
Le membre de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), Hichem Snoussi a estimé que la démission collective des membres du conseil de l'instance était la meilleure des solutions pour exprimer leur refus d'être un simple élément de décor.
Dans une déclaration accordée le 17 avril 2023 à l’agence Tunis Afrique presse, Hichem Snoussi a indiqué que la chose faisait l'objet d'un consensus des membres du conseil de la Haica. Ces derniers considèrent qu'il n'était plus possible de travailler au sein de cette institution. Ils appellent le président de la République, Kaïs Saïed, à nommer un nouveau président de la Haica. Ceci lui permettra de fonctionner correctement jusqu’à adoption par le parlement d’une loi en la matière.
Le conseil de la Haica avait décidé de nommer, à la date du 15 avril 2023, Salah Esseresi président par intérim jusqu'à la soumission à l'assemblée des représentants du peuple d'une loi organique portant organisation de la Haica et du secteur. La décision résultait d'une vacance au niveau de ce poste et de l'absence de réaction de la part du président de la République, Kaïs Saïed au sujet de la nomination d'un nouveau président afin d'assurer le bon fonctionnement de l'instance.
Hichem Snoussi a indiqué que la Haica faisait face à plusieurs pressions et d'un contrôle administratif touchant à son fonctionnement. Il a accusé le secrétaire général de la Haica, Mabrouk Aounallah, de bloquer volontairement les courriers et les décisions de l'instance tels que ceux touchant les chaînes télévisées pirates et les renvois de dossiers, dont l'un d'eux concerne le chef de l'État, au ministère public. Il s'agit d'une plainte visant une chaîne télévisée menant une campagne contre le président.
Hichem Snoussi a considéré que la Haica payait le prix de ses positions contraires à la politique du gouvernement. Elle est victime de son refus de participer aux dernières élections législatives en raison des atteintes à une série de normes essentielles dans le secteur de l'audiovisuel. La Haica est, aussi, sanctionnée pour avoir défendu son indépendance et avoir appelé au limogeage de la chargée de diriger la télévision nationale.
Hichem Snoussi a estimé que la Haica avait été prise pour cible durant les dernières années par des partis politiques. Néanmoins, ceci ne la poussera pas à donner carte blanche au pouvoir en place. Il a indiqué que la Haica devait être renforcée par la promulgation d'une loi faisant d'elle une instance régulatrice, mais qu'elle avait finalement été supprimée de la nouvelle constitution.
S.G



Qui regarde encore les deux chaînes de télévision nationales une et deux et quelle influence, la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), a-t-elle sur leur trahison contre la transition démocratique en Tunisie ni même leur absence de respect de la loi en Tunisie?
Leur infliger une amende de 20 mille dinars, qu'elles ne respectent même pas, alors que ces chaînes "i-tè-tè" encaissent des milliards de dinars des citoyens tunisiens, par le biais des factures de la STEG, cela ne s'appelle que du mauvais humour!!!
Allah yostir Tounes.