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Abdelfattah Mourou ne deviendra pas président de l’ARP
25/07/2019 | 15:23
1 min
Abdelfattah Mourou ne deviendra pas président de l’ARP

D’après la Constitution dans son article 84, c’est le président de l’Assemblée qui occupe la place du président de la République pour un délai ne devant pas dépasser les 90 jours. Que se passe-t-il alors à l’Assemblée ?

Contrairement à ce qui a été dit un peu partout sur les réseaux sociaux, il n’y aura pas un autre président, ni d’élection de nouveau président. L’article 50 du règlement intérieur de l’ARP stipule qu’en cas de vacance provisoire du poste du président de l’Assemblée, dans le cas de l’application de l’article 84 de la Constitution, c’est le 1er vice-président qui prend l’intérim ou le second vice-président au cas où le premier vice-président est absent.

Cet intérim, comme son nom l’indique, est donc provisoire, ce qui fait que Abdelfattah Mourou, 1er vice-président, ne peut pas devenir président de l’ARP. L’intéressé l’a d’ailleurs déclaré lui-même ôtant ainsi toute interprétation fallacieuse.


Plusieurs pages islamistes ont annoncé que M. Mourou allait devenir président de l’ARP, avant qu’elles ne soient démenties par leur propre idole.

R.B.H.

25/07/2019 | 15:23
1 min
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Commentaires (4)

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HAtemC
| 25-07-2019 22:28
Vous l'avez traité de tous les noms pour avoir été ministre de l'intérieur à l'époque de l'assassinat de benyoussef et non les événements de Bizerte '?'

Ne viens pas ici faire ton malin '?' nous sommes plus lucides que toi, toi tu restes un minables islamistes au disque rayé qui radote la même chose depuis des années ...

observator
| 25-07-2019 19:35
Bien dit.
Les institutions fonctionnent. Et la Consitution a prévu ce cas.
Pendant 5 ans les memes, ceux de son bord, ont traîné dans la boue BCE et aujourd'hui ces lâches et hypocrites lui rendent le plus vibrant hommage c est exactement ce qu ils ont fait , en son temps, avec Bourguiba.

Abel Chater
| 25-07-2019 17:26
D'après ton article et d'après ton jonglage langagier, avec ce que tu appelles les "pages islamistes" et leur "idole Abdelfettah Mourou", je vois bien la limite de ton deuil suite au décès du président Béji Caïd Essebsi, "Allah yarhamou wè innaâmou", et je ne te cache pas qu'il me va de même.
En entendant ce que les radios de Tunisie tambourinent de louanges, de reconnaissance, d'estime, de mérites et de perte par le départ perpétuel du défunt président de la République Béji Caïd Essebsi, je trouve un grand dilemme pour réaliser, qu'on parle tous de la même personne de Béji Caïd Essebsi, le président de notre régime parlementaire, dont le rôle est plutôt symbolique qu'autre chose et dont on venait de dénigrer tout le comportement contraire à son rôle d'unificateur de la Nation, que la Constitution réserve à tout président de notre deuxième République tunisienne.
En entendant la radio nationale tunisienne, qui utilise le même langage d'appel au calme et d'appel à la raison du peuple, qu'on avait entendu au jeudi noir du 26 janvier 1978, jusqu'à rappeler aux Tunisiens, que l'Institution de la radio et de la télévision tunisienne est en deuil pour sa propre perte, à la suite du décès du président de la République Béji Caïd Essebsi, je n'arrive pas à croire que ces journalistes ni leurs Institutions, qu'ils aient compris ce que c'est en réalité notre régime politique parlementaire.
Le premier ministre Youssef Chahed ose saboter la saison estivale tunisienne, par un décret non pas de 3, mais de 7 jours de deuil, comme si la République tunisienne était leur propre Ranch familial. Tout un programme préparé par le peuple et ses institutions, tombe à l'eau, pour que Youssef Chahed camoufle son désaccord avec le défunt président.
C'est cette hypocrisie qui ne va pas de pair avec le minimum de respect requis pour notre régime parlementaire. Personne n'a le droit de refaire ce théâtre de «Zaïm» et de «père de la Nation». Personne n'est immortel sur ce globe terrestre et personne n'a le droit de tirer son propre profit personnel, même par le décès d'un président de notre République. Ces temps appartiennent au passé. Donc, innutile de nager médiatiquement contre le courant démocratique en Tunisie.
Notre président de la République Béji Caïd Essebsi est mort. Allah yarhamou wè innaâmou. Notre deuxième République d'Institutions et de régime parlementaire, vit et avance par ses propres Institutions, non pas par son président de la République. Donc, qu'ils cessent de faire l'amalgame entre le régime démocratique parlementaire et notre passé macabre chez les deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali.
Bonne journée.
Innè Lillèhi wè innè ilayhi raâjioun !!!

xc
| 25-07-2019 16:27
Klem feregh. Président du parlement ou président du parlement par interim... c'est la même chose. Ils disposent des mêmes prérogatives et des mêmes attributions.
Ce monsieur, comme à son habitude, fait du cinéma et prend les gens pour des idiots.