacle parrainage, les candidats ont fait appel à l'achat de parrainage. Ils se sont cassés la figure car, ils sont, soit rejetés et humiliés, ou carrément mis en prison.
Pourquoi en arriver là?
Pour sauver la face, les candidats rejetés, tous, aucune exception, justifient leur échec en accusant l'ISIE, certains vont jusqu'à accuser le sommet de l'Etat, c'est-à-dire le Président Said.
'?videmment, ces candidats n'ont jamais fait un peu de recul pour examiner leur échec, non, ils continuent de râler, Imed Daimi est allé encore plus loin, il mène sa compagne électorale comme si de rien n'était, comme si l'ISIE ne l'a pas rejeté.
Pour moi, ces candidats sont les candidats de la honte, ils sont définitivement cuits, inutile de penser à revenir.
La ***et ses sbires Gg fortement rétribués sur BN n'y changeront rien...Le glas a sonné pour eux.
1-EL MEKKI est poursuivi dans l'affaire du FEU JILANI DABBOUSSI et il veut faire sortir son compère R.G, ses confreres LARAYADH, BHIRI, .......et arreter les poursuites contre ses confreres FUYARDS Bouchlaka et GHANNOUCHI FILS......
2-DAIMI est condamné EN APPEL et veut sauver son EX PATRON M.M.M en fuite et condamné à 4 ans fermes.
3-ZNAIDI est poursuivi dans plusieurs affaires et veut sauver les membres de sa MAJMOUA en fuite et demandés à la justice ,dont Youssef CHAHED.
4-ZAMMEL est cité dans l'affaire de la plénière de l'ARP GELE du 30 Mars 2024, qui est une affaire pénale.Et il veut libérer ses amis ex-députés,JALLED, et RIDHA CHARFEDDINE (NEKLBOU ASSAFHA!!!! ).
Et ce n'est pas par HASARD que le premier point de leur programme est LA LIBERATION DES 'DETENUS POLITIQUES'.
Arretez donc de pleurnicher cette democratie fake elle n est pas meilleur que le regime actuel.
Depuis la caméra caché "Zelzel", où j'ai découvert ce type, je me suis dit "ouh la! Ce type n'a aucune sensibilité, abscon, insipide...rabi yostor si un jour il aspirait à la magistrature suprême!!"...et pour notre malheur, malgré que nous avons prévenu en long et en large, il est là, à commander nos vies et celle de nos enfants avec ses délires.
Faudrait qu'Ennahdha rende compte au Peuple d'avoir appelé à voter en masse pour ce type en 2019 ; Ennahdha, et ses dossiers, on en a pas fini avec eux ; ils vont rendre compte de toute la merde qu'ils ont foutu au pays depuis des decénnies...dont "l'appel d'ennahdha à élire kaies saied" en 2019 ; pas de pardon.
Il y'a une réalité et UN SEUL choix ...y'en aura peut être pas d'autres dans les 10 ans à venir, car ***, ne refera pas la même erreur de laisser passer par erreur un autre Ayachi Zammel et abir moussi mourra en prison.
Moi je préfère une grâce de Zammel pour Abir Moussi...que d'aller la visiter dans le cimetière d'El Jallaz, car sais tu qu'elle est malade ces jours ci Le sais tu Il FAUT la faire sortir de prsion, elle et la jeune Mariem, yekhi tu comprends pas la logique ON A PAS LE CHOIX !! On est en Dictature!
Donc Chere Abir , si tu veut voir ton idolle libre , tu n'a pas le choix , il faut voter Ayachi Zammel sinon elle croupira en prison pendant plusieures annees et on aura toujours ce modi decret 54 sur nos tetes .
Votez utile
Votez Ayachi Zammel
Le 6 Octobre, j'irai voter pour Ayachi Zammel et je ne serai pas seul !!!
Si vous détestez les clowns, faites comme moi !
LE CLOWN
Ecrit par A4 - Tunis, le 11 Septembre 2024
Il a beau se barbouiller le visage
Se maquiller pour nous cacher sa rage
Rien ne va plus, rien ne peut plus passer
Ne peut disparaître ou s'effacer:
Le clown grincheux est hargneux et triste
En se retrouvant seul sur la piste
Il tourne en rond ne sachant plus quoi faire
Sortir des idioties ou bien se taire
Il sautille ça et là et gesticule
De plus en plus affreux et ridicule
Entouré de ses sept chiens aboyeurs
Qui ont dégoûté tous les spectateurs
Sept cabots furieux qui hurlent et gigotent
Et que notre clown a mis à sa botte
Pour mordre et déchiqueter tout passant
Qui trouve que le spectacle est lassant
Ou qui déclare pour éviter le pire
Que le clown de service doit déguerpir
Et voilà qu'entre deux clowneries fades
Sonne l'heure du débâcle et la débandade
Le clown entouré de ses sept clébards
Voulant nous montrer son adresse et art
Et son talent à élargir sa gamme
S'est mis à jouer au cracheur de flamme
Soudain, l'un de ses cabots a pris peur
En voyant le feu et sentant sa chaleur
Il s'est mis à courir dans tous les sens
Renversant le clown et son fût d'essence
Propageant le feu à tous les niveaux
Et causant la chute du grand chapiteau
S'il y a une morale dans cette histoire
Ou une chose à garder en mémoire
C'est qu'il y a plus fort que tous les complots
Quand tous vos desseins et plans tombent à l'eau
C'est plus par bêtise et incompétence
Qu' à cause des magouilles ou des manigances
Je voulais boycotter les élections du 6 et j'appelais à leur boycott. Mais je me suis laissé convaincre récemment par ceux qui appellent à une participation massive à ces élections. Il y a eu SBH sur BN (c.f. Aux urnes citoyens), des politiciennes et politiciens vendredi derniers, les partisans des trois candidats ignorés par le club des 7 et surtout l'appel de la grande historienne tunisienne Sophie Bessis à ne pas boycotter le scrutin.
Le sortant espère dégoûter le peuple de ces élections, comme ça il serait réélu même avec 5000 voix. L'essentiel est que les élections ont eu lieu. Ils n'avaient qu'à allller votttter hein, écrivaient les konnards du régime pendant les élections législatives qui ont permis à la Tunisie de battre le record mondial d'abstention.
On se mobilisera le 6 octobre et on votera pour AYACHI ZAMMEL.
On verra bien la prochaine bassesse criminelle que le régime tentera pour nous en empêcher. La coupe est pleine ou dans ce contexte bien particulier, el gomma est pleine (en s'excusant de vous avoir infligé cette image mentale).
Votez nombreux, votez Zammel.
PS ***ne pourra plus éliminer M. Zammel de la course, c'est trop tard, les bulletins de vote sont déjà imprimés. Ca marche dans les deux sens askarinou pour l'ajout, comme pour le retrait de candidats. S'il doit réimprimer les bulletins pour éliminer Zammel, il sera obligé d'inclure Znaidi, Makki et Daimi. Je me marre.
Votez Zammel.
PPS je ne serais pas surpris que Riadh Jrad tourne sa veste et soutienne Ayachi Zammel, les deux sont des enfants de Siliana.
Votez Ayachi Zammel.
Khallina on s'unie toutes et tous pour sauver ce pays pacifiquement ; il y'a un candidat non-islamique, non panarabiste qu'il faut élire et dégager le Putchiste...après, on verra ; pas de fine bouche !! Pas le choix !!!
Tous Nahdhistes , Rcdistes , Nidaistes , progressistes , cummusistes ... bref de toutes tendences , voter AZ est une obligation meme si vous n'etes pas convaincus a 100 % .
C'EST UN VOTE UTILE .
A bon entendeur sslut .
Abir Moussi est notre candidate, car c'est une vraie politique patriote et compétente et militante ; mais en dégageant le type, je suis certain que le pays sera apaisé et Abir Moussi reprendra sa juste place ; ce n'est plus une affaire de coeur, mais de raison, tu comprends ?
(légalement et par la petite porte)
C'est de voter EN MASSE pour Ayachi Zammel !....
On a pas le choix ! Il faut dégager ce type d'abord, après la Patriote compétente Abir Moussi sera relâché et tout sera possible !
Sinon avec ce Dictateur elle va moisir en prison, car elle est son otage personnel
Donc on doit voter Ayachi Zammel, sachant bien que Abir Moussi est notre candidate.
TOUT le monde vote pour M. Ayachi Zammel pour dégager le Dictateur avant la fin de la Tunisie ; on a pas le choix !
Je suis certain que le Dictateur planche sur le "cas" Ayachi Zammel, qui a introduit la panique au Palais ; il bois capucin sur capucin, 20 mars sur 20 mars (mais depuis, vu les moyens, il s'agit de Marlboro maintenant) ; il a maigri ; vous l'avez remarqué Il ne dors plus. Il cherche un "moyen", car il sait que c'est lui, Ayachi Zammel, qui va l'emporter...très très largement !
Il va l'éliminer, c'est certain avant le 6 octobre ; reste à savoir ...COMMENT.
Je confirme !....
Reste à savoir COMMENT ?....
(tout sera mis en oeuvre par KS)
Il faut du monde qui se deplace pour légitimer une election , s ils sont que 10% , il sera reconnu par aucun etat
Mais certains le mettent dans une chakchouka, car "pois chiche" comme ils sont, ils confondent mermez avec chakchouka : je remercie donc le Dictateur pour cette "chakchouka pois chiche"...Grâce à lui, on va aller voter, et en masse, pour M. Zammel.