
La vice-présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Aida Hichri, a affirmé lors de son intervention dans l’émission "Weekend Al Kif", samedi 9 novembre, sur les ondes de Diwan FM que la situation des journalistes emprisonnés Mohamed Boughelab et Chadha Haj Mbarek est difficile, d'autant plus qu'ils souffrent de maladies chroniques.
Aida Hichri a déclaré que les autorités concernées notamment le ministère de la Justice et l'administration pénitentiaire sont responsables de la sécurité physique et sanitaire de ses collègues, appelant au moins à accélérer les procédures les concernant, compte tenu de leur état de santé.
La vice-présidente du SNJT a affirmé que Mohamed Boughalleb souffre d’une dermatite aiguë, et que Chadha Haj Mbarek a déjà entamé une grève de la faim depuis la semaine dernière.
Elle a également estimé que la situation de la presse en Tunisie est préoccupante et déroutante, compte tenu des arrestations continues de journalistes en vertu du décret 54.
Par ailleurs, Aida Hichri a jugé que les condamnations infligées aux créateurs de contenu étaient sévères, et qu'il aurait été préférable d'imposer des amendes. Elle a ajouté à ce sujet : « Nos problèmes sont terminés, et on va s’arrêter sur des personnes qui créent du contenu qui ne plaît pas ».
Elle a également estimé que le communiqué du ministère de la Justice, concernant l'application de la loi à toute personne « présentant des contenus informatiques contraires aux bonnes mœurs ou utilisant des expressions ou adoptant des comportements contraires aux bonnes mœurs ou aux valeurs sociétales », pourrait être appliqué aux institutions médiatiques, selon ses propos.
H.K
