Le représentant du ministère public près le tribunal de première instance de Jendouba a autorisé, lundi 5 août, l'ouverture d'une enquête contre Karim Gharbi, alias K2Rhym et toute personne que l'enquête pourrait révéler, sur fond de suspicions d’achat de parrainages et de manipulation d’électeurs.
Cette enquête a été lancée en vertu de l’article 161 nouveau du code électoral, précise le porte-parole du tribunal, Alaeddine Aouadi dans une déclaration accordée à la Tap.
L’article en question dispose qu’est puni d’une peine d’emprisonnement allant de deux à cinq ans et d’une amende d’un montant allant de deux mille à cinq mille dinars quiconque coupable d’avoir présenté des dons en numéraire ou en nature en vue d’influencer l’électeur ou utilise les mêmes moyens pour amener l’électeur à s’abstenir de voter que ce soit avant, pendant ou après le scrutin, la juridiction prononce obligatoirement dans ce cas la déchéance de la qualité de membre à l’Assemblée des représentants du peuple à l’égard du candidat et l’interdiction du droit de vote à perpétuité.
La juridiction prononce également l’interdiction du droit de vote à l’égard de l’électeur bénéficiaire des dons pour une période de dix ans à compter du prononcé du jugement définitif de condamnation quiconque entrave intentionnellement tout électeur afin de l’empêcher d’exercer son droit électoral.
L’enquête ouverte contre le candidat potentiel Karim Gharbi fait suite aux enquêtes menées en juillet dernier contre quatre femmes pour les mêmes accusations. Elles ont été déférées devant la chambre correctionnelle mercredi dernier et condamnées à des peines de prison allant de deux à quatre ans. Elles sont également privées de leur droit de vote pour une durée de dix ans. Les quatre, dont une est toujours en fuite, sont accusées d’avoir acheté des parrainages en faveur de K2Rhym.
M.B.Z
Avoir de vos nouvelles, j'attends impatiemment, amitiés.
Je cite l'article ci-dessus: "L'article en question dispose qu'est puni d'une peine d'emprisonnement allant de deux à cinq ans et d'une amende d'un montant allant de deux mille à cinq mille dinars quiconque coupable d'avoir présenté des dons en numéraire ou en nature en vue d'influencer l'électeur ['?']"
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Partout sur notre planète terre, les juges partent ainsi de l'hypothèse que "nul n'est censé ignorer la loi" --> Ce qui pourrait signifier que l'homme de la rue (mème celui qui ne sait pas lire et écrire correctement) est censé connaître l'ensemble de nos textes de loi législatifs et réglementaires (décrets, circulaires, etc.), plus que 50000 articles que le citoyen tunisien devrait non seulement apprendre par coeur mais aussi les comprendre'?' --> je suis persuadé qu'aucun de nos juges ne relèverait un tel défi
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Et ainsi, j'aboutis à la conclusion évidente que l'essence du fonctionnement de l'ordre juridique est une pure fiction (ce qui est du domaine de l'imaginaire, de l'irréel) --> le fonctionnement de l'ordre juridique se base ainsi sur un principe dont la réalisation est impossible'?'
Certes, certaines lois sont évidentes puisqu'elles se basent sur nos m'?urs et sur nos valeurs éthiques et sociales et personne ne pourrait ainsi invoquer/ prouver son ignorance du texte en cause pour échapper à toute sanction (tout le monde sait de naissance qu'il ne faudrait pas voler, tuer, violer, mentir, abîmer les biens des autres, etc.). Par contre exiger d'un alphabet de comprendre l'abstraction de l'ensemble des textes de nos lois, c'est trop exagéré.
b) Il y a ainsi un manque de sécurité juridique à laquelle sont confrontés les Tunisiens. En effet:
- il est difficile de connaître toutes les lois par coeur
- rédaction trop abstraite des textes
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d'où la nécessite de l'accessibilité et de l'intelligibilité de la loi. Ce qui signifie qu'il faudrait améliorer l'information publique. Et ainsi il aurait fallu informer avant le démarrage des parrainages "[. . .] qu'est puni d'une peine d'emprisonnement allant de deux à cinq ans et d'une amende d'un montant allant de deux mille à cinq mille dinars quiconque coupable d'avoir présenté des dons en numéraire ou en nature en vue d'influencer l'électeur ['?']"
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Franchement, c'est d'abord aujourd'hui que je suis informé de la démesure de la condamnation judiciaire pour tous ceux qui font du parrainage un commerce. @Mr. Bahloul: merci pour l'information. En effet, si quelqu'un m'avait offert une pastèque après lui avoir signé un parrainage, je l'aurais accepté par politesse --> alors que cette courtoisie de ne pas refuser un petit cadeau de reconnaissance m'aurait coûté 4 ans de prison, plus une amande allant jusqu'à cinq mille dinars --> Elle est vraiment bien cher la pastèque des parrainages:)
bonne soirée
Fiction serait un récit, discours, pour dire quelque chose aux humains, mettre en forme au sens de theoria leur réel.
Fiction, toute règle en est une puisqu'elle prétend mettre de l'ordre dans le monde, proposer aux humains un guide, des règles, des normes afin de régler leurs rapports entre eux et dans la société.
La loi " part de tous et s'applique à tous" selon un certain Rousseau.
Ainsi, puisque le citoyen choisit par le vote des législateurs, il en est réputé l'auteur.
Son consentement en devient logique car on.nf peut vouloir une chose et ne pas la vouloir en même temps.
Dur ke gond, il.mf semble que les hommes ne vivent que de fictions, de croyances, tant ils savent par intuition que leur monde repose sur du vide.
Il devient impératif de conjurer ce néant, de s'en prémunir en se racontant des histoires.
Lesquelles histoires, invention logique au sens de rationnelle, deviennent fondatrices ou mieux le fondement, l'assise sur quoi ou à partir de quoi on peut établir, ériger du solide, qui tienne.
Mais, cela ne tient que parce qu'on y croit.
Lorsque la créance s'absente ou fait défaut, tout s'effondre.
'?tat est un concept qui vient du.latin status, qui peut tenir debout.
C'est pourquoi il est utile de prendre au sérieux les fictions.
Religions, lois, conventions et règles sont des guctions.
Sans doute pas de même nature, ni de portée comparable.
C'est la langue des hommes qui configure leur monde,
Ce sont les mots, des mots qui deviennent des choses.
En somme, les hommes sont les auteurs de ce qui.les faut tenir ensrmble.
Sans cela, c'est la pagaille, et chacun s'illusionne en croyant être son.prpore auteur.
Personne ne s'institue humain de son prpore décret.
Legendre à une formule assez juste, il.parle de "fabrique de l'humain".
Il n'est que d'observer les rites, les gestes, les paroles lorsque l'enfant paraît...
Dans toutes les cultures.
Pardon pour cette digression.
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Je cite Mr. Nizar Bahloul: "quatre femmes membres de la campagne de M. Gharbi, en un temps record, ont été traduites devant le tribunal et ont été condamnées à deux ans de prison pour trois d'entre elles et à quatre ans de prison [pour la 4ème]"
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Je suis persuadé que si ces femmes faibles d'esprit avaient été informées à temps du risque démuesué d'emprisonnement, elles n'auraient pas fait ce sale boulot. --> Les juges ne devraient pas agir comme des automates qui appliquent la loi hors contexte...
bonne journée
Les juges doivent faire plus d'audace de decernement et de tolérance, et sanctionner les vrais maîtres d'?uvres de ce cette sale besogne.
Profiter de la naïveté de ces malheureuses pour détourner la légalité est un double crime,un subterfuge pour atteindre l'acte désiré.
Ces mêmes juges doivent agir avec un large spectre de perspicacité pour ne pas perdre de leurs crédibilités et de l'application de la loi, la stricte application sans osculter l'aspect humain et ses conséquences est intolérable, inadmissible même.
Cordialement. Cher Mr Jamel Tazarki.
- "analphabète" et non pas "alphabet"
- Elle est vraiment bien chère la pastèque des parrainages:)
En appliquant strictement l'article 161 du code électoral, qui impose des peines sévères pour toute tentative de corruption, les autorités judiciaires tunisiennes montrent leur détermination à protéger la démocratie.
Ces actions exemplaires renforcent la confiance des citoyens dans le système électoral et démontrent que la Tunisie s'efforce de maintenir des élections libres et équitables.
Cette rigueur dans l'application de la loi assure que les principes démocratiques sont respectés et que toute tentative de fraude est fermement sanctionnée, consolidant ainsi l'exemplarité de la démocratie tunisienne.
Plus que cela, on leur trouve des justifications farfelues pour les disqualifier et même les incarcérer sur des motifs souvent dérisoires voire douteux.
Comme disait mon grand-père, "pauvre Tunisie" !
Tout le monde se posait la question sur sa crédibilité avec une majorité qui ne lui donnait peu de chance à long terme et sur les sujets régaliennes mais la nervosité du régime actuel à travers cette enquête judiciaire apporte une réponse claire et nette à savoir que karim gharbi est bel et bien crédible et qu'il pourrait profiter d'une très grande sympathie populaire, véritable cadeau pour son statut d'opposition à kais saed.
Mais je pense que les candidats genre fortune inconnu dans le style de KK2 et Riahi ne devraient tout simplement pas pouvoir se présenter aux élections a moins d'avoir pu exposer l'origine de leurs fourtunes
Aucun respect de soi et d'autrui.
Acheter des voix, des parrainages, est de la corruption pure et simple, à ce que je sache !!!
J'ai l'impression que depuis l'avènement de la Charette de 2011, les tunisiens, les rkhass, les ripoux et les escrocs de haute voltige, ont de plus en plus de mal à discerner, le bien, du mal.
Il faut continuellement leur rabâcher que la gabegie et l'anarchie post 2011, sont obsolètes.
Du coup, tout ce qui est normal, est devenu anormal à leurs yeux.
Les lois et la justice sont là pour nous le rappeler.
Il n'y a pas de quoi prendre des postures de vierges effarouchées.
Nul n'est censé ignorer la loi.
Mais encore, il faut admettre que depuis le passage au pouvoir de la dream team de 2011, la propreté, n'est plus de rigueur.
C'est à ce moment que le tamisage intervient.
Quoi de plus logique.
Encore une raison, pour ne pas tomber des nues !!!!
Rien ne peut les convaincre.
Leur certitude est inébranlable.
Ils se sont interdits de réfléchir.
Hélas !