Le directeur général du transport maritime et des ports commerciaux, Hatem Feki, est intervenu, jeudi 16 janvier 2025, sur les ondes de la Radio nationale au sujet de la plateforme pétrolière échouée au large de la plage d'El Haouichat à Bizerte.
« La plateforme échouée sur la plage d'El Haouichat était remorquée par un remorqueur en direction de la Turquie », a indiqué l’invité de Nabila Abid, en précisant que les conditions climatiques rudes avaient causé la rupture du câble liant la plateforme au remorqueur.
« Puisque la Tunisie fait partie des 176 États membres de l'Organisation maritime internationale (OMI) depuis 1963, nous avons reçu une demande d’aide », a poursuivi M. Feki, tout en expliquant que la demande d’aide diffère des demandes de sauvetage, qui constituent une obligation, contrairement à la demande d’aide qui peut même être rémunérée.
« Après avoir reçu la demande d’aide et vu les conditions météorologiques ainsi que la localisation du remorqueur et de la plateforme, il n’était pas possible d’arriver sur les lieux dans un bref délai », a déclaré Hatem Feki. Il a également expliqué que c’est la raison de l’échouement de la plateforme sur la plage.
« Heureusement, après une réunion au siège du gouvernorat de Bizerte, une commission du ministère de l’Environnement s’est déplacée sur les lieux et n’a pas constaté de fuites de carburant ou d’autres substances nuisibles à la nature », a expliqué l’invité de l’émission Yaoum Saïd. Il a également précisé qu’il n’y avait pas eu de pertes humaines et que l’enquête déclenchée par le ministère du Transport permettra de déterminer les causes de cet incident.
« Il y a eu une réunion au niveau de la présidence du gouvernement hier, et nous avons demandé à la partie responsable du remorqueur d’évacuer la plateforme en question », a indiqué Hatem Feki. Il a également déclaré qu’une réunion avec les assureurs du remorqueur ainsi que de la plateforme serait organisée afin d’élaborer un plan d’évacuation de la plateforme échouée sur la plage d'El Haouichat.
« C’est vrai qu’il n’y a pas eu de dégâts environnementaux, mais il y a eu une pollution visuelle », a précisé M. Feki, en rappelant que la plateforme nuit à la beauté de la plage en question. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, le ministère des Affaires étrangères a demandé à l’État propriétaire de la plateforme d’organiser son évacuation.
H.K
