
La députée Syrine Mrabet a annoncé, jeudi 15 mai 2025, que la séance plénière pour le vote du projet de loi interdisant la sous-traitance se tiendra le 20 mai.
La sous-traitance fait l’objet d’une vive controverse en Tunisie depuis plus d’un an. Le président Kaïs Saïed a placé la réforme des contrats précaires — notamment la sous-traitance et les CDD — au cœur de son agenda politique, dénonçant ces pratiques comme une forme d’« esclavage moderne ».
En février 2024, il a demandé au chef du gouvernement, Ahmed Hachani, de mettre fin à la sous-traitance dans le secteur public. Une décision radicale a alors été prise : l’interdiction de tout nouveau contrat de sous-traitance publique à partir du 23 février 2024, sans étude préalable ni anticipation des impacts économiques et sociaux.
Cette initiative présidentielle, bien qu’animée par une volonté de protéger les droits des travailleurs, a soulevé plusieurs critiques. L’une des principales est l’absence totale de dialogue social. Aucune consultation n’a été engagée avec les syndicats ou les organisations patronales, pourtant traditionnellement impliqués dans les réformes sociales majeures.
Ce manque de concertation interroge sur la viabilité de la réforme. Si l’objectif est de garantir un travail stable et un salaire juste pour tous, sa mise en œuvre brutale pourrait avoir des effets négatifs, notamment dans le secteur privé. Dans de nombreux domaines comme l’agriculture, l’hôtellerie ou les services, la sous-traitance et les CDD répondent à des besoins de flexibilité et permettent à de nombreuses entreprises de survivre économiquement.
M.B.Z

Qu'en est-il pour le reste des lois en instances.
Pour une fermentation et devenir sulfureuses peut être ?!
Plus du peuple désir le peuple doit se décider,ça seras mieux et de Loin.