
L'avocate Leïla Ben Debba a déclaré, dimanche 24 mars 2024, à Mosaïque Fm que le parquet a décidé de proroger la garde à vue du journaliste Mohamed Boughalleb de 48 heures.
Cette décision a été prise après son audition dans le cadre de la plainte déposée contre lui par un cadre du ministère des Affaires religieuses.
Ce matin même, le Syndicat national des journalistes tunisiens a organisé un rassemblement de solidarité avec Mohamed Boughalleb devant le tribunal de première instance de Tunis.
Mohamed Boughalleb a été placé, le 22 mars 2024, en garde à vue pour une durée de 48 heures. Il a été arrêté et conduit vers la caserne d'El Aouina, avant d'être auditionné par la cinquième brigade centrale de la Garde nationale en tant que suspect.
Son avocat a présenté, vendredi 22 mars 2024, un certificat médical attestant que son état de santé ne lui permettait pas de comparaître à l’Aouina, mais la brigade a rejeté le document. L'affaire concerne une plainte déposée par une fonctionnaire.
La plaignante accuse le journaliste d'avoir utilisé sa page Facebook personnelle afin de l'insulter et de porter atteinte à son image et à sa réputation. D'après la même source, les accusations auraient été, à nouveau, portées contre elle durant une émission télévisée. La plaignante a été auditionnée hier 21 mars 2024 et a réaffirmé son souhait de poursuivre Mohamed Boughalleb en justice.
S.H
B.N : Votre commentaire a été publié depuis hier à 16h32 précise, merci de vérifier.
De la diffamation à la calomnie... il risque gros par sa méconnaissance du code pénal.
Même si ce qu'il dit est vrai, il sera poursuivi pour diffamation; et s'il ne présente pas ses preuves au tribunal, ça sera de la calomnie.
La mauvaise gestion du ministre devrait être soumise au parquet et non de l'étaler au public.
Il a rien fait et pourquoi tout ramener à la religion....ridicule tu resteras
La Tunisie actuel te va si bien
Je ne suis pas fan de Boughallèb, surtout sur la forme, trop de décibels pour mes pauvres oreilles et des propos souvent"9be7", mais c'est son style. On aime ou on n'aime pas..
Cependant, à l'instar de l'ISIE & co., si on n'a rien à se reprocher, un conseil : mieux vaut ignorer de tels commentaires et les considérer comme insignifiants.. en en faisant une histoire, on finit par tomber dans le piège et laisser entendre qu' y avait effectivement de l'eau dans le gaz ! Ou bien, on veut détourner l'attention sur le vif du sujet qui est un billet et un séjour payé pour un fonctionnaire par le contribuable et qui n'aurait pas dû avoir lieu..
L'argumentation de mère de famille, s'?ur et fille de je ne sais qui est ridicule. Quand est-ce que les tunisiens passeront à autre chose que cette hystérie démesurée de tout ce qui est en rapport avec le sexe féminin ? une terrible façon de penser, découlant d'un lourd héritage moyenâgeux, de gens aux impulsions primitives et aux têtes renfermées et calcinées qui pendant de longs siècles n'ont pas su se reformer.. un raisonnement purement patriarcal et macho dépassé dans le temps et l'espace !
à quand une révolution dans les m'?urs et une libéralisation des relations entre les deux sexes ?
Tu oses parler.....tu va en taule
Bravo
Et c sur justice tunisienne .....indepe ndante
On connais mm pas le nom de cette personne
C incroyable
'J'affirme que la solidarité mécanique/la solidarité du troupeau est la forme la plus dangereuse d'injustice, de corruption et de tyrannie, et l'ennemi le plus dangereux de la liberté de pensée et d'expression, des droits de l'homme et de la démocratie. C'est pourquoi je déclare en toute clarté qu'en tant qu'être humain, en tant que citoyen libre et en tant que journaliste respectueux de sa profession, après avoir pris connaissance des raisons de l'arrestation de Mohamed Boughlab, je n'ai pas l'honneur de lui exprimer ma solidarité, et ma solidarité absolue avec la femme qui s'est plainte auprès de lui après qu'il l'ait accusée moralement et tenté de nuire à son honneur et à sa réputation de manière systématique, honteuse et sale, dans le cadre d'un règlement de comptes étroit, au nom de la liberté d'expression et en sa qualité de journaliste ? J'ai récemment publié plusieurs articles de blog dans lesquels j'ai alerté et critiqué les erreurs, l'extrémisme et les transgressions professionnelles de Boughlab'.
Et il ajoute :....
'Je mets au défi quiconque se montrerait solidaire avec lui, si la fonctionnaire dont il parlait était sa soeur ou un parent, il serait solidaire de lui. Et me la rendrait si vous le pouvez(RODDAHA LI IN ISTAATAAT (HAMZA))..
Nous sommes tous des citoyens avant et après. En particulier, la loi doit s'appliquer à tous, sans exception politique ou autre.
'Depuis hier, je suis déstabilisée par l'affaire de Muhammed Boughalleb. J'ai vu la vidéo ( ci-bas ) où il posait des questions sur les déplacements récurrents d'un ministre accompagné à deux reprises par la même fonctionnaire laissant entendre, comme il s'agit d' un homme et d' une femme , que le déplacement n'a rien de professionnel. Une attaque fortuite, sans goût, blessante voire agressive à l'égard de la fonctionnaire. Elle incarne toutes les représentations rétrogrades qu'on porte sur les femmes travailleuses. On ne voit en elles que leur ........ et on n'imagine leur rôle que ......... . Comme à chaque fois, le groupe de mecs autour du plateau a trouvé de la matière pour enchaîner les insinuations sans la moindre retenue. Je comprends la plaignante. Quel regard aurait posé sa famille, ses collègues, son entourage sur elle après ce passage de quelques secondes mais qui aurait des séquelles irréparables sur sa psychologie et laisserait toujours des bleus sur son âme. Je suis contente qu'elle eu recours à la loi 58 et qu'elle ait porté plainte en justice et je suis solidaire avec elle. Oui nul n'a le droit de s'attaquer à une femme de manière discriminatoire , que dire quand il fait de la communication et que la loi 58, toujours fière d'avoir contribué à sa rédaction, charge les médias de faire respecter l'égalité des genres et de sensibiliser contre les stéréotypes et les violences'.
NOTA BENE : La loi 58 est la loi relative à la violence contre les femmes. A ne confondre avec le decret 54.
Pour le fameux journaliste, tombé malade dès son arrestation, cette femme cadre est une femme facile d'après ce qu'il insinue. Et y a ceux qui le défendent !!
Cette femme est certainement la fille de quelqu'un, la femme de quelqu'un ou la mère de quelqu'un et c'est indigne que Boughalleb n'écope pas une peine d'emprisonnement conséquente pour que chaque travailleur soit respecté sauf preuve du contraire.
Ecrit par A4 - Tunis, le 12 Octobre 2020
Mon pays, ce n'est plus un pays
Depuis que des étranges vipères
Débarquant en toute impunité
Ont proposé à des va-t-en-guerre
Leur venin pour traitement de santé
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand dans sa constitution idiote
L'Etat est un ogre à trois têtes
Ayant des mains souffrant de tremblote
Et du courage autant qu'une mauviette
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand les trois têtes de l'ogre débile
Passent le plus clair de leurs journées
A cogner, s'esquinter les profils
A saigner et se bouffer les nez
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand deux cent dix-sept stupides corbeaux
Décident pour orner leur perchoir
De mettre en haut de l'escabeau
Un ignoble vautour charognard
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand du fond de son isolement
Un fou caméléon enragé
Rumine dans un langage véhément
Des chansons vieilles et usagées
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand des chacals toujours affamés
Forment des hordes, posent des chicanes
Devant une armée de malformés
Qui ne sait pas réouvrir la vanne
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand les cabots noirs de la justice
Ferment à double tour tous leurs tiroirs
Pour protéger leurs odieux complices
Des assassins, voleurs et pillards
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand les rats de la médiocrité
Se sont emparés de ses rouages
Pour, dans un acte prémédité
Le conduire tout droit vers le naufrage
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand les ratés veulent faire la cigale
Quand les fourmis lasses et épuisées
Par ces fainéants qui se régalent
Choisissent de se volatiliser
Mon pays, ce n'est plus un pays
Ce n'est qu'un zoo sans porte ni mur
Où ne survivront plus que les loups
Où la parole n'est plus qu'un murmure
Et les horizons sombres et flous
Mon pays, ce n'est plus un pays !!!
Cordialement assil iRRiF luid, je réside pas loin de la ville natale de vos parents
S'il faut se retourner c'est contre cette dame peut être haineuse qui souhaite valoir ses droits qui est bien dans son droit .
Les médecins les pharmaciens les journalistes les politiciens ou bien les responsables politiques les hommes d'affaires dont certains sont des contrebandiers '?'and so on '?'.souhaitent tous avoir un traitement de faveur quand ils sont face a la justice '?'il faut vraiment savoir quelle justice vous voulez appliquer exactement.