
La maison d’édition Dar El Kitab a été contrainte, hier, vendredi 28 avril 2023, de fermer son stand, à la Foire du livre, à cause du livre « le Frankenstein tunisien ».
L’affaire a très vite été massivement relayée par les médias et sur les réseaux sociaux qui ont dénoncé la censure d’un livre qui critique le président de la République Kaïs Saïed.
La propriétaire de la maison d’édition Selma Jabbes a affirmé, sur les réseaux sociaux, qu’une brigade policière a fait le tour des librairies pour saisir le livre en question et interroger les libraires sur les coordonnées des personnes qui l’ont acheté.
Il y a néanmoins lieu de se demander pourquoi le livre fait aujourd’hui l’objet d’une censure surtout qu’il a obtenu ses autorisations et qu’il est déjà commercialisé depuis quelques jours et affiché dans les rayons et vitrines des libraires.
Beaucoup d’internautes ont estimé qu’il s’agit probablement d’un excès de zèle commis par des policiers avec le silence complice des autorités.
Le stand de Dar El Kitab a été fermé en raison de la présence du livre « le Frankenstein tunisien », de l’auteur Kamel Riahi. Les éditeurs tunisiens ont fermé à leur tour leurs stands en signe de protestation.
Ce livre, qui vient tout juste de sortir, est, tel que présenté par son auteur, « un livre politique ». Il s’inspire de la vie de Victor Frankenstein pour évoquer un monstre créé par les Tunisiens à partir de leurs déceptions, en la personne de leur Président Kaïs Saïed.
M.B.Z
Moi, Selma Jabbes, directrice générale des Librairies Al Kitab (Tunis-Marsa-Mutu-Web) suis juste une cliente de la maison d'édition.
Par contre, nous avons milité pendant des décennies avec tous les libraires et éditeurs tunisiens pour mettre fin à la censure et nous sommes mobilisés tous d'une seule voix afin de réagir avec force et dans l'urgence pour ne jamais la voir remise en place de quelle que manière que ce soit.
Un livre ne peut être interdit que par décision de justice, et aujourd'hui le livre est de nouveau en vente dans nos librairies puisqu'il n'a pas été interdit.
Merci de publier cette petite mise au point.
Selma Jabbes
Quand on achete un produit, un article on ne donne pas ses coordonnées surtout si on paie cash ou par carte bleu.
A la rigueur par chèque et encore !!!
Vraiment, je suis abasourdie par ce cirque !
Non, non, et non...
C'est inconcevable ce qui se passe dans ce bled !
Nous sommes en train de retourner aux années ténèbres de la dictature bourguibienne !
Ce qui se passe me rappelle indiscutablement les premières années du pouvoir hitlérien !!!
Certes, on ne peut comparer l'incomparable mais à ce rythme le résultat final sera presque identique.
Concernant ces histoires de bouquins interdit à la vente, il fallait carrément ne pas organiser ce salon du livre !!!
Et ne pas attendre la visite du prince pour faire le ménage et exercer un zèle inutile.
En plus, ce genre d'initiative irréfléchie ne peut que faire davantage de publicité gratuite et inciter le citoyen surtout les plus curieux à se procurer ce précieux DOC. par les moyens.
C est le retour officiel sur scène de l '?tat de basse police de l '?tat renifleur de merde
Pour ce a qui cela aura encore échappé le système de surveillance de masse benaliste grand amateur de petits excréments est de retour
Comme ça, il n'y aura plus d'écrivains et plus de livres.
Que des moutons !!!
Il a étudié à la faculté des lettres durant les années 90, donc il a cotoyé les membres du POCT de hamma qui a dominé la gauche en cette periode ,et l'UGET ce que confirme les noms des secretaires généraux de l'UGET : Naoufel zayadi, WAEL NOUR,... Nejib DZIRI peut vous le confirmer.
En 2006 il a été recompensé par COMAR et AMEN BANK, donc par le CAPITAL, donc il a rompu avec l'école du réalisme socialiste de HAMMA.
En 2009 ,il est parti en algérie pour diriger le département de l'Institut supérieur arabe de la traduction en Algérie. Donc avec la BENEDICTION DE BEN ALI.
'? partir de 2014, il dirige la Maison de culture IBN KHALDOUN . Donc avec la BENEDICTION DE GHANNOUCHI.
'? partir de 2018, il dirige la Maison du Roman à Tunis, placée sous la tutelle du ministère de la Culture. Donc avec la BENEDICTION DE GHANNOUCHI , BCE ET YOUSSEF CHAHED.
EN 2021 il est 'parti' au CANADA. A t-il peur du 25 JUILLET et de KAIS SAIED?
Il est encore au CANADA et il n'est pas retourné meme pas pour les dédicaces de sa ROMMANA.
Surement il ne va pas retourner en TUNISIE, comme MMM, Y.C, bouchklaka, MOAADH, medhioub, KHADMI, BECHR, bochra.......
Concernant son accusation de normalisation avec l'entité sioniste, ce n'est pas moi qui le dit , mais le site REALITE.TN dans son article du 2023-04-28 19:45: (TEXTO),dont le titre:
Foire du Livre : 'Frankenstein Tunisie'?' de Kamel Riahi sous la censure !
'Le romancier Kamel Riahi a indiqué dans une publication Facebook, que son livre 'Frankenstein Tunisie'?' a été censuré et confisqué à la Foire internationale du livre dont le coup d'envoi a été donné ce vendredi 28 avril au Parc des expositions du Kram par le président de la République Kaïs Saïed. Pire encore, l'ancien directeur de la Maison du Roman, accusé de normalisation avec l'entité sioniste et qui réside actuellement au Canada, a fait savoir que le stand de l'éditeur, Dar El-Kitab (Maison du livre Tunisie), a été fermé.
Pour cela après 14 janvier il fallait les changer tout!
Ces pratiques sont dans leurs sangs!
De toute les manières personnellement je suis averti, en Tunisie je n'achèterais plus des livres qu'en espèce et déguisé s'il le faut. C'est dommage ou nous en sommes réduits.
Toute ressemblance avec 1933 en Allemagne serait fortuite ?
Les barreaux se referment sur toute la société, mais aucunes réelles réactions.
A qui le tour ?
'L'Etablissement National pour la Promotion des Festivals et des Manifestations Culturelles et Artistiques a publié un communiqué dans lequel il explique les raisons du retrait du roman de Riahi sans le citer nommément, ni son éditeur non plus. "Il convient de noter que le livre en question était exposé d'une manière clandestine et cela confirme l'infraction et la mauvaise foi", précise la même source.
L'éditeur, La Maison du Livre, est accusé par les organisateurs du FILT d'avoir "violé le règlement interne de la foire en présentant un livre qui n'a pas été inclus dans la liste présentée au comité des exposants lors de la sélection des dossiers de candidature".
La direction de l'établissement a mis en garde contre ce qu'elle qualifie de dépassements que les éditeurs devraient éviter, disant que toutes les précautions seront prises en vue mettre fin à ce genre de pratiques. Elle affirme qu'elle "prendra les mesures nécessaires pour éviter les abus que les exposants ont été appelés à éviter à l'avance."
L'exposition du nouveau roman de Riahi au stand de son éditeur est donc perçue comme étant une infraction et non conforme au règlement intérieur de la foire interdisant l'exposition de publications qui ne figurent pas dans la liste initiale présenté au comité de sélection.
IL est à signaler que le directeur de dar AL KITAB a avoué (voir article de BN) que le roman sus-cité ne figure pas sur la liste présentée à la direction du foire, et que l'administration du foire a commencé l'audition des responsables de DAR AL KITAB.
La Tunisie, notre patrie, mérite mieux.
Je finirai presque de regretter les fascislamistes.
A pleurer !
'L'Etablissement National pour la Promotion des Festivals et des Manifestations Culturelles et Artistiques a publié un communiqué dans lequel il explique les raisons du retrait du roman de Riahi sans le citer nommément, ni son éditeur non plus. "Il convient de noter que le livre en question était exposé d'une manière clandestine et cela confirme l'infraction et la mauvaise foi", précise la même source.
L'éditeur, La Maison du Livre, est accusé par les organisateurs du FILT d'avoir "violé le règlement interne de la foire en présentant un livre qui n'a pas été inclus dans la liste présentée au comité des exposants lors de la sélection des dossiers de candidature".
La direction de l'établissement a mis en garde contre ce qu'elle qualifie de dépassements que les éditeurs devraient éviter, disant que toutes les précautions seront prises en vue mettre fin à ce genre de pratiques. Elle affirme qu'elle "prendra les mesures nécessaires pour éviter les abus que les exposants ont été appelés à éviter à l'avance."
L'exposition du nouveau roman de Riahi au stand de son éditeur est donc perçue comme étant une infraction et non conforme au règlement intérieur de la foire interdisant l'exposition de publications qui ne figurent pas dans la liste initiale présenté au comité de sélection.
IL est à signaler que le directeur de dar AL KITAB a avoué (voir article de BN) que le roman sus-cité ne figure pas sur la liste présentée à la direction du foire, et que l'administration du foire a commencé l'audition des responsables de DAR AL KITAB.
Alors,il faut aller chercher une aiguille dans une botte de foin.
Quel KARAKOUZ !!!
Il y avait la police des moeurs, maintenant il y a la police des livres!
Ce pauvre pays est maudit. Il y eu la dictature politique sous Ben Ali, puis la dictature religieuse, maintenant la dictature politique revient...
Maintenant, on a "la boolitique" du cageot et de L'INTERDIT !
Mais en Tunisie on invente un nouveau monde.
On demande aux tunisiens de se cultiver mais en même temps on leurs interdit d'accéder à la culture et au savoir.
Heureusement, l'interdit de nos jours devient un droit indiscutable surtout en usant des nouvelles technologies d'information, notamment INTERNET.
A titre d'exemple, concernant ce livre objet d'interdit, il suffit de le saisir sur Facebook pour qu'on le lise gratuitement et sans gêne.
" Le voleur est toujours en avance vis
à avis du guetteur".