
Les partis politiques ont bien tardé pour réagir aux décisions du président de la République annoncées hier, à savoir le gel de l’assemblée, la levée de l’immunité des parlementaires, le limogeage du chef du gouvernement et la présidence du parquet.
A la date du lundi 26 juillet 2021 à 14 heures, un seul parti a réagi favorablement aux décisions du président de la République, Echâab. Le parti nationaliste arabe estime que le président de la République n’a pas violé la constitution.
Sans surprise, le parti islamiste Ennahdha et le parti islamiste radical Al Karama se sont prononcés contre les décisions estimant que les décisions présidentielles s’apparentent à un coup d’Etat.
Même son de cloche chez leur allié Qalb Tounes ainsi que chez le Parti des travailleurs et chez El Jomhouri.
La surprise vient du parti Attayar dont le communiqué officiel affirme être en désaccord avec l’interprétation du président de la République de l’article 80 de la constitution et refuse les décisions et les mesures annoncées en vertu de cet article et en dehors de la constitution. Le parti ne parle cependant pas de coup d’Etat. Paradoxalement, hier soir, la députée d’Attayar Samia Abbou a soutenu sans ambigüité aucune la décision présidentielle considérant que le vrai putsch est de refuser les décisions du président. Une autre députée du parti, Mounira Ayari, a déclaré que le communiqué de sa formation politique ne la représentait pas.
Afek Tounes a estimé, dans un communiqué, que Le système au pouvoir composé du mouvement Ennahdha et de ses alliés est responsable de la détérioration des conditions politiques, économiques et sociales du pays et a contribué à aggraver les tensions et la colère populaire.
Afek Toune a précisé que la lenteur dans la mise en place des institutions constitutionnelles et l’entrave de la voie démocratique et transitionnelle ont conduit à une démocratie factice et boiteuse qui n'a pas tenu ses engagements et protégé les acquis de la République.
Le parti a appelé la présidence de la République et toutes les forces politiques et la société civile à se mobiliser pour préserver les acquis de la révolution et à s'engager dans la réforme et la construction honnête et courageuse d'une véritable voie démocratique et d'une révolution économique et sociale qui réponde aux aspirations des Tunisiens et des Tunisiens.
Il a enfin souligné la nécessité que les mesures exceptionnelles que le président annoncera donnent des garanties à l'intérieur et à l'extérieur de leur respect de la constitution, que la Tunisie est sur la bonne voie et que leur objectif est de faire respecter l'Etat de droit et les institutions, respecter la République, et corriger le processus démocratique.
Tahya Tounes a aussi exprimé son soutien à l’initiative du président de la République estimant qu’il n’est plus possible d’ignorer les revendications du peuple. Le parti a précisé qu’il est urgent d’élaborer une feuille de route claire pour réformer le système politique (le système politique, le système électoral, la loi des partis...) autour de laquelle toutes les forces nationales et démocratiques se rassembleront et définiront les prochaines étapes d'un gouvernement de salut national sans exclusion et un programme urgent de sauvetage sanitaire et économique et rassurer les partenaires internationaux de la Tunisie.
Tahya Tounes a aussi évoqué la nécessité de fournir des garanties claires selon un calendrier précis qui préserve la République et la démocratie et achève la construction de ses institutions quand les failles du système politique auront été corrigées.
On notera la remarquable absence de réaction du parti fortement représenté au parlement, à savoir le PDL de Abir Moussi pendant toute la journée de lundi. Dans la soirée, Mme Moussi a diffusé un live pour exprimer son soutien à l'approche politique du chef de l'Etat et a appelé à la mise en place d'une feuille de route.
R.B.H

Revenez à la vidéo diffusée hier soir par Abir Moussi et corrigez votre tentative de désinformation.
Faux!moi je suis contre ce que vient de faire le président.
Je ne pense pas etre le seul,au contraire.
Cela se voit qu'il va avoir une crise de nerfs et surtout qu'il est au bout de larmes et née peut pas supporter qu'il va perdre ses privilèges et son banditisme et qu personne ne va plus le considérer, tout comme son frère le criminel et les autres du cla mafieux de nahdha.
Wfa ya ameur. bâa wraouah.
I' à vendu et rentré.
On a vu cette situation le 14 janvier 2011, et nous la vivons aujourd'hui.
Je termine par un exemple: Attayar, qui nous enflait les oreilles avec ses recettes de démocratie sandwich, et, contre toute attente, a exprimé son refus aux décisions du Président. Je dis au minable Chaouachi que le Président n'a besoin, ni de votre accord, ni de votre refus. Le lèche-botte que tu es sale Chawachi, passera le reste de ses jours à attendre un poste ministériel de Sidou Echikh Ghannouchi, et il n'aura RIEN.
j aurais eté à la place de NB ; RBH aurait une sanction car il ne fait son boulot pourlequel sa societé le paye !!!
Meme si je ne suis pas un destourien ,je m informe pour comprendre la position des uns et des autres ...et quand je prends une position je me base sur du concret et non sur du blabla
Abir MOUSSI a fait une intervention de plus de 40 mn pour expliquer sa position par rapport à l article 80...https://fb.watch/6_BMkU_rzj/
L'autre, c'est un vendu qui ferait mieux d'oublier la politique.
Où est le live de Abir? où sont ses parapluie et parsol !?
Je l'imagine plié à 4!