
L’élu du mouvement Ennahdha, Samir Dilou, est revenu sur les animosités qui régissent les relations entre les trois présidences, lors d’une intervention dans la Matinale du mardi 12 mai sur Shems FM.
Interpelé sur la réaction de son confrère Saïd Ferjani à l’allocution du président de la République, Kais Saïd, prononcée lors d’une visite à Kébili, Samir Dilou a exprimé son désaccord soulignant qu’il n’aurait pas utilisé le même propos par simple respect envers le statut constitutionnel du président.
Le député d'Ennahdha, Saïd Ferjani a publié, lundi 11 mai, un statut incendiaire accusant le président de la République d’incitation à l’anarchie et dépassement de ses prérogatives. Kaïs Saïd avait, lui, dénoncé une « misère politique » et adressé des critiques virulentes à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) laissant transparaître, à nouveau, le conflit avec le Parlement.
Samir Dilou a, toutefois, jugé le discours du président de la République « inapproprié » vu les circonstances dans lesquelles il avait été prononcé. « Le projet du président de la République est clair mais ça ne rime à rien de nous le rappeler à chaque occasion. Ça ne fait qu’attiser les tensions. S’il veut le convertir en loi en vigueur il n’a qu’à le présenter devant le Parlement », a-t-il signalé.
L’élu d’Ennahdha a ajouté, dans ce sens, que le discours politique en Tunisie était « hors sujet » des deux côtés. « Arrêtons d’investir dans l’hostilité », a-t-il suggéré rappelant que « sans parlement, il n’y avait pas de démocratie ».
Concernant le jeu des coalitions parlementaires et les projets d’élargissement du gouvernement, Samir Dilou a soutenu que l’architecture du gouvernement restait ouverte et pourrait être élargie ou étriquée. « La partition est truffée de dissonances, la solution est de les supprimer », a-t-il, cependant, relevé.
L’élu d’Ennahdha est également revenu sur la dissolution du bureau exécutif du parti par Rached Ghannouchi indiquant qu’on aurait dû communiquer sur la décision.
Il a, par ailleurs, avancé, qu’à la lumière de cette décision, il devenait impossible d’organiser le congrès du mouvement. Samir Dilou n’a pas occulté les conflits devenus récurrents au sein du parti, soulignant que le dialogue restait la meilleure des politiques.
Toutefois, Samir Dilou a affirmé que si le congrès du parti devait avoir lieu, il élirait un nouveau président pour Ennahdha car il croit à la démocratie. Il a également ajouté que le réglement intérieur du parti ne serait pas modifié à la mesure de qui que ce soit, même quelqu'un de l'envergure de Rached Ghannouchi.
N.J
La démocratie est une forme de gouvernement dans laquelle la souveraineté appartient au peuple.
Si les représentants du dit peuple sont en majorité corrompus et irresponsable peut on parler de démocratie !!!
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A chaque fois ou ils commencent à sentir l'air chaud au dessus de leur têtes ils apparaissent(ainsi que leur mouches bleues..) sur tout les médias pour soit disant se défendre ,les médias ne doivent pas aider les khwanjias à défendre l'indéfendable.