
L’organisation non gouvernementale, Amnesty International a considéré que les tribunaux militaires tunisiens ciblaient de plus en plus les civils en raison de leurs critiques au président de la République, Kaïs Saïed.
Dans un communiqué de presse du 10 novembre 2021, Amnesty International a rappelé que plus de 10 enquêtes militaires ont porté sur des civils durant les trois derniers mois. L’ONG a cité les exemples des affaires concernant l’animateur de télévision Amer Ayad, les députés Abdellatif Aloui et Yassine Ayari et le blogueur Slim Jebali.
A ce sujet, la directrice régionale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord de l’organisation, Heba Morayef a précisé que les nombre de civils traduits devant la justice militaire au cours des trois derniers mois était supérieur à celui des individus ayant comparu devant ces instances durant les dix dernières années.
Selon le même communiqué, six civils ont été traduits devant la justice militaire pour la période 2011-2018. Depuis l’annonce des mesures exceptionnelles le 25 juillet 2021 par le président de la Républiques, parmi les civils objets d’enquêtes militaires figurent six députés de la Coalition Al Karama. Les poursuites résultent d’une altercation, ayant eu lieu le 15 mars 2021 à l’aéroport Tunis-Carthage, entre les élus et des agents de la police.
D’un autre côté, le député Yassine Ayari avait été poursuivi par la justice militaire en raison de ses publications Facebook. Il avait accusé le président de la République de commettre un coup d’Etat militaire planifié et coordonné par l’étranger.
« Ils ont à répondre d’accusations concernant des troubles à l’ordre public et des menaces à la sûreté de l’État, et l’entrave ou l’outrage à des représentants de l’État dans l’exercice de leur travail », a poursuivi le communiqué.
Toujours selon la même source, l’animateur de télévision, Ameur Ayed, a été arrêté par la brigade nationale de lutte contre la criminalité suite à des propos critiques à l’égard de Kaïs Saïed et de la cheffe du gouvernement Najla Bouden.
Par ailleurs, le blogueur Slim Jebali a été traduit le 13 octobre 2021 devant le tribunal militaire du Kef pour outrage au président et atteinte à la dignité de l’armée. Il a été condamné à un an de prison.
La directrice régionale d’Amnesty National a, également, affirmé que des civils ont fait l’objet de poursuites militaires pour avoir pacifiquement critiqué la situation. « Alors que les Tunisiens débattent de l’avenir incertain de leur pays, il est d’autant plus crucial que les autorités protègent leur droit de le faire librement, même lorsque leurs propos sont considérés comme insultants, sans crainte de persécutions », a-t-elle insisté.
Amnesty International a rappelé dans son communiqué les dispositions de l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par la Tunisie et obligeant l’Etat à protéger la liberté d’expression en s’abstenant de sanctionner quiconque émettant des critiques ou se montrant irrespectueux à l’égard de personnalités publiques, de dirigeants et d’institutions.
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S.G (D'après communiqué)


Donc, Abir Moussi a bel et bien raison, vous qui l'insultiez.
Le terrain est miné de toute part et K.S est seul contre tous les chacals de la place !!
La prudence est de rigueur.
Ces critiques sont mal tombés, alors que tous ce qui se passe en Tunisie aujourd'hui se sont des manipulations venant de qui vous savez, pour mettre le pays à feu et à sang.
Le laissé aller depuis onze années ou rien n'a été réalisé pour que le spectacle qui se présente à nous aujourd'hui aurait dû être solutionné depuis des années.
Ces politicards à deux sous on préféré dilapidé l'argent de l'état à leurs profits, au lieu de réaliser ce qu'il devait être fait.
Le gouvernement actuel doit pas cédé autrement c'est la mort subite.
Quant à vous Amnesty vous devriez changer votre fusil d'épaule, et regarder ce qui se passe ailleurs, vos critiques envers le Président ou son gouvernement ne sont pas crédibles.
Il est tout a fait normal que les personnes ayant dilapidé les biens de l'état doivent être jugés et sans relâche jusqu'au derniers.
Ce qui se passe à Agareb et la mort du jeune homme n'est autre que l'oeuvre de certains partis politiques y compris L'UGTT qui ne sait plus sur quelles pieds dancer.
Les commentaires acerbes et insultants envers le Président et son gouvernement sont indigne et ne mérite pas l'attention d'être commenté.
bon débarras.
Les "Echaabou Youridou" 1 bande de pieds nickelés doubleé de "Daltons" !!
Ha Ha Ha !
Anesty est là
Ha Ha Ha
Amnesty dit Holala
Robocop éberlué
Par Agareb Polluée
Nom de dieu
couve le feu
Echaabou Youridou l'a dans le baba
Gauche,Droite, robocop ou Islamiste"TOUS" même combat
Pour finir M Robocop ou M le prof-Assistant mais en mieux je peux dire:
M le Président : Il y a comme 1 pb de fond ?
Le costume de président ne vous sied pas finalement par manque de constance politique, par manque de sérieux dans vos déclarations éphémères.
RIEN NE VA PLUS
Echec et Mat
Au suivant, vous êtes dans l'oeil du cyclone "Amnesty" ....................
Bon courage pour la suite des événements ! ! !
Avec toute la bonne volonté de nos compatriotes, on ne fait pas le poids devant "Anesty"...