
Le député d’Ennahdha, Saïd Ferjani, a accusé, dans un post Facebook publié lundi 11 mai 2020, le président de la République, Kaïs Saïd, d’incitation à l’anarchie et dépassement de ses prérogatives.
Invité de l’émission Ahla Sbeh du mardi 12 mai sur Mosaïque FM, l’élu est revenu sur les propos du président de la République, notamment ses accusations d’abus de pouvoir à l’encontre de certaines parties. Il s’est interrogé sur le processus par lequel Kaïs Saïed comptait dévoiler les responsables et les moyens de mesurer d’éventuels manquements.
« Quelle instance constitutionnelle ou légale peut-on invoquer dans de tels cas ?! », s’est-il exclamé.
Qualifiant le discours de Kaïs Saïed de « populiste », Saïd Ferjani a soutenu que ce qu’avait avancé le président de la République était « irraisonnable ».
Le président de la République s’est déplacé, lundi 11 mai, à Kébili pour visiter l’hôpital militaire mobile – installé dans la région dans le cadre de la lutte contre la pandémie Covid-19 – et en a profité pour adresser des critiques virulentes à l’encontre de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP et du système politique et électoral qui ne manqueront pas de faire réagir.
« Nous avons un président qui incite de façon directe contre le Parlement et les institutions constitutionnelles. S’il veut quelque chose qu’il use des mécanismes légaux adéquats. Le monsieur se comporte comme s’il était détenteur de la loi et de la Constitution », a martelé Saïd Ferjani.
« Il se prend pour le père de l’interprétation du Droit et de la Constitution. C’est dangereux (…) s’il veut changer des choses qu’il le fasse dans les règles », a ajouté le député d’Ennahdha faisant référence à la position du président de la République contre l’amendement relatif à l’interdiction du tourisme parlementaire.
Rappelant que Kaïs Saïed avait un avis contraire sur la question du nomadisme politique avant son élection en tant que président de la République, Saïd Ferjani a noté qu’aucun processus n’avait été enfreint dans le vote de l’amendement de l’article 45 du règlement intérieur de l’Assemblée des représentants du peuple et par lequel la commission en charge a souhaité interdire le tourisme parlementaire.
Le député d’Ennahdha n’a pas manqué de rappeler « les dépassements » du président de la République notamment ses virées nocturnes pour distribuer des aides alors que le pays était soumis à un confinement sanitaire doublé d’un couvre-feu.
« L’approche qu’a adoptée ce monsieur lui aurait été problématique si nous avions une Cour constitutionnelle en bonne et due forme », a indiqué Saïd Ferjani en référence à des infractions aux traditions sécuritaires et de gestion de l’Etat commises par Kaïs Saïed, notamment son choix de ne pas séjourner au Palais de Carthage.
« L’Etat ce n’est pas toi, tu n’en es qu’une partie », a-t-il conclu en s’adressant au président de la République.
N.J
Crédit. .je suis pas le seul
Je suppose ?
il doit présenter des excuses
Est-ce les CISEAUX de BN 'Endormis par le jeun' et 'Réveillés après SAHFA CHORBA ? Où c'était les YEUX de Said Ferjani avant la rupture ?
PS. Tout ce que j'ai cité dans mon commentaire n'est de secret pour personnes, ça été même publié en partie en 2018 par Washington Post, Al-harq Al-Awet en 2017 et Jeune Afrique en 2019, à moins que vous l'ignorez.
BN : Merci de vous conformer aux règles de modération
Pauvre Tunisie. Elle mérite mieux.
D'où sort il celui là encore ? Quel malheur
Je salue la position du Président comme je salue l'attitude de madame Abir Moussi face à ces crickets qui ne ratent pas une occasion pour tout manger et tout détruire.
Une envie de tourner la tête en voyant ces accidents de la vie.
Les islamistes se prennent pour des dieux sur terre ils ont carte blanche pour tout détruire à fin de s'enrichir à la vitesse de la lumière et rien d'autres ,il vaut mieux avoir des trabelsi escrocs que des khwanjias pour le quel il n'y a pas de terme pour les qualifier .