
Le livre en langue arabe de Nizar Bahloul « Kaïs 1er, président d’un bateau ivre » (قيس سعيد، ربان سفينة تائهة) vient d’être censuré samedi 29 avril 2023 à la Foire internationale du livre.
C’est ce que vient de nous informer Mohamed Marzougui, directeur de la Maison tunisienne du livre, éditeur de l’ouvrage. « Des agents de la présidence viennent de passer au stand pour prendre quelques exemplaires et nous demander de retirer l’ensemble des exemplaires du livre ».
L’ouvrage n’est pourtant pas nouveau, il a été édité en mars 2021 et il s’agit là de sa troisième présence à la Foire du livre. Il a rempli les dispositions du dépôt légal et a même été envoyé à la présidence de la République avant même sa mise en vente.
Pour l’édition en langue française, éditée par Édito Éditons en décembre 2020, le stock est épuisé et n’a pas pu être présenté à la Foire du livre 2023. Tout comme l’édition arabe, il a rempli les dispositions du dépôt légal et a été envoyé au président de la République avant sa commercialisation.
Mohamed Marzougui a annoncé avoir pris contact avec la direction de la Foire et le ministère des Affaires culturelles et espère que l’on revienne sur la décision de censure dans les prochaines heures.
« Kaïs 1er, président d’un bateau ivre » aborde la première année de Kaïs Saïed au pouvoir et apporte un regard critique à sa gouvernance passive. Il a été préfacé par le grand écrivain arabophone Chokri Mabkhout.
Il s’agit là du deuxième ouvrage de Nizar Bahloul, après « Bonté divine, l’homme qui n’a pas su être président », paru en 2013 et abordant la présidence de Moncef Marzouki.
On rappellera que le stand de Dar El Kitab à la Foire du livre a été fermé, hier, vendredi 28 avril 2023, en raison de la présence du livre « le Frankenstein tunisien », de l’auteur Kamel Riahi. Les éditeurs tunisiens ont fermé à leur tour leurs stands en signe de protestation.
L’affaire a très vite été massivement relayée par les médias et sur les réseaux sociaux qui ont dénoncé la censure d’un livre qui critique le président de la République Kaïs Saïed.
Le livre, qui vient tout juste de sortir, est, tel que présenté par son auteur, « un livre politique ». Il s’inspire de la vie de Victor Frankenstein pour évoquer un monstre créé par les Tunisiens à partir de leurs déceptions, en la personne de leur Président Kaïs Saïed.
R.B.H
J'ai honte , de l'image que donne la Tunisie dans le monde ,,,
Cordialement assil iRRiF luid ETTABOUNA ahlou erroujoula ahlou ELWATTANiA ahlou elkaram
'L'Etablissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques a démenti, les informations sur la saisie de certains titres exposés dans le cadre de la Foire internationale du livre par des agents de sécurité, relevant de la présidence de la République.
Dans un communiqué publié, il a précisé que seule la Commission des affaires des exposants du Comité d'organisation a la prérogative de vérifier les livres exposés et de prendre les mesures adéquates, en cas de dépassement.
Par ailleurs, il a assuré que les agents de sécurité présents sont chargés de la protection des équipements et des visiteurs.'
'La maison Tunisienne d'édition (editeur du livre de N.B) confirme que le livre de N.B « le Kaïs 1er, président d'un bateau ivre » n'existe pas dans la liste initiale de la foire du livre de Tunis'.
B.N, le site le plus neutre et le plus objectif de la Tunisie, pourriez vous démentir cette information ou donner une explicatio, par respect à vos lecteurs et lectrices..
Alors Nizar Bahloul qui analyse d'une plume intelligente et acérée les actions du Président et ses dérives ne doit certes pas s'attendre à recevoir des fleurs de sa part. Espérons que ce livre puisse continuer à paraître et qu'il ait le maximum de lecteurs dans un pays où, malheureusement, peu de personnes lisent.
Cordialement assil iRRiF luid ETTABOUNA ahlou erroujoula ahlou ELWATTANiA ahlou elkaram
En principe le zbir (modérateur) veille aux-grains, ne laisse rien passer surtout si la critique vise le patron NB.
Là ,si osé, vous êtes grillé.
Ils n'aiment pas être censurés, mais ils le pratiquent systématiquement pour les autres.
Deux poids deux mesures !
Et je pense que ce n'est pas seulement le bateau qui est ivre.
La Maison tunisienne du livre a indiqué, sur sa page Facebook, que l'exposition de ses produits à la Foire internationale du livre se déroule dans des conditions normales, au pavillon 1421 du Palais des congrès du Kram.
Elle a, également, demandé à ne pas l'impliquer dans des tiraillements politiques.
La Maison tunisienne du livre a joint une photo à sa publication, montrant que le livre "Kais Ier, président d'un bateau ivre" de Nizar Bahloul est disponible en vente.
Cette mise au point intervient après que Nizar Bahloul a annoncé, hier samedi, avoir été contacté par le directeur de la Maison tunisienne du livre, Mohamed Marzouki pour l'informer que son livre a été censuré par des agents de la présidence de la République.
Sur « son » journal Business News, Mr Bahloul n'a qu'un sujet et un seul: rabaisser le Président Said. C'est son choix, on n'y peut rien.
A partir de là, aller à la Foire du livre, pour continuer à ruminer le même sujet à travers un livre, c'en est trop à mon avis.
Je suis curieux de voir si mon petit commentaire va passer à travers la censure de Business News.
La liberté d'expression est un droit, j'en conviens, mais lorsque on se met à critiquer à longueur des ANN'?ES, tous ce qui provient de Kais Saïed est toujours mauvais .
Avec le BEC & le Gourou étaient en connivence chacune travail pour son camp.
Où était Mr Nizar Bahloul et les autres Médias ?
La liberté d'expression est un droit inaliénable, je suis Claire là-dessus.
Mais elle s'arrêtera quand on empiète sur la liberté d'autrui.
C'est limpide.
Bonne journée à vous mon ami.
J'imagine.
Mr Nizar Bahloul, la critique est l'outil nécessaire pour réveiller les consciences, et ne pas tomber dans la routine.
Mr Nizar, aviez-vous pensé à vos lecteurs,
commentateurs sur BN, quand vous leurs faîtes subir ce que vous subissiez actuellement ?
Dès la moindre critique envers sa majesté (N B) les consignes sont strictes, pas d'hésitations, le commentaire est jeté à la trappe.
L'injustice n'est guère appréciable ni tolérable, une colère à l'intérieur de soi-même.
Quand on l'a subi ?
Et quand vous la faites subir aux autres ?
Est-ce logique ?
Alors, pourquoi censurer ce qui est déjà censuré de naissance ?
La seule explication que j'avancerais pour justifier cette censure serait une économie de papier. Sinon, laissez la galerie s'amuser avec de la culture moyenâgeuse Messieurs les responsables.
J'imagine.
Mr Nizar Bahloul, la critique est l'outil nécessaire pour réveiller les consciences, et ne pas tomber dans la routine.
Mr Nizar, aviez-vous pensé à vos lecteurs,
commentateurs sur BN, quand vous leurs faites subir ce que vous subissiez actuellement ?
Dès la moindre critique envers sa majesté ( N B ) les consignes sont strictes pas d'hésitations le commentaire est jeté à la trappe.
L'injustice n'est guère appréciable ni tolérable, une colère à l'intérieur de soi même.
Quand on l'a subit, ?
Et quand vous la faites subir aux autres ?
Est-ce logique ?
Sinon, tout ce que vous avez mentionné dans votre post, est la pure et dure réalité.
Le peuple que nous sommes, est un peuple friand du bâton.
Appelons un chat, un chat.
"Gardons-nous bien de suivre, à la manière des moutons, le troupeau de ceux qui pré-cèdent en allant non pas vers où il faut aller, mais sim-plement où vont les autres."
Sénèque
Sachez que: La censure, quelle qu'elle soit, me paraît une monstruosité, une chose pire que l'homicide l'attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme. La mort de Socrate pèse encore sur le genre humain.
Et :Toute bibliothèque est par définition un choix, et son envergure est par nécessité limitée. Tout choix en inclut un autre, celui qui n'a pas été fait. La lecture coexiste de toute éternité avec la censure.
Si NB : L'excès d'information équivaut au bruit. Le pouvoir politique dans nos pays l'a bien compris. La censure ne s'exerce plus par rétention ou élimination, mais par profusion pour détruire une nouvelle, il suffit aujourd'hui d'en pousser une autre juste derrière.
Toute bibliothèque est par définition un choix, et son envergure est par nécessité limitée. Tout choix en exclut un autre, celui qui n'a pas été fait. La lecture coexiste de toute éternité avec la censure.
'?crire c'est lever toutes les censures.
La censure est mon ennemie littéraire, la censure est mon ennemie politique. La censure est de droit improbe, malhonnête et déloyale. J'accuse la censure.
Victor Hugo - Correspondance 1830
Mais aussi : En politique, l'annonce est l'ennemi du résultat.
Mais, on ne 'régule'?' pas la liberté d'expression, on la défend bec et ongles comme l'un des pivots de notre monde.
Qu'est-ce qu'une démocratie qui sélectionne à l'avance les options politiques qui pourront être débattues publiquement, qui accorde des certificats de respectabilité aux uns et des contraventions morales aux autres, en plus d'interdire certains sujets sensibles ?
M Nizar: Quand je lis Nietzsche, Schopenhauer, Baudelaire, Pessoa ou même Molière, je me dis souvent que telle phrase, tel paragraphe, aujourd'hui, subiraient la foudre des censeurs Tunisiens. Je pense que les grands écrivains (rien que ce concept de grand écrivain, pour certains, est déjà démocratiquement douteux) s'ils étaient lus, vraiment lus, par l'avant-garde du progressisme, feraient moins les malins.
Je pense sincèrement que: Quelques générations encore, et le rire, réservé aux initiés, sera aussi impraticable que l'extase.
La censure, quelle qu'elle soit, me paraît une monstruosité, une chose pire que l'homicide ; l'attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme. La mort de Socrate pèse encore sur le genre humain."
Gustave Flaubert - 1821-1880 - Lettre à Louise Colet, 1852
Bon courage M NB et WW BN
Bon dimanche et très bonne fête du 1er mai 2023 "sans censure!!!"
Le faux écrivain "DIEHK"
A4 continuez d'arroser les cerveaux tunes avec vos proses.......
Il faut être solidaire et ne pas se taire.
Il faut piocher dans la constitution... il faut constitutionnaliser la critique pour un ancien assistant du droit constitutionnel!
j'ecris cela et j ai peur des concéquences...
pas vécu cela depuis 10 ans quelques soient les gouvernements...
La liberté c'est aussi le respect de l'autre, de ses opinions, qu'on peut contredire, critiquer, combattre avec des arguments.
Et ceci doit être réciproque.
Car, j'en connais qui ne se privent point de censurer.
Ou de diffuser des inepties sans autre objectif que celui de favoriser, volontairement ou non, la bêtise.
Cela dit, je récuse la censure.
Mais, je ne soutiens pas l'outrance même si elle est le fait de Nizar Bahloul ou le Président.
Rappelez-vous de l'excès de pacifisme politico-religieux, du chef d'Ennahdha, le Savant Ouléma de l'Islam Rached Ghannouchi. Ce Grand Homme de la Tunisie n'a même pas rétorqué aux insultes des déchus de Ben Ali. Malgré tout, les déchus et leurs «Azlèm», scandent mensongèrement :«yè Ghannouchi yè Saffèh, yè kattèl larouwèh» ou (Ghannouchi meurtrier). Ce sont eux-mêmes qui renouent maintenant les relations avec le vrai Saffah Sissi d'Egypte et le vrai Saffah Bachar Assad de Syrie.
Seuls les arriérés mentaux, ne pouvaient pas avoir prévu l'arrivée jusqu'à l'actuel état mortel de la république tunisienne.
Je raconte depuis des décennies, que je suis en mesure de prédire l'avenir. Ils se moquent de moi, mais je ne cesse de prédire l'avenir avec un taux de réussite entre 80 et 90%. Comment est-ce possible me dirait-on?
C'est simple !!!
J'ajoute toujours 30 années à ce que j'ai vécu en Allemagne, pour le retrouver de nouveau en copie-conforme en Tunisie. Comme mes lectures se concentraient autour des dictateurs du monde entier, depuis Adolf Hitler en Allemagne et Mussolini en Italie, en passant par Franco en Espagne, Salazar au Portugal, Tito en Yougoslavie, Mao Zedong en Chine, Haïlé Sélassié en Ethiopie, Papadhópoulos en Grèce, etc. jusqu'au *** en Tunisie. Il y a toute une gamme qui se répète toujours n'importe où dans ce monde, par les mêmes ingrédients sociopolitiques d'antan.
Allez voir en Turquie ce que les lobbies médiatiques judaïques commettent de crimes contre la gigantesque réussite du président turc Erdogan. C'est à 100% identique avec ce qu'ils font avec la réussite de la transition démocratique post-révolution du 14 janvier 2011 en Tunisie.
Allez voir en Egypte ce que les lobbies médiatiques judaïques investissent de soutien pour leur ami, le génocidaire de ses propres concitoyens égyptiens, le Saffah Sissi d'Egypte, qui a détruit l'Egypte jusqu'à la banqueroute. A son coup d'Etat de Rabiaa en 2013, le dollar coûtait moins de 7 livres égyptiennes. Aujourd'hui en 2023, dix ans après, le dollar a grimpé à 31 livres égyptiennes. Malgré tout, ils le comblent encore de leurs fausses louanges talmudiques, identiques à celles qu'ils avaient distribuées pour les multiples échecs du défunt dictateur déchu Bourguiba.
La misère et la Colère divine qui frappent actuellement la Tunisie et les Tunisiens, ne sont en vérité que le résultat de ce qu'ils ont eux-mêmes semé de mensonges et d'intrigues contre la gigantesque réussite des onze années après la Révolution du 14 janvier' 2011.
Ils sont en train de récolter les fruits amers de leurs mensonges et de leurs intrigues contre leurs honnêtes et pacifiques opposants politiques «islamistes» et «khwèngia».
Ils ont oublié que Dieu tarde, mais il garde «Allah yomhil wèlè yohmil».
Solidarité avec Nizar Bahloul et Kamel Riahi.