
Le candidat à l'élection présidentielle Ayachi Zammel a décidé de boycotter toutes les audiences prévues dans le cadre de l’instruction engagée à son encontre dans des affaires liées à des falsifications de parrainages.
Dans un communiqué publié mercredi 18 septembre 2024, le candidat dit vouloir ainsi mettre fin au harcèlement judiciaire et à la série de « procès politiques » dont il fait l’objet, en défendant son droit de mener sa campagne électorale librement auprès du peuple et de ses partisans.
Ayachi Zammel estime être victime d’un acharnement judiciaire à portée politique, basé sur des dossiers « vides et fabriqués » qui n’ont pour autre but que de l’épuiser psychologiquement et physiquement pour qu’il renonce à faire campagne et à présenter son programme.
Abdessattar Messaoudi, président du comité de défense du candidat avait indiqué mardi 17 septembre qu'Ayachi Zammel avait comparu devant les unités de la Garde nationale à Kairouan, sauf qu'il a boycotté l'interrogatoire, refusant de signer le procès-verbal, et ce, en présence de ses avocats.
Le président du comité de défense souligne, par ailleurs, que le candidat à la présidentielle n'avait soumis aucune liste de parrainages de Kairouan lors du dépôt de candidature. Ainsi, face à ces aberrations, M. Zammel a refusé de répondre à l'interrogatoire et a même refusé de signer le procès-verbal, toujours selon son avocat.
Il ajoute, toutefois, que quatre personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre de cette affaire et qu'elles seront déférées, demain, devant le ministère public.
Pour rappel, Ayachi Zammel est détenu dans le cadre de multiples affaires liées à des soupçons de falsification de parrainages. Accusations que rejette sa défense qui pointe du doigt « l’aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l’obligation d’une signature légalisée et donc facilement contestables à postériori ».
Sa première arrestation remonte au 2 septembre 2024. Ayachi Zammel est poursuivi en vertu de l'article 161 de la loi organique n° 2014-16 du 26 mai 2014, relative aux élections et aux référendums.
M.B.Z
Qalek "ndhif" ; s'il était "ndhif", il n'aurait pas peur de la concurrence et s'en remet au Peuple.
Il s'est occupé, était omnibulé par Mme la Patriote compétente Abir Moussi...Mais voici qu'un autre "sorcier" lui est sorti du chapeau, en la personne de M. Ayachi Zammel ; il l'avait pas prévue celle là, hein

