
La Commission régionale de sécurité routière, réunie récemment au siège du gouvernorat de Tunis sous la présidence du gouverneur Imed Boukhris, a pris une série de décisions majeures pour renforcer la sécurité sur les routes. La principale mesure annoncée concerne l’installation de radars automatiques dans les zones accidentogènes, connues comme "points noirs".
Parmi les autres décisions adoptées figurent :
- La mise en œuvre des recommandations des commissions techniques locales par les services municipaux et la direction régionale de l’équipement et de l’habitat.
- Le renforcement de la coordination avec les délégués, en leur qualité de présidents des commissions locales de sécurité routière, pour assurer le suivi des actions et transmettre régulièrement rapports et propositions à l’échelle régionale.
- L’appel au secteur privé afin de soutenir les efforts de l’État dans le domaine de la sécurité routière.
- Selon une publication du gouvernorat sur sa page Facebook officielle, la réunion a permis d’analyser les causes des accidents, telles que relevées par l’Inspection générale de la sûreté nationale.
Un rapport détaillé des constats sur le terrain pour le mois de mai 2025 a été présenté, portant sur les municipalités de Tunis, La Goulette, La Marsa, Bardo et Sidi Hassine. Ce rapport, fondé sur les statistiques transmises par l’Observatoire national de la sécurité routière, met en évidence la récurrence des accidents dans certaines zones et les défaillances en matière d’infrastructure : marquage au sol insuffisant, signalisation défectueuse, feux de circulation en panne, occupation anarchique des trottoirs et présence de ralentisseurs non réglementaires.
Les camions de déchets prennent l'autoroute à contre sens pour déposer leurs déchets..
Mais un radar 200 mètres après, dans une zone sans habitations, mais limitée à 50..
Qu'est ce qui est le plus dangereux ?