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Que se passe-t-il à la prison de Mornaguia ?
10/01/2023 | 15:13
1 min
Que se passe-t-il à la prison de Mornaguia ?

 

Plusieurs détenus à la prison de Mornaguia observent depuis le 31 décembre 2022 une grève de la faim ouverte. C’est ce que nous apprend, mardi 10 janvier 2023, un communiqué de l’Observatoire des droits et libertés en Tunisie.  

Les grévistes de la faim protestent, selon leurs familles qui ont contacté l’Observatoire, contre les conditions de détention « inhumaines » et « une discrimination systématique ». Une version confirmée par l’Observatoire dont le président et plusieurs avocats ont effectué une visite d’inspection à la prison de Mornaguia. 

 

L’Observatoire des droits et libertés en Tunisie indique, dans son communiqué, que des dizaines de détenus sont effectivement en grève de la faim. Certains sont dans un état de santé critique et leurs revendications légitimes. 

D’après la même source, les détenus souffrent de mauvaises conditions d'hébergement, une surpopulation conjuguée à un manque de lits, la prolifération de maladies contagieuses et l’absence de prise en charge médicale, en plus de la limitation des visites. Ils sont, également, privés de douche, de médicaments, et d’activités physiques et culturelles. Les détenus classés particulièrement signalés sont les plus visés, selon l’Observatoire.

Plusieurs avocats nous ont confiés que les grévistes de la faim sont des détenus impliqués dans des crimes terroristes. 

 

N.J. 

10/01/2023 | 15:13
1 min
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Commentaires
Houcine
Il ne faut pas être plus royaliste.
a posté le 10-01-2023 à 22:10
Des détenus impliqués dans des crimes terroristes qui font la grève de la faim, ou de la fin ?
Sont-ce le énième relais de l'opération "front du salut" qui recrute large, très large ?
Tout le monde en convient, à en croire ceux qui les connaissent ou ceux qui écrivent à leur propos, les prisons en ce pays dénotent du laisser-aller, de l'abandon même signe que l'on considère le prisonnier en sous-citoyen.
Le cas d'espèce relève, selon moi, d'un regard singulier.
Il s'agit de criminels d'un genre particulier dont on sait qu'ils visaient, au-delà ou à travers leurs forfaits, l'architecture de la société entière, ses équilibres et ses institutions. Bref, leur objet est la destruction.
Que ladite société leur réserve un traitement plus adapté, rien que de normal. Qu'elle les traite durement, cela n'offusque que les susceptibilités partisanes ou les hérauts des droits de l'homme.
Sans doute, l'homme n'est jamais tout entier réductible à son acte, ses actes, et sa part d'humanité demeure l'aiguillon de nos jugements.
Lorsque celui-ci prend la vie d'autrui, et bardé de certitude il vous confirme son alignement sur la terreur comme instrument de rachat, il nous offre presque contre son gré le moyen et l'occasion de lui appliquer sa propre recette.
Je ne participe pas de cette exigence, mais le tempérament me dicte de ne point trop prêter le flanc au sacrifice.
Au combat, je rends les coups.
Avec les terroristes, la fermeté est l'ultime recours, et par égard aux victimes, leurs victimes, je ne tremblerai pas au moment de sévir.
'? bas les fascistes !
'? bas la terreur !
Citoyen
Anarchie
a posté le 10-01-2023 à 17:08
Pour les détenus du droit commun, ils doivent avoir des droits et réductions des peines pour bonne conduite.
Mais les terroristes c'est la peine capitale, c'est gens là ne pourront plus revenir dans la société et en plus leurs maintien en détention coûte cher avec un Risque de propagation de leurs idées extrémistes sur les petits délinquants !!!!