
« La patrie est notre boussole », a annoté la puissante centrale syndicale à la suite de sa décision de bouder le dialogue proposé par le président de la République. Pour les observateurs de la scène politique tunisienne, il s’agit là d’une rebuffade pas très étonnante venant de l’UGTT. Historiquement, l’organisation est dans son rôle. Elle a toujours su faire jouer son poids pour négocier ferme. Il ne faudra pas oublier, tout de même, que l’union n’a pas fermé la porte au dialogue. Elle le rejette sous sa forme actuelle. Elle maintient ainsi la pression dans le but d’inciter le président à mettre de l’eau dans son vin.
La position de l’Ugtt était très attendue. Composante essentielle du dialogue voulu par Kaïs Saïed, le syndicat a jeté un pavé dans la mare. Le président, détenant les cartes du jeu, espérait mettre toute la smala devant le fait accompli avec son décret portant création de la commission consultative. Un décret qui exclut dans son texte les partis politiques de la participation et qui fixe les domaines d’intervention des organisations.
Un représentant de l’UGTT est ainsi appelé à la barre au comité consultatif des affaires économiques et sociales et au comité du dialogue national. Avec les autres composantes, il devra présenter le rapport final des travaux dans un délai n’excédant pas le 20 juin.
Pour la centrale, qui a œuvré à un dialogue élargi avant même le 25-Juillet, les manœuvres du président d’imposer sa seule vision et son unique démarche, ne passe pas. C’en était trop. Fins tacticiens, les syndicalistes ont choisi de ne pas se mouiller et de salir le nom d’une organisation à l’histoire incontestable, dans une affaire d’un autocrate qui les utilise comme alibi pour faire passer ses propres visions.
Quitte à se mettre sur le dos les « amoureux » du président, l’UGTT a choisi de jouer ses propres cartes et peser de tout son poids afin d’imposer ses conditions. L’honneur est sauf. Personne ne pourra dompter, du moins totalement, la puissante centrale. Elle ne participera pas au dialogue national tel que formulé par le président de la République. « Nous sommes attachés au dialogue et à l’adoption d’une approche participative. Nous refusons catégoriquement de participer à tout débat parachuté qui vise à approuver un projet élaboré au préalable et basé sur l’exclusion des partis politiques ». Une fin de non-recevoir. La centrale maintient aussi sa position contre tout retour vers la situation d’avant le 25 juillet 2021 pour barrer la route « à ceux qui prennent pour prétexte de défendre la démocratie à laquelle ils ont tant porté atteinte ». Une position on ne peut plus claire : nous sommes contre l’hégémonie présidentielle, contre les décisions unilatérales et l’exclusion, et contre un retour à l’ancien marasme porté par Ennahdha et acolytes. Il y a une autre manière de faire et nous avons la solution en main.
Vendredi 20 mai, le décret sur la commission consultative paraissait dans le Jort. Depuis, les rencontres se sont succédé au palais de Carthage, sans que la présidence ne s’exprime dessus. La décision foncièrement politique et stratégique de l’UGTT, deux jours après, vient mettre dans l’embarras les autres parties prenantes.
Numéro 1 : les avocats dont le bâtonnier se retrouve sans surprise à la tête d’un des comités, tant il s’était plié aux desiderata présidentiels, frôlant la basse flatterie. Brahim Bouderbela a engagé son organisation dans cette entreprise sans vraiment poser de conditions, paraissant complétement à la botte de Saïed. C’est cette image qui perdurera. Le mécontentement gronde chez les avocats, mais le monsieur étant sur le départ, un nouveau conseil viendra balayer devant sa porte.
Numéro 2 : le patronat. Le mutisme de l’Utica est tout autant intrigant que celui de la présidence. Samir Majoul a été, dimanche, à la rencontre du président. L’organisation nous gratifie d’un communiqué laconique sur des discussions principalement axées relance économique, contexte social général et rôle du secteur privé. Depuis, plus rien. Quelle sera la position de l’Utica après la décision de son principal partenaire l’UGTT ? sachant que la centrale patronale a été très frileuse ces derniers temps.
Numéro 3 : la Ligue tunisienne des droits de l’Homme. L’organisation participera. A près de l’unanimité des membres du bureau, elle a voté « pour » tout en émettant des remarques et de petites réserves. La vénérable LTDH veut faire partie du comité consultatif des affaires juridiques, critique les délais impartis ou certains volets non-abordés. Jamel Msallem, président de la LTDH, donnera plus de précisions après la publication de la position officielle : « Nous nous réservons le droit d’émettre notre position envers la démarche du dialogue, dans le cas où il n’est pas conforme à nos propositions ». Autrement dit, la ligue participe à l’aventure et se retirera si les choses ne vont pas dans le « bon » sens. Mais le fait est que la LTDH y participe quand même et n’a pas su tirer son épingle du jeu.
Face à l’UGTT qui sort le grand jeu, les autres organisations sont dans la posture de capitulation, elles ont plié le genou, elle se sont aplaties.
Reste à savoir maintenant, si Kaïs Saïed fera un pas en arrière après le coup de pression de la centrale syndicale. Acceptera-t-il ses conditions ou fera-t-il un passage en force ? Le président est mis dans une mauvaise posture et il se devra de composer avec ce nouveau rebondissement quitte à perdre la face. En pro de la négociation, l’UGTT a bien conscience de son impact sur le dessein de Saïed. D’un autre côté, on annonce une grève générale dans le public. Et puis il y a les négociations avec le FMI pour boucler potentiellement le budget de l’Etat. Tous ces éléments et plus encore sont à prendre en considération.
Le secrétaire général Noureddine Taboubi a adressé un message à Kais Saïed : « Faire des concessions et réviser ses positions dans le sens positif et pour le bien de la patrie sont les vertus des plus grands ». Ce message tombera-t-il dans une oreille réceptive ? La partie d’échecs est engagée.
Ikhlas Latif


Ouâalikom ouh ya tammâa.
Challaktou âala rouahkoum.
Ou bien vous voulez que vienne yamina zighlami (la harza) exposer vos duperies.
Mais n'ayez pas elle ne viendra pas surtout pas celle-là.
Pauvre Tunisie.
Ceci étant, il y a lieu de préciser que tous les nordistes sont en chômage puisque considérés, par ghanouchi le régionaliste, depuis 2011, comme des étrangers.
Ceci ne lui a pas suffi de se venger de la localité de Bab Souika à Tunis.
Ils nous ont révélé leur vrai visage et leur double-Face .
C'est des lèche-bottes qui n'ont aucune personnalité, qui ne cherchent qu'à jouer héros alors qu'ils sont des zéros.
Ennahdha a détruit l'Etat et le pays et son image en moins de 10 ans ; c'est eux seuls qui sont responsable du désastre et donc doivent TOUS être jugés.
Nous on croyait que le 25 juillet 2021 que Saied allait excure les islamistes, tous les islamistes du jeu politique pour "danger contre l'Etat" comme le stipule l'article 80. "Isla7 el masar"? Isla7 de quoi? Isla7 de rien. nada. Le pays plonge DANS UNE CRISE TERRIBLE économique et institutionnelle, avec une DICTATURE bête et méchante de Saied qui se met en place.
Mais Saied a trouvé ce pretexte, ce PRETEXTE pour exclure tout lemonde et mettre tout le monde dans le même sac que les khwenjias ; c'est un HOLD UP de la République ça.
Il a profité pour salir Abir Moussi et son patri PATRIOTE. Car si Abir Moussi était au pouvoir notre pays serait déjà en MARCHE.
Mais les "ambitions" de Kaies Saied, pour SON pouvoir personnel, il doit exclure le PDL aussi.
Croyez moi, si vous pensez UNE SECONDE que Kaies Saied va ramener à la vie la Tunisie, vous vous fourrez le doigt dans le cul ; il n'en fera RIEN et notre pays plongera (plonge déjà) dans l'inconnu...
La période Kaies Saied sera PIRE...que celle d'Ennahdha khwenjias. Vous verrez.
Non notre pays est en crise car nous sommes devenu une nation individualiste ou chacun cherche a maximiser son profit quitte a ce que son voisin meurt de fin.
La corruption mise en place justement par Ben Ali idole de Mme Moussi est un fléau, le productivité est au plus bas, et la justice bien c'est de l'art contemporain abstrait malheureusement la solution de changer x par y n'apportera rien Enahda incapable beji idem Kais idem.
Il faut se reveiller et je pense accepter que les 20 prochaines années seront très dur et plûtot miser sur éducation de la prochaine génération en montrant bien les vices de la notre a savoir corruption individualisme malhonnête et un goût prononcé pour la flemardise au travail.
Car on a un Président enivré.
Toutefois, je conseille l'UGTT de se sevrer de l'alcool frelaté.
Comme ca, on on se met tous dans le même registre de dialogue.
Il s'imagine qu'il va rééditer l'époque où la centrale syndicale avait reçu le prix Nobel.
Malheureusement pour l'UGTT elle va droit dans le mur et risque de rejoindre, à cause de ce haineux rétrograde, la "relégation" irreversible que connaissent la totalité des députés (gelés), de nombreux gouverneurs, une flopée de délégués, des magistrats du Conseil supérieur de la Magistrature (récemment modifié), de l'UTAP, dont le secrétaire général a été évincé, etc.
Au lieu d'aller dans le sens de l'histoire et de "sauver les meubles" et ce qui reste du syndicat, Taboubi, dans ses postures ridicules de sauveur de la nation, ne fait que s'embourber de plus en plus dans une attitude qui ne repond plus à la réalité actuelle, aux résultats catastrophiques dont il est en grande partie responsable, tout autant que ceux qui ont fait semblant de nous gouverner pendant dix ans.
Sinon pourquoi un Tunisien, un Européen, un Asiatique, un Américain ou un cheikh devrait-il investir dans ce pays ?
Tunisie - sans UGTT = Tunisie moderne et florissante
Le Président M. Kais Saied dois sortir maintenant tous les dossiers de cette UGTT !
l'honneur n'a donc rien à voir ici .
Toutefois l'histoire retiendra que Taboubi n'est qu'un ambitieux sans scrupules, il serait bien inspiré de réviser ses cartes, l'histoire est en marche, il y aura certainement de gros problèmes, mais cela finira par passer, les Tunisiens en ont marre de ces larons
Votre absence va etre vue comme desertion par une partie des Tunisiens et heroique par l autre partie
Mais la Tunisie va subir les consequences
Avant de dire non il faut mettre vos exigences sur la table et etre present S ils sont ignores votre sortie du dialogue sera justifie
Ya Si Taboubi ne fermez pas la porte Soyez diplomate et avoir la tete sur l epaule
Les absents ont toujours tord
Quant aux avocats, leur cas est bien plus ambigu lorsqu'on sait qu'une bonne tranche est soit islamiste soit sympathisante. Le bâtonnier Bouderbala est on ne peut plus logique et réaliste, il a analysé et jugé la scène politique actuelle avec pertinence et objectivité. Sauf que pour certains toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Ils préfèrent les eaux troubles où ils sont à leur aise comme pour leur plaidoiries devant les juridictions, ils défendent avec la même verve tant les incriminés que les victimes.
L'UGTT a-t-elle organisé une quelconque manifestation pour la liberté ou contre le démantèlement de la Constitution et des organes de l'?tat ? NON.
Cette organisation a-t-elle manifesté avec toutes les forces démocratiques contre l'arbitraire de la justice militaire ? NON.
Cette organisation a-t-elle manifesté pour la fermeture de l'ARP (c'?ur de toute démocratie) ? NON.
Peut-on parler de patriotisme et de responsabilité envers le pays ? NON.
Qui a chassé les investisseurs du pays ? l'UGTT
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Sous d'autres cieux, ça s'appelle des TRAITRES !
Allah Lè yar7im Lèhoum Wèlden !