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Présidentielle : manifeste du candidat Zouhair Maghzaoui
16/09/2024 | 10:37
3 min
Présidentielle : manifeste du candidat Zouhair Maghzaoui

 

Le candidat à la présidence, Zouhair Maghzaoui a publié son manifeste électoral dans lequel il appelle à un raz-de-marée électoral mettant en place l'État citoyen, la démocratie et la justice sociale. Le candidat a officiellement choisi comme slogan : "Une autre Tunisie est possible".

Selon ce document publié le 14 septembre 2024, l’État tunisien subit, depuis plus d’une décennie, une crise complexe ayant bloqué le processus de développement, de démocratie et de justice sociale et ayant causé des déceptions. Le 25 juillet 2021 devait représenter une deuxième chance et une correction de trajectoire après l’échec de la décennie sombre (2011-2021) synonyme de pseudo-démocratie basée sur les alliances politiques allant à l’encontre de la volonté du peuple.

Néanmoins, ce processus s'est, lui aussi, transformé en phase critique basée sur la division au sein de la société et ayant transformé l’État en un champ d'expérimentation ratée. Le manifeste électoral a considéré que ce processus a ébranlé la confiance des citoyens dans les institutions de l’État en raison de la monopolisation du processus de prise de décision, de l’adoption de la politique de fuite en avant et de l’absence d’un programme réaliste et applicable permettant d’évoluer sur les plans économique et social. Ceci a eu lieu en raison des mauvais choix en matière de nominations ou de mode de prise de décision.

Zouhair Maghzaoui a appelé les Tunisiens et les Tunisiennes à participer à la présidentielle du 6 octobre 2024 considérant que le vote était le seul moyen permettant de changer la donne et d'aller vers l'État de droit. Il a qualifié la présidentielle d’opportunité historique permettant de mettre fin à l’incompétence et au chaos au niveau de la gouvernance de l’État. Il a indiqué qu’il misera sur une équipe ayant pour but de réaliser un projet national social souverain donnant une grande importance aux droits et aux libertés et plaçant les préoccupations des citoyens à la tête des priorités de la présidence de la République.

Le candidat à la présidentielle a indiqué que les priorités de son programme étaient une bonne éducation, la santé pour tous, un développement durable, un environnement sain, un logement décent, des services administratifs accessibles, une administration numérique intelligente, une recherche scientifique innovante, une police républicaine, une justice indépendante, une armée forte et une politique étrangère attirant les investissements et les grands projets.

Zouhair Maghzaoui a indiqué que l’emploi était un droit constitutionnel qu’il vise à concrétiser. Il a, aussi, expliqué que les caisses sociales représentaient un acquis national devant être préservé et appuyé. Il a mis l’accent sur l’importance de l’agriculture dans le but de réaliser l’autosuffisance en matière alimentaire, de l’industrie nationale qu’il compte placer au cœur de l’économie et sur l’innovation et les opportunités pour les jeunes dans le secteur de l’économie numérique et digitale.

Pour ce qui est des Tunisiens à l’étranger, le candidat a considéré qu’il s’agissait d’une richesse indispensable à la création d’une République démocratique et sociale. Ces derniers joueront le rôle d’ambassadeurs de la Tunisie.

La création de cette République est, selon le manifeste, tributaire de la mise en place de réformes politiques, constitutionnelles et législatives par le biais d’un parlement promulguant des lois mettant fin à l'économie de rente et des cartels, servant l’intérêt général.

Pour rappel, le candidat a entamé sa campagne le 14 septembre 2024 en se rendant au Kef et à Kairouan. Il a, également, multiplié les appels à la tenue d'un débat entre les candidats à la présidentielle. 

 

S.G

16/09/2024 | 10:37
3 min
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Commentaires
ourwa
Qui est Zouhair Mghzaoui ?
a posté le 16-09-2024 à 14:56
Il est essentiel de démasquer les escrocs, les faux démocrates et les caméléons politiques de toutes espèces. Pour celà , il faudrait lire et/ou relire l'article de BN du 14-08-2024 " Qui est vraiment Zouhair Maghzaoui ?" ( ***
Hatem
Chehed zour
a posté le 16-09-2024 à 13:55
C'est lui même qu'il l'avait dit! Quel médiocre.
Ce que je pense!
Soyons objectifs!
a posté le 16-09-2024 à 11:58
Les candidats à la présidence de la République doivent absolument dès maintenant proposer un premier ministre. En effet, ceux qui ont ruiné la Tunisie socio-économique durant la dernière décennie sont à 100% nos ex-premiers ministres sans exception.

De ce fait, chaque candidat à la prochaine élection présidentielle devrait déjà maintenant nous présenter son futur Premier ministre. C'est en fonction entre-autres du Premier Ministre des candidats à la présidence de la République que je ferai mon choix de vote.

bonne journée

dubitatif
Pffffffffffffffffffff
a posté le 16-09-2024 à 11:34
Demain on rase gratis. Dans cette médiocrité des candidats déclarés seul Mondher Znaïdi tire son épingle du jeu : le seul à avoir un discours responsable. On s'en fout qu'il ait été ministre sous Ben Ali. On a besoin de ses compétences
ourwa
@ dubitatif 16-09-2024
a posté le à 15:00
A propos de Mondher Zenaïdi, vous dites : " On s'en fout qu'il ait été ministre sous Ben Ali. On a besoin de ses compétences" sic. " De ses compétences" apprises auprès de ben ali, dont il fut ministre sans discontinuité entre 1987 et 20211, avec une hausse alarmante du chômage et surtout celui des diplômés, taux qui était de 0,7 % en 1984 et a atteint en 2008 20 % contre une moyenne nationale de 14 %?...Et dans un rapport de la Banque mondiale paru en 2014, une grande partie des réglementations adoptées par le gouvernement visait en réalité à favoriser un cercle d'entrepreneurs proche du pouvoir. Après la chute du régime, une commission d'enquête dresse une liste de 114 personnes, dont Ben Ali et des proches, ayant bénéficié de cette corruption institutionnalisée. Les biens saisis après la Révolution comprennent quelque 550 propriétés, 48 bateaux, quarante portefeuilles d'actions et d'obligations, 367 comptes en banque et 400 entreprises. Les experts de la commission évaluent à treize milliards de dollars la valeur de l'ensemble, soit plus d'un quart du PIB de la Tunisie en 2011. Qui dit mieux!